« L'ombre est présente en nous afin de confondre ce reflet que nous prenons pour la Lumière et de faire ressortir la vraie Lumière, la Lumière de l'Obscur. C'est pourquoi le sage d'Éphèse dit : "C’est le propre de notre nature véritable de se dévoiler en se recouvrant." »
("La Lumière de l'Obscur", Jean Bouchart d'Orval)
Comme nous l'avons souvent dit, nous ne gérons aucunement nos visions et voyages interdimensionnels. Ils ne viennent ni par demande, appel, envie, ni même besoin extrême. Seul ce qui a trait à notre mandat, et uniquement lorsque le temps est venu, nous est dévoilé par des visions et voyages dans d'autres mondes et dimensions. Ce n'est ni de la voyance ni de la médiumnité, juste une capacité de se déplacer et d'œuvrer en conscience à travers le temps et l'espace. Nous sommes au mois d'août 2020 alors que nous écrivons ces lignes et l'entièreté de cette mission débutée en 2007 (onglet "L'œuvre au Noir") nous est enfin dévoilée dans sa totalité. Le temps n'étant pas linéaire - sauf pour nos esprits grugés par cette troisième dimension où nous sommes massivement incarnés -, nos pérégrinations nous semblent parfois emmêlées car nous naviguons sans cesse entre le passé, le présent et le futur de cette Terre et d'autres mondes. Ce mandat que nous semblons finaliser dans notre "réalité" en ce mois d'août ne peut témoigner de la même finalité en temps dans les mondes et dimensions où se sont jouées ces histoires et où s'est concrétisée cette nouvelle Lignée. Peut-être que ce dernier évènement s'est créé pour notre futur dans leur passé ? Ou peut-être que nous avons agi dans notre passé pour changer notre présent et leur futur ? Maintes combinaisons sont possibles et sans doute sont elles toutes valables et véridiques. L'outil qu'est notre mental gère mal ce genre de données et cela nous importe franchement peu. Ce qui devait être fait a été fait.
L’exercice est donc chaque fois délicat : exprimer en quelques mots l’essence d’une réalité indicible que le langage ne peut vraiment traduire, car il enferme ce qui ne peut être emprisonné. Mais là justement est notre rôle. Expérience douloureuse et extraordinaire au bout de laquelle, de la passe la plus sombre au fond de l’éther, on accède à l’essence de la VIE. Oui, l’Univers est une symphonie et la note ancestrale en rythme les mouvements, mais le chemin qui y mène est rude. Personne ne peut être sauvé par quiconque et il n’y a pas d’élus. Seulement des travailleurs qui, dans leurs forges incandescentes, acceptent de descendre afin de se voir et de s'accepter tels qu’ils sont. En totalité. Sans aucune compromission. Oui, vous verrez la bête hideuse vous observant de ses mille yeux. Elle est pourtant Amour. Elle est votre meilleur allié, car elle porte le poids de toutes vos peurs. Accueillez-la, ne passez pas votre chemin au risque de tourner et retourner, toujours et encore, sans cesse, en boucle. Car, de l’intérieur comme de l’extérieur, le temps est lourd des brisures qui grondent au loin. Et il n’y a de remède aux âmes abîmées dans ce monde qu’abandonner tout espoir, laisser se dessécher les manifestations du dehors. Monceaux d’insignifiances, flasques arrogances, consistances contingentes, jactances perverses, spectacle usé de postures décadentes jetées à la gueule pour mieux nous attraire dans les rets de l’illusion. Répétée à saturation, la leçon du Maître archaïque est portée par mille voix.
Sur les mouvements de cette symphonie lugubre s’accordent les vibrations psychotropes de la vie végétative, qui nous contemple de son œil lubrique. Pour quelques sous, elle nous ouvre à la jouissance de son corps. Plaisir garanti ! Et mille nuits nous lui payons le tribut de mille morts. L’antienne raclée sur les parois de nos mémoires écorche les oripeaux décomposés des attitudes encore exploitables, encore un peu, un petit peu, une dernière fois peut-être, afin de nous faire tourner en bourrique. Combien de jours passés à échouer sur ce même rivage ? Combien de chutes sur cette paroi glissante ? Elle gronde et souffle la fureur. Elle est prodigue en bruit. Or, quand sa voix se fait forte, c'est que son pouvoir vacille. N’oublie pas. Elle s’accommode mieux de la routine délétère, car à ce point d’habitude elle peut te soumettre sans effort. Être, c’est vivre en dehors du Soi à l’usage du monde. Prendre le personnage pour ce qu’il est, une vêture. En suivant uniquement la détermination intime de cette fréquence ineffable. Douce et persistante. Jamais intrusive. Elle vous suit du regard. Toujours aimante malgré les trahisons. Elle attend, confiante. Elle n’a rien à offrir. Car tout ce qui Est est déjà accompli en Elle. Elle enfante à chaque instant la création dans ses moindres méandres. Elle est l’ordre de l’expérimentation. Elle est la Loi qui n’admet aucune dérogation. Elle n’a ni début ni fin. Elle est le Cosmos sublimé dans sa myriade d’expressions. Et Elle sait que tous viendront à Elle, car tous participent de Son essence...
ET LES GARDIENS DU SEUIL RÉCLAMÉRENT LEUR DÛ...
La plupart du temps sur d'autres plans, les Gardiens du Seuil d'entre les mondes et les dimensions sont les Douaniers de la Matrice. Polymorphes, certains d'entre eux ont le pouvoir de se matérialiser/dématérialiser à volonté dans notre "réalité". Les rencontrer est toujours surprenant. Ils sont les Gardiens de la Matrice dans laquelle nous vivons. Ils veillent sur chaque changement de plan de conscience et gardent les frontières des mondes. C'est par eux que nous obtenons nos laissez-passer et leur existence est fondamentale. Fatale. Tant que nous ne serons pas sortis de ce jeu de dualité, qui est une expérience comme une autre, ils seront là car ils accomplissent le rôle que la Vie leur a assigné. Ils sont Maîtres du Passage et initiateurs du côté obscur de la force, sans laquelle aucune création ne serait possible dans ce type de matrice. C'est toujours la même histoire codifiée, celle d'Osiris/Seth, Enki/Enlil, Abel/Caïn, Jésus/Satan. Cette matrice (du latin "matrix" dérivé de "mater", mère), cette structure qui nous entoure - notre présumée réalité - est censée reproduire quoi si ce n'est notre fréquence telle qu'elle est à chaque instant ? Pourquoi donc en vouloir au miroir matriciel de faire ce qu'il est censé faire : nous refléter ? Est ce que nous en voulons à la rose d'être une rose ? Elle a pourtant de sacrées épines !
Dans ce jeu d'Ombre et de Lumière, dans ce jeu d'entre les mondes et les dimensions, il vous sera toujours demandé un prix. Le prix du passage à un autre état, à un autre monde. Le prix de l'intégration et de la connaissance. C'est la fameuse dîme réclamée par les Gardiens du Seuil. Et le prix que nous accepterons de payer déterminera si le passage nous est ou non accordé. Il revient à dire : sommes-nous totalement prêts ? Ce prix devra être ni trop élevé ni trop bas : le prix juste, c'est à dire révélateur dans l'instant de notre aptitude ou non à passer à une autre dimension de conscience ou fréquence. C'est là que les Gardiens du Seuil nous attendent. Car nous serons éprouvés jusqu'au bout et la vigilance (la rectitude en sa fréquence) est de mise ! Rien n'est acquis, tout est voyage perpétuel ! N'oublions pas ce qu'ils sont, toujours justes en leur rôle : des tentateurs nous reflétant ! Si nous écoutons leur chant des sirènes, donner plus et plus encore, le don devient vol et le passage nous sera refusé. Le vol ne trahissant que notre incapacité temporaire, c'est à dire le manque d'information nécessaire et intégré pour parachever l'expérience et passer à autre chose. Payer le juste prix revient à leur dire : "Nous vous reconnaissons dans votre rôle et vous respectons dans votre entièreté. Vous êtes les Gardiens du Seuil. Nous vous rendons votre part, payons notre écot, puisque tout travail mérite salaire et vous avez fort bien œuvré. Mais nous ne vous paierons que ce que l'on vous doit. Vous payer moins serait une insulte. Vous payer plus nous serait fatal. Par cet acte, nous payons le prix de notre Passage et vous Saluons !"
Maintes fois nous avons payé notre écot. Parfois trop. Parfois peu. Parfois juste. Nos personnages d'hier semblent n'être plus que de lointaines images. Une autre vie dans laquelle nous nous reconnaissons peu ou prou. Plus rien ne sera jamais pareil. Œuvrer dans et avec l'Ombre, l'incarner au quotidien, est une expérimentation douloureuse. Nous ne pouvons en sortir tels que nous y sommes entrés, si jamais nous nous en sortons ! Et si nous perdons au passage un peu de notre Lumière - car forcément c'était bien là le but de l'Ombre - et beaucoup d'innocence, nous récoltons en contrepartie une connaissance des rouages de ces mondes qu'il est autant difficile de communiquer que de partager. Ainsi qu'une sorte de sauf-conduit (très limité) à l'intérieur de ces mondes et l'assistance de certains avec qui nous avons œuvré. Mais le prix est lourd. Il s'appelle solitude parmi les siens. Epuisement au quotidien. Il s'appelle lassitude de ces basses œuvres. Manigances et manœuvres. Obscure contamination. La chair d'hier jeune et pétillante se marque, se crevasse et se vide quelque peu de sa substance vitale, plus violée qu'offerte aux Frères sombres. Car pour œuvrer avec l'Ombre, il faut bien sûr la nourrir. Ouvrir les yeux sur l'envers de ces mondes et incarner un temps leur noirceur est une épreuve souvent insoutenable. Marcher sur le fil d'entre-les-mondes et les dimensions, un exercice délicat et périlleux où la chute fait forcément partie du processus d'apprentissage. Et on y est seul. A prier pour s'en sortir !
LA MUE DU SERPENT
Il est impossible pour un être, dans l’ignorance et l’incompréhension complète d'un scénario impensable, d'imaginer le tsunami émotionnel découlant d’une entente karmique sous forme d’hybridation d'âmes. L’occultation obligée de cette trame, sur laquelle nos existences puis notre vie commune se sont développées, était nécessaire à la résolution d’une partie infime de ce drame cosmique auquel nous apportions notre modeste contribution : la réconciliation des races mâles et femelles de ces Lignées. Autrement dit, la résolution d’un lourd déséquilibre karmique porté au niveau d’une masse considérable d’individus : la civilisation Gina'abul. A travers les propositions de Vie que sont Nita et Loris, notre Soi a collaboré à ce dessein en actualisant dans notre espace-temps une ligne temporelle dans laquelle a pu se rejouer le puissant déséquilibre né de la profonde division des races mâles et femelles des différentes Lignées Gina’abul. Loris fut donc associé à un prédateur Ušumgal - criminel galactique de haute volée ! - afin que celui-ci aille vers une compréhension plus large de la Vie en éprouvant les conséquences dévastatrices de ses actes. Ceci dans la mesure où Nita, elle-même associée à une Amašutum, a longtemps supporté dans sa vie les offenses faites par la race mâle aux femelles. Bien qu'évolués, le regard des Ušumgal est brisé et leur vision bornée, car ils ont longtemps été privé du Cœur Vibrant de la Mère, polarité absente ou à l’état larvaire chez eux. C’est à travers le corps de Loris qu’il put vivre cette double initiation et à travers sa vie mesurer les conséquences de ses actions envers les femelles. Cette expérimentation tortueuse et souvent incompréhensible nous a menés au bout de nos possibilités physiques et psychiques. C’est cette information décisive distillée tout au long de notre processus de désengagement, qui contribua à donner un sens à notre expérimentation et à nos vies conduites durant toute cette période hors de la proximité des Hommes. Mais qu’auraient-ils compris ou cru à cette histoire hors de toutes références ?!
Bien que nous eussions enfin intégré l'expérience - autant que cela soit humainement envisageable - nombre de scories polluaient notre relation de couple. Toutes ces révélations et les processus cellulaires particulièrement intenses liés à cette libération avaient profondément épuisé Loris, qui portait la responsabilité - au moins en partie - de cette situation. Il subissait un effondrement intérieur probablement lié au départ de son double négatif. Mais c’est surtout lorsqu'il comprit qu’une grande part, si ce n’est la totalité, de son existence avait été liée à ce mandat et aux nécessités de cette réception, qu'il se révolta. Il entrait en résistance. Dans ce conflit psychologique, son Moi s’insurgeait contre ce choix de l’âme qu’il devait désormais accepter dans toutes ses conséquences, même celles qu’il n’avait pas encore comprises ou envisagées. Si cette compréhension nouvelle permettait d’éclairer différents aspects de son parcours terrestre, il lui fallait désormais accepter puis expurger les relents d’émotions liées à des années de frustrations égotiques. Cela n’alla pas de soi. Il ne trouvait plus rien à quoi se raccrocher hormis cette blessure, cette béance due au départ de son Hôte, qui ne se refermera que bien plus tard. Restait cette colère et ce refus l'empêchant de voir au-delà du personnage qui s’érigeait en censeur de sa propre existence, en censeur du Soi, de Sa programmation et de toutes celles qui avaient contribué à l’enfermer dans cet espace clos avec Lui ! L'état de fermeture intensifiant la douleur, il lui fallait au contraire s’ouvrir à l’influx du Vivant. Accepter cet improbable jeu dans lequel nos quatre âmes (au moins !) étaient impliquées avec toutes ses conséquences. Et enfin se réconcilier avec la Vie, la comprendre comme une proposition originale d’un scénario duquel s’expurge tout regard humain issu de la troisième dimension...
Le Génie des Mères Divines
C'est dans cet état de révolte et de fatigue extrême, qu'un jour Loris perçut une particule fine (un atome peut-être ?) extrêmement lumineuse traversant un abîme sans fond. Il lui sembla soudain faire une plongée dans les profondeurs les plus insoupçonnées de l’inconscient, aux limbes de la perception, dans un lieu rarement arpenté en toute conscience. Cette particule, dont l’éclat était semblable à du cristal, lui traversa le corps calleux (faisceau composé de 200 millions de fibres nerveuses reliant les quatre lobes du cerveau et assurant le transfert d'informations entre les deux hémisphères) qui s’activa à son passage. Il se retrouva alors dans un espace neutre éclairé d’une faible source de lumière et, dans cette pénombre, aperçut son Hôte dans sa forme originale. De haute stature avec de grands yeux jaunes au regard intense et intelligent, il portait une élégante et longue tunique noire près du corps dont le col droit recouvrait une partie du cou. Sa peau marron était mâtinée de reflets verdâtres, son crâne allongé sans cheveux. Il ne disait rien, mais Loris savait. Voilà l’Ušumgal ! Dans une paix réciproque, ils se transmirent quantité d’informations. C'est alors que cet espace profond et sombre s’éclaira d’un coup. Des représentantes de la race femelle Gina'abul se présentèrent, en joie, et tous furent touchés. Organisatrices à la base de ce programme de rédemption, Elles étaient à l'origine de cette rencontre. Et c'est l’Amour de leur cœur aimant qui fit s'accomplir le miracle tant attendu : "Moi, l’Ušumgal vengeur, je reconnais la guidance des Mères Divines, car j’ai accepté de me laisser toucher par leur Cœur aimant. Moi, Loris, je reconnais la guidance des Mères Divines, car j’ai accepté de me laisser toucher par leur Cœur aimant."
Il n’y a rien d’irrémédiable ou de figé dans l’univers. Tout est en mouvement. Toujours. Comment penser que l’Ušumgal - d’après les informations que nous avons reçues et qu’il a coûté à Loris de révéler -, coupable de la mort de nombre d’Amašutum et peut-être même de celle corporisée par Nita - qui a porté la quintessence de la mémoire d’une caste et actualisé sa souffrance dans sa propre chair -, puisse trouver grâce aux yeux de l’Univers ? C’est qu’il n’y a ni grâce ni rédemption, quoique nous employions ces mots par défaut. Il n’y a pas de grâce, parce qu’il n’y a pas de faute. Il n’y a pas de mal, parce qu’il n’y a pas de bien. Il y a seulement l’expression dans maintes réalités, lignes temporelles et formes de vies, d’un déséquilibre vibratoire en quête d’un nouvel équilibre, manifestation de l'évolution prochaine. Il y a seulement l’exploration d’une nouvelle facette de la réalité, qui dépasse infiniment les êtres humains que nous sommes et notre savoir vulgaire bien souvent falsifié, parce qu’il est l’expression des réalités matérielles dans lesquelles nous avons été enfermés depuis des lustres à dessein. Se départir de notre conditionnement est difficile, mais le moins que l’on puisse faire maintenant que notre monde s’effondre, c’est bien tendre l’autre joue ! Oui ! Refuser une lutte qui n’a pas, qui n'a plus lieu d’être et accepter les nettoyages en cours, car une bonne partie des êtres incarnés ici-et-maintenant ont quelque chose à voir avec ces antiques luttes. Elles sont décisives pour notre temps et tous les temps. Sinon, nous emprunterons encore et toujours la voie de la répétition, du karma, l’exutoire de la résistance opposée au mouvement irrésistible du Vivant. Jusqu’au jour où notre regard s’éclairera de la beauté de Ce qui Est...
Ces mouvements du Vivant (comme les réalités et lignes temporelles multiples) ont toujours pour point de départ et d’arrivée le Soi. Notre monde sensible n’est qu’une cause seconde, l’espace d’une projection insensée où prennent forme Ses intentions. C’est dans Son regard que naissent les étoiles, que le parcours des comètes est ordonné, que s’érigent comme se défont les civilisations. C’est dans Sa mémoire que sont conservés les antiques secrets. Certaines civilisations, certains êtres, certains complexes d’âmes associées sur d’autres plans d’existence savent les lois de Son fonctionnement et comment en user. En vertu du libre arbitre et de nos accords conscients ou inconscients, elles peuvent certes les manipuler pour leurs propres besoins - par exemple en créant des formes de vie ou en piégeant des individus de vie en vie dans des boucles temporelles, afin de les servir ou s'en nourrir -, mais aussi les employer en vue d’atteindre des objectifs plus hauts au service d’Autrui. Cet aspect n’est que trop rarement abordé, parce que largement ignoré voire méprisé. La Lumière s’est éteinte depuis tant de temps sur ce monde, qu’on ne sait plus l’envisager autrement qu'à travers nos néons. Tel fut le rôle des Mères divines ! Suivant notre expérience, Elles sont à l’origine de ce scénario transdimensionnel dont nous soupçonnons qu’il a été inauguré par l’éon Barbélo, qui s’est littéralement liée à l’Ombre afin d’initier le cycle de son intégration (Extraits "Le Livre de Nuréa", Anton Parks - http://www.orandia.com/forum/index.php?id=146194). Dans cette fresque cosmique, la forme humaine a pu servir de réceptacle à la résolution individuelle et collective de ces conflits. Par sa brièveté, par son intensité, elle a constitué un support idéal à l’intégration des forces involutives. Ce qui peut d’ailleurs expliquer que nombre de luttes traversant l’humanité, tout comme les indéniables différences génétiques et vibratoires existant entre les êtres humains, soient en réalité la manifestation et l’expression terrestre des enjeux évolutifs portés par des formes de vie issues d’autres réalités. Cet apprentissage, douloureux mais nécessaire, est non seulement utile pour ces autres formes de vie - qui en raison de la rétrocausalité bénéficient dans leur espace-temps des résultats de ces ajustements -, mais une expérience essentielle pour l’humanité dont l’évolution vers d’autres sphères vibratoires passe, comme en atteste la plupart des mythes, par l’initiation du Serpent.
LES CADEAUX DE L'OMBRE
(par Loris)
Le vent du changement balaie tout sur son passage. Une compréhension plus intime de cette expérimentation qui a impliqué un engagement complet dans et hors notre réalité se fait jour : notre action s'est située sur différents plans afin d’apporter notre contribution à la résolution karmique des mémoires liées à ces Lignées déséquilibrées en cette fin de cycle. Nous tournons désormais cette page. Il nous a été impossible - mais peut-être que d’autres voies existent - de vivre cette expérimentation autrement qu’en la portant dans nos corps et en éprouvant ces vies à travers nos vies. Le printemps 2018 fut une période difficile. L’exaspération l’emportait sur la Vie, la confusion sur la clarté. Nous étions fatigués et avions hâte que cette expérience se termine. Nos communications et voyages transdimensionnels se faisaient rares, erratiques, alors qu'au dehors tout s’effondrait rapidement et intensément. Tout dans ce monde a été bâti sur de fausses perceptions, de fausses valeurs et surtout sur l’ignorance de l’Être. Il arrive ce qui arrive inévitablement au château de sable : il est absorbé par la vague, pulvérisé en particules élémentaires. Aucune trace ne sera laissée de son passage. C’est le cœur de l’Homme qu’il faut guérir. La Terre, elle, trouvera son chemin afin d’accueillir de nouvelles expériences.
Dans le ballet sauvage que fut notre mandat jusqu'à ce jour, tout était si mêlé et intriqué - les différentes dimensions, notre vie et nos Moi parallèles, notre lieu de vie et la porte dimensionnelle, nos âmes et celles de nos Hôtes - qu'il n'y avait aucune raison de ne pas finir fous ou ad patres, si ce n'était la puissance de nos âmes au service de notre mandat et toute l'aide visible et invisible qui nous fut apportée. Nous baignions alors dans un maelström d'énergies, de plans dimensionnels, de réalités et mondes parallèles, d'êtres de toutes dimensions, telle une essoreuse dont nous ne savions quand elle s'arrêterait ! L'Ombre fut la plupart du temps Reine et cela était juste. Part intégrante du jeu, nous devions reconnaître sa place en nous comme en ce monde, où elle a pléthore de serviteurs zélés ! Nous devions explorer ses antres obscurs afin d'en tirer la connaissance nécessaire à notre participation en cette incarnation, car nous ne pouvons connaître la Lumière qu'à la hauteur de notre connaissance de l'Ombre, jumelles dans ce jeu multidimensionnel. Mais dans cette saga sombre comme dans toute noirceur, la Lumière veille toujours. C'est cette Force en nous indestructible, inconnaissable, qui nous portait, nous supportait, nous transmutait, nous relevait alors que nous chutions. Il fallut néanmoins traverser ce tumulte et ce fut plus à genoux et en rampant que droit debout ! Tout ce qui s'acquiert ici bas comme dans les plans invisibles a un prix et nous l'avons inévitablement payé, tant aux Gardiens des Seuils qu'aux divers représentants de l'Ombre. Au bout du compte, ce qui importe est bien de passer... sans trépasser !
Les Artefacts des Kingù
« ... Il y avait aussi un grand Dragon, et les babyloniens le vénérait. »
(Ancien Testament, supplément au Livre de Daniel, ch. 14)
Quelque chose pousse au fond de moi. Quelque chose qui craque et appelle à s’exprimer. Mais quoi ? Depuis plusieurs semaines, habité par une imagerie morbide, j’exprime la colère. Cette onde ténébreuse emplit mon corps et des milliers de têtes tombent à mes côtés, décapitées. Voilà l’iniquité ; je porte ces blasphèmes ! Encore. Une nouvelle mort m’appellerait-elle à son attention ? Ou s’agit-il de l’influence sournoise de démons profitant de cette nouvelle transition et des déséquilibres qu’elle engendre pour nous faire chuter. Sinon quoi ? Nita, dénonçant la présence de cette vibration - son jugement est infaillible, elle a reçu le pouvoir de discerner les bons et les mauvais esprits - me suggère l’influence délétère d’un Moi-parallèle. Dois-je fermer cette porte ou entreprendre d’aller voir ce qui au bout de cette passe sombre se cache ? Dès lors que j’acceptai d’actualiser cette présence, je compris qu’elle était associée aux Kingù rouges à cornes, lignée reptilienne involutive au service des Kingù blancs et dont l’imagerie du diable a conservé certains des attributs. Jamais nous n'avions été en lien avec eux, hormis une fugace vision quelques années auparavant. Or, au mois d’avril 2018, la Vie nous avait mit en lien avec un couple engagé dans des expérimentations proches des nôtres. Reliés aux Kingù par leur mandat, il semble qu'ils les aient maintes fois côtoyés tout au long leur parcours. Il était donc probable que nous ayons actualisé leur présence afin de réaliser un travail commun d’accompagnement de cette Lignée - toujours dans le but de résoudre des liens et d’apporter notre contribution au rééquilibrage karmique -, car ils ne se manifestèrent chez nous que le temps de notre relation. C’est du moins ce qu'alors nous pensions...
Les Kingù entrèrent dans mon champ de perception le 22 avril 2018, le temps d’un long premier échange. Dans cet espace interdimensionnel (4ème dimension ?) au sein duquel ce genre de transaction s’opère habituellement, j’aperçus tout d’abord six d’entre eux, quoique je ne pusse en distinguer qu’un seul très nettement. La stature imposante, les bras puissants croisés sur le torse, la musculature massive, ils se tenaient debout au milieu de nulle part. Les colosses figés laissaient entrevoir, à travers leur bouche semi-ouverte, des dents acérées qui, s’il eut été possible qu’ils pussent exprimer de la joie ou former un sourire, leur aurait donné un aspect encore plus effrayant. Ils attendaient dans la plus grande neutralité, ni bienveillants ni haineux. Ils demandaient simplement à être accueillis. Je devais complètement accepter leur présence ici et maintenant. Comme cela arrive souvent lorsque ce type de lien s’établit, cette scène m’imprégna tout au long des jours qui suivirent. Le lendemain, le tableau s’approfondit. Je me retrouvai à nouveau parmi les Kingù rouges dans ce décor sombre, désormais agrémenté du frêle scintillement de quelques étoiles venant souligner l’obscurité. Ils me dévisageaient, m’observaient, attendaient toujours. Je l’ignorais alors, mais j’étais venu leur remettre un bien leur appartenant : un artefact dont j’avais ressenti la présence les jours précédant cette rencontre, mais que j’avais été incapable d’identifier.
Cet objet éthérique, à la forme d’un épais serpent rouge finement ouvragé, était fixé à ma colonne vertébrale au niveau des corps subtils. Prenant appui sur le chakra sacré par la queue, sa tête - entre le serpent et le Dragon - était accrochée à mon chakra coronal par la gueule ouverte, avec un tel écartement qu’elle semblait devoir engloutir mon crâne. L’artefact était en réalité une interface, une instance d’enregistrement. Depuis l'année 2007 du moins - date à laquelle il a été possiblement "posé", ce qui expliquerait en partie le caractère douloureux de ce que j’appelais alors une initiation ("A l’Ombre d’Apep") -, il avait engrammé toute mon expérience de vie et les sentiments/vibrations associés. L’implant sophistiqué concrétisait ainsi une nouvelle forme de collaboration interdimensionnelle avec des Lignées notoirement involutives, en tout cas pour une partie d’entre-elles. Le fruit étant mûr et le moment de le détacher venu, on pouvait dès lors m’indiquer sa fonction. De nouveau dans ce lieu le 24 avril, je pouvais désormais distinguer non plus 6 mais 12 Kingù rouges à cornes. Ils étaient prêts à recevoir 20 artefacts d’aspect identique au mien, qui avaient été portés par 20 humains mâles à peu près à la même époque que moi. Les Kingù se saisirent chacun à leur tour de chaque artefact en les plaçant sur leur dos entre les chakras sacré et coronal, ainsi que je l'avais moi-même porté, l’artefact s’ajustant instantanément à leur stature. Ils portèrent les 20 tour à tour. Les yeux clos, les paupières agitées par maints soubresauts semblant indiquer une intense activité nerveuse, ils s’imprégnèrent ainsi d’une autre réalité en en absorbant le contenu et enregistrant l'information-mémoire associée. 12 Kingù x 20 humains = 240 : on pourrait mettre ce nombre en relation avec le chiffre 260 dont parle José Argüelles ("Le facteur Maya", éd. Ariane) et qui serait lié aux 260 champs raisonnants qui constituent la totalité des expériences pouvant être éprouvées par l’humain. Il manquait cependant un treizième Kingù pour atteindre ce chiffre (13x20=260) et ce dernier ne tarderait pas à apparaître...
Les 12 Kingù rouges n’agissaient pas de leur propre mouvement ; ils n’étaient pas à l’origine de cette collaboration. Leur action était dirigée par un témoin muet, qui ordonnait dans l’ombre. Seul au loin, sur un trône imposant entouré de néant, j’aperçus un Kingù blanc dont la tête était occupée par un trou noir en lente rotation. A la vision saisissante de ce démiurge ténébreux, s’ajoutèrent des réminiscences d’évènements auxquels cette race aurait participé, trop indistincts cependant pour pouvoir être perçus nettement et relatés ici. Je restai en relation avec ces 13 Kingù durant 24 à 36 heures. Elles vinrent littéralement se superposer à mon existence sur notre plan de perception habituel car, pour des raisons que j’ignore, ma présence était constamment requise là-bas. Le lendemain, je me retrouvai à nouveau dans ce lieu, qui semblait cependant plus dense qu’auparavant. Un sentiment d’inquiétude me gagnait. Le visage occulté par une ample cape gris profond qui leur recouvrait la totalité du corps, 24 Mages noirs réunis en cercle autour d’un globe (évocation probable du globe terrestre) célébraient leur culte mystérieux. Les bras tendus à l’aplomb de cette sphère, les paumes de main lui faisant face, ces êtres psalmodiaient une litanie de maléfices. Nous comprenons que, la recouvrant de noirceurs infinies, c'est ainsi qu'ils envoûtent la Terre. Toujours en retrait, toujours caché, toujours intensément présent, le Kingù blanc était cette fois accompagné d’une femelle, que je distinguai mal dans la pénombre.
C'est le 27 avril 2018 que s’achèvera enfin cet interminable séjour sombre avec les Kingù. Le grand reptiloïde sans visage me remit deux artefacts, dont je compris qu’il s’agissait de "présents" liés à l’accomplissement de cet étrange contrat. Il y avait tout d’abord un bâton d’or richement ouvragé d'une cinquantaine de centimètres, dont les extrémités sont occupées par deux orifices desquels un rayon de lumière vert émeraude émane. Ce bâton que j’apparente à une double épée prit place sur ma colonne vertébrale, les deux pointes situées au niveau des chakras racine et coronal. Contrôlée par le psychisme, cette "épée" est sensée être un instrument d’action et de protection destiné à être employé dans les seuils séparant les différents plans vibratoires. Elle est aussi la clé permettant d’accéder au contenu du cristal-mémoire : le second présent. C’est un grand cristal à la fois translucide et un peu laiteux qui, je le sais distinctement, contient une partie de l’histoire galactique. Compte tenu de leur origine, il convient d’être très prudent à l’égard de ce type de "présents". La vision du démiurge sans nom et des instances de contrôle terrestre (les Mages Noirs) constitue en elle-même un cadeau bien plus précieux que ces objets, dont l’usage peut nous conduire à utiliser les moyens de l’Ombre pour satisfaire des besoins qui pourraient l’être tout autrement et qui vous relient inévitablement aux intentions/fréquence de ceux qui les ont offerts.
Plongée dans le Cristal-Mémoire
L’intégration de ces deux artefacts intervint le jour suivant, hors de toute intention ou de volonté propre. Voici quelques notes prises sur le vif : "La double épée est en moi. Ma tête tourne vite et fort. Je suis profondément, intensément, épuisé. Ça y est, je vois ! Je suis dans le cristal ! Mon corps a disparu, ne reste que ma tête que je peux observer. Je cligne intensément des yeux. Elle tourne dans le cristal et le cristal vibre en elle. Celui-ci est constellé comme de petits pores. Ils contiennent des évènements, des milliers d'évènements que je peux capter. C'est l’histoire galactique, en tout cas une partie, des reptiliens. Ma tête tourne et se retourne dans le cristal, impassible. Elle semble s’imprégner de son contenu. Mes paupières sont traversées de minces éclairs. Je suis les complexes géométriques de cette forme, de ces mémoires liées par de minces filaments dorés. Je suis épuisé, tellement épuisé..." A ce jour et à notre connaissance, ces deux artefacts n’ont été actifs qu’une seule fois, permettant une plongée mémorielle dans "La Bataille des Mères Rouges" les 6, 7 et 8 mai 2018...
Tout débuta donc le dimanche 6 mai à 16h. Sans raison apparente, une sourde lourdeur me prit au ventre avant de s’étendre dans tout le corps. J’étais tétanisé. Ce n'est qu'à 18h que je pus comprendre qu’il s’agissait des Amašutum. Je corporisais d’immenses souffrances leur étant liées. S’écoulant de nulle part, je vis un "mur de sang". J’étais au pied de cette cascade rougeoyante qui se déversait à flots continus. Puis je me perçus de nouveau dans le cristal, au milieu de ces milliers de points dorés reliés entre eux par de minces filaments d’aspect semblable. Je suivais les sentes inconnues de tous ces petits soleils, lorsque des liens se tissèrent entre eux et mon cerveau. L’intensité de la connexion fut telle qu’elle était pratiquement insupportable. Maints évènements affluèrent dans mon esprit titubant. Je ne pus en percevoir clairement aucun, si ce n'est par jets les échos lointains d’une bataille opposant les Amašutum aux noirs Dragons. Totalement immergé. Emotionnellement impliqué. Je la revivais littéralement à travers les yeux et les corps de certains protagonistes ! Dans le chaos et la lutte, je ne trouvais plus mon souffle, il me semblait revivre le dernier instant d’un des belligérants. Intérieurement agité, c’est dans cet état d’angoisse, de fatigue et de stupeur que je m’apprêtais à me coucher lorsqu'une Amašutum à peau noire fit sont apparition. Elle était là, me faisant face simplement. A ce jour, je peux affirmer qu’il s’est agi du contact le plus physique, le plus palpable que j’eus avec ces êtres. Grande (environ 2,5m), la musculature épaisse, elle était revêtue d’une armure venue d’un autre monde. Faite d’or et d’une matière comportant des irisations sombres, elle était parcourue d’arabesques et d’autres signes que je ne distinguais pas clairement. Je pouvais entrevoir ses traits malgré l’imposant casque qu’elle portait. Je la ressentais concrètement à travers mes corps subtils. Une phrase se forma dans mon esprit : "La Bataille des Mères Rouges" ! Elle eut lieu dans la constellation de La Grande Ourse, dans un système planétaire qui gravite autour de l’étoile nommée Phecda ou Gamma Ursae Majoris...
Je peux voir les Amašutum à peau noire revêtues de leurs armures dans un palais composé d’imposants blocs de pierre parfaitement taillés. Le décor est sombre, le moment solennel : elles scellent une sorte de pacte qui précède la bataille. C'est là que je me retrouve dans un tumulte sanglant, profondément agité. Les Amašutum combattent ardemment. A peine ont-elles trempé leurs épées dans la chair, qu’elles accourent pour décapiter d’autres têtes. Les femelles guerrières portent les mêmes déséquilibres que les Dracos qu’elles combattent. Peu de mâles accèdent à leur monde et à leur compagnie. Peut-être que certaines d’entre-elles ont échappé à cette détermination pour s’élever vers une plus haute conception ? Mais la cascade de sang est là et elles n’y sont pas étrangères. Les pertes sont effroyables des deux côtés. On appelle ça un carnage. Je m’endors sur ces visions et me réveille à peu près dans le même état de malaise, enfermé dans ce tourbillon malsain toute la journée. Je porte ces images macabres et cette haine issue des limites congénitales d’une race vaniteuse. Je suis déchiré à l’intérieur. Je refuse de toutes mes forces cette expérience, que je ne peux cependant empêcher. J’assiste aux évènements et je ressens tout : la peur, la colère, la rage aveugle et toutes ces têtes qui tombent encore. Elles m’habitent. Je les corporise. J’ai l’impression de venir d’un monde de ténèbres. Parfois, il me semble perdre l’esprit, car il m’est impossible de mettre de la distance entre ma raison consciente et ces évènements. Toute la journée la colère m’a habité. Toute la journée j’ai goûté ces souffrances. Toute la journée j’ai maudit le ciel d’avoir choisi cette incarnation. Mon rôle : éboueur. Tenter de rééquilibrer et nettoyer ici - donc en les actualisant dans notre dimension d’existence - les tares génétiques et les choix de nos frères. Je suis souillé de leurs propres souillures. Ensanglanté de leur propre sang. Déshonoré de leurs propres œuvres. Et tout cela pourquoi ? Qui pour comprendre cette tâche ingrate et obscure ? Qui ? A des moments, il me semble sombrer à la limite de la déraison. Qui pour comprendre ? Et pourquoi ?
Les Voies de l'Obscur
Je me suis longtemps interrogé sur la présence inhabituelle et fugace de cette Lignée, sur le sens de ces présents. Les rejetant tout d'abord en raison du déséquilibre dans lequel j’étais moi-même tombé par la virulence de ce contact, je les ai longtemps attribués au couple rencontré à cette époque, eux-mêmes engagés dans de semblables accompagnements, et à une sournoise intrusion de leurs acolytes transdimensionnels dans nos vies. Je me trompais cependant. S’il est clair que leur rencontre nous a permis d’actualiser dans notre champ de perception la fréquence Kingù, le reste nous incombait sinon ils ne se seraient pas manifestés. Les artefacts, la vision des hiérarchies de l’obscur, la bataille, tout cela relevait de notre propre engagement. Cette expérimentation avec les Kingù a douloureusement enrichi notre connaissance des collaborations transdimensionnelles ; de l’hybridation d'âmes ("Stupeur et Tremblements !" et "La Proposition Loris"), en passant par des liens plus immédiats sur d’autres plans, aux relations dépendant d’une technologie subtile dont nous ignorons tout : celles-ci sont multiples. Certaines sont parfaitement pacifiées (par exemple avec les amérindiens, les Êtres Bleus de l'intraterre ou le Peuple des Oiseaux) et nous élèvent dans notre présent ; d’autres, celles qui se nouent avec les représentants de l’Ombre, le sont moins. Leur "poids" sensible est dû à la manifestation de leur fréquence de Vie nettement plus dense et aux déséquilibres dont ils sont porteurs (qui s’ajoutent à ceux qui nous incombent). Si nos relations à l’Ombre s’accompagnent de maintes difficultés et embûches en troisième et quatrième dimensions, c’est néanmoins à ce prix que la transformation peut s’opérer, car c’est ici que tout ce joue. La Bataille des Mères Rouges constitue un exemple évident de cette forme d’actualisation.
Voilà la hiérarchie ! Il n’y a que dans l’obscur que l’on peut éprouver la réalité de cette affirmation. La hiérarchie, c’est l’ordre sans tête (le fameux trou noir) détaché de la Lumière - l’ordre sans l’Intention supérieure - ou le désordre constituant son propre ordre de valeurs et de relations dans la stricte soumission de chaque créature. Ordre mâle qui trouve son expression dans le patriarcat d'ici-bas, puisque seul le féminin peut être réceptacle de l’Intention, d’où l’exigence de neutraliser cette reliance par la dégradation et la soumission des femelles : "Quand le dragon vit qu’il avait été précipité sur la terre, il persécuta la femme qui enfanta le fils" (Apocalypse de Saint Jean, 12,13). C'est sans doute pourquoi la femelle Kingù arrive à la fin de ma vision ; on a peine à la distinguer, elle est à proprement parler effacée. C’est à cette condition essentielle - renouvelée d’âge en âge de manière plus ou moins marquée selon les cultures - que se réalise le rêve fou de l’esclavage universel, de l’inféodation des corps et de la possession des esprits sous la guidance discrète mais ferme du Maître voilé. N'en déplaise à beaucoup, toutes les voies occultes, toutes les écoles d'occultisme, toutes les sectes et loges, aboutissent au même endroit : l’idolâtrie du moi et la vénération de l’antique Serpent, ordonnateur silencieux de nos turpitudes. Les structures de notre monde, en cette fin des temps du moins, en sont l’exact reflet. Nos institutions sociales dérivent de l’Ombre, même lorsqu’elles ont été initiées par la Lumière. Tout au plus s’agissait-il de quelques graines radieuses plantées dans un terrain peu fertile qui ont porté les fruits qu’elles ont pu. Ceux-ci ne peuvent se maintenir ici que dans des formes permises, acceptables, et à la condition d’une sévère occultation voire une sévère déviation, pour être admissible, notre conception de la réalité étant au fond trop distante de Sa nature. Certains appellent cela la fausse lumière, mais même la lumière faussée ne peut être suscitée que par la Lumière et l’Ombre ne pourra jamais scier la branche de l’arbre sur laquelle elle repose...
Nous avons beaucoup écrit sur l’équilibre de l’Ombre et de la Lumière, il ne faut cependant pas s’y méprendre : elles n’ont pas la même valeur. L’Ombre est l’expression d’un déséquilibre persistant dans l’expérimentation du libre arbitre, qui se répercute depuis des éons dans différentes vêtures. Elle est transitoire, relative et particulière à notre expérimentation dans cette galaxie. Quoique sa présence soit hautement initiatrice, l’ordre qu’elle institue est purement négatif. La Lumière est Vie. Sans elle, l’Ombre n’existerait pas : de là toutes ses tentatives de s’isoler de la Lumière et de s’ériger en démiurge alternatif pour faire croire à sa primauté. Si vous voulez savoir qui gouverne ce monde (comme d'autres), suivez ces pistes ténébreuses, elles ne trompent jamais. Elles vous mèneront d’abord vers de vieilles histoires qui trouvent souvent leur origine (faute d’autres sources car trop antérieure) au Moyen-Orient aux temps bibliques, à la magie et aux sacrifices humains rendus à Babylone, et à des prêtrises obscures qui ne se sont jamais - jamais ! - interrompues depuis des millénaires. Une théocratie de Mages sombres œuvre sur Terre depuis des temps immémoriaux : elle use de tout moyen pour - c’est son but ultime - supprimer l’idée même de la Lumière et préparer ainsi l’avènement de son Maître. La barbarie de notre temps, la possession des esprits - et bientôt des corps à travers le transhumanisme, les vaccins, les puces etc - ne sont que quelques uns des symptômes de l’achèvement prochain de ce Grand Œuvre plurimillénaire. Aussi, le Conseil des Mages sombres se présente-t-il comme un relais situé sur d’autres plans de conscience (4D), auquel ont accès quelques hauts initiés de l’Ombre à partir de notre réalité et qui a pour fonction d’alimenter, soutenir et coordonner les actions des Fils de l’obscur ici bas. Or, nous avons vu sous la houlette de qui il agissait…
L'OEUF DE L'ESPÉRANCE - LA NOUVELLE LIGNÉE
« Que tes morts revivent ! Que mes cadavres se relèvent ! Réveillez-vous et
tressaillez de joie, habitants de la poussière ! Car ta rosée est une rosée
vivifiante. Et la terre redonnera le jour aux ombres. » (AT, Esaïe, 26.19)
Malgré les monts, malgré les vallées, malgré les obstacles de toute nature qui se dressent sur son passage, la frêle rigole finit toujours par se déverser dans la vaste mer. L’implacable destin nous a ainsi guidés plus loin encore, vers ce rivage inconnu, vers cette destination sans coordonnées, au carrefour de maintes dimensions, dont seule l’âme sait le secret. Ici l’issue rejoint le commencement. Ici les temps se conjuguent au présent. A la confluence de l’Alpha et de l’Omega s’érige désormais une nouvelle géographie, inimaginable. Un éclair rougeoyant a enflammé la joie et, embrasant l’espoir porté par cette longue attente, une race a exulté à l’unisson. Miracle ! Nous sommes le 1er janvier 2020 et tout est justifié. Tout ! Qu'il est mince et lourd à la fois l'espace qui nous sépare de cet été de l’an 2000 au cours duquel Nita reçut en songe ce message qu’elle titra "Le Chemin ou la Quête", celui là même qui en 2007 réactiva ma propre programmation : "Je pars d'un lieu fort ancien tout en vieilles pierres comme un monastère. Et la longue route commence. Sur le chemin, je vis et vois tant de choses souvent douloureuses, mais j'ai beaucoup d'humour heureusement ! Je dois impérativement poursuivre ma quête, quelque chose d'important m'attend. J'arrive enfin dans un lieu à l'ambiance particulière, irréelle, où se tient un petit groupe de femmes et d'hommes en habits de cérémonie. Alors que des cloches sonnent cinq heures du soir (la 5ème dimension ?), une femme que j'assimile à une Prêtresse me dit que l'heure est importante et qu'il faut me mettre en route, c'est urgent ! Elle me somme de ne pas oublier que l'Enfant qui va naître est de grande Lignée et je reçois sa Lignée et son Nom (oubliés au réveil). Elle ajoute que je suis la Sage femme qui doit assister cette naissance, car c'est moi qui lui donnerai son Nom. Et de fait ma présence est indispensable."
Indispensable, oui ! L’homme naît de la femme, car c’est elle qui reçoit et transmet l’Intention, aussi "Le vainqueur de Satan est-il venu de la femme sans aucune participation de l’homme." (Mgr Gaume, Traité du Saint-Esprit, éd. Gaume et Cie, 2ème éd. 1865, p.20). Elle est le véhicule de l’Esprit. Seule la femme, sur ce plan d’existence en tout cas, peut renouveler la Vie. Nita savait, elle n’a jamais failli. Jamais. Elle s’est toujours maintenue dans cette Intention face aux désagréments, face aux attaques de toute sorte dont elle fait l’objet en tant que représentante du féminin sacré - n’oublions pas que nous sommes, hommes ou femmes, programmés pour l’humilier ! – et mes errements répétés. Admirable. Rien ne la détourna de cette promesse. Rien ne la détourna de sa quête. Son être même est l’expression de l’intégrité de la vibration qui l’anime. Elle porte le Feu de l’entier indivisible, qui consume tous ceux qui ne sont pas prêts à le supporter comme il la consume lorsqu’il ne peut pas se déployer. Nulle corruption ne peut se maintenir face à lui, parce qu’il rappelle à l’Ombre la splendeur de son origine et l’indigence de sa condition. Toujours ! On est dans ou hors de Lui. Il est la Voie, le chemin et la demeure. L’Esprit Saint est femelle. Eussions-nous été collectivement prêts pour le recevoir, que nous vivrions dans une autre dimension d’existence. Nita l’a toujours su. Elle a été choisie pour représenter l’unité de l’Être par sa Lignée, qui réside dans une dimension d’existence incompréhensible de nous. Là-bas, l’expérience sensible reflète en permanence les beautés de la Source de Vie ("Retour aux Origines") ; là-bas, l’esprit de Feu est régent de chaque vie...
Fin novembre 2018, les Amašutum porteuses du Feu de Vie se présentent à la Sage femme Nita pour l'informer du dénouement prochain de sa quête. Des rayons rouge pourpre se déploient sous forme d’ondes concentriques de plus en plus amples et investissent tout l’espace de notre habitation et de nos corps. Nous connaissons cette fréquence, mais elle ne s’était plus manifestée depuis de longues années. C’est la couleur qui accompagne l’Isis des origines, Celle que nous avons l’habitude de nommer la Mère Rouge. Parcourue par ces pourpres ondulations et faisant face à Nita, Elle tient entre ses mains une boite dans laquelle se trouve une pierre semblable à de l’or brut qu'elle lui remet. Le lendemain, cette scène se précise avec, en plus des Amašutum, la présence d'un représentant du Peuple des Oiseaux et un représentant Pléiadien. Ces Lignées collaborent sans doute depuis le début à cette œuvre, à laquelle nous avons confusément contribué et qui n'allait plus tarder à se dévoiler totalement. La pierre d’or brut remise à Nita la veille est devenue un œuf imposant et ciselé qui flotte entre elle et l’Isis des origines. Je comprends que Nita a reçu la pierre brute et l’a transmutée en un œuf, porté et couvé dans notre demeure. Trempé dans l'Ombre, ayant subi ses maléfices et ses tentations, il est désormais porté à la Lumière et prêt à éclore. Cette action commune - car il s’agit bien d’une œuvre collective impliquant la participation de maints protagonistes d’ici et d’ailleurs - a eu des effets par delà nos sens, par delà les dimensions et dans tous les temps. Elle a modifié certaines Lignées et rétroagi dans le passé et le futur. Nous ne pouvons encore en mesurer toutes les implications, mais par la médiation des Lyriens, nous voyons cet œuf brillant tel un Soleil, un potentiel nouveau dont la naissance aurait lieu bientôt, remonter de dessous la Terre pour être porté en pleine Lumière.
Lignée Pourpre, Corpus Kiristi et Sang Real
1er janvier 2020, nous nous retrouvons dans une autre dimension. Sur une place de pavés sombres aux jointures luminescentes, un large cercle de Feu bleu et blanc brûle ardemment. Nita est dans le cercle, elle se tient debout à proximité de son centre. J’observe le tableau de l’extérieur lorsque les Lyriens, présents à cette cérémonie, m’invitent à y entrer. Je me place alors à côté de Nita. Elle porte une sublime épée de lumière traversée d’éclairs, qu’elle plante soudain résolument dans le sol. A l’endroit de l’impact émanent des brisures éclatantes qui se déploient dans toutes les directions, dans toutes les dimensions et dans tous les temps. La célébration peut débuter. Une Amašutum s’avance tenant dans ses bras un nouveau-né entouré d’un linge rose poudré. L'oeuf a éclos. Faisant face à Nita, elle nous dit : "Voici l’Enfant de la réconciliation, l’Enfant que vous avez contribué à faire naître." Elle nous Le présente. Il se dégage une grande douceur du nouveau-né, un Enfant mâle dont la vibration est pacifique et pacifiée. Il porte en Lui l’Esprit de Vie et de compassion. Plus loin dans la pénombre, j’aperçois plusieurs Amašutum qui observent Nita avec la plus grande bienveillance et une immense douceur. C'est à cet instant précis de la vision que, dans notre réalité, Nita se souvint de son rêve "Le Chemin ou la Quête" fait vingt ans auparavant ! Vingt ans après, enfin sa signification, enfin sa réalisation : une voie de pacification et de résolution karmique des déséquilibres engendrés a été ouverte pour les Lignées reptiliennes qui le désirent. Voilà l’objet de cette quête qui se matérialisait in fine par cette naissance miraculeuse, à l'instar de l'enfant Jésus dans notre monde...
Plongé dans les profondeurs des ténèbres, l’œuf a été porté à la Lumière. Le Dragon noir est devenu un Dragon blanc, éclairé et initié. A la lisière de l’horizon, je vis alors la trace d'une Race nouvelle qui pouvait désormais s'épanouir. Sur l’arbre complexe des Lignées qui s’imprimait ainsi devant moi, une nouvelle ramification rouge pourpre apparut sur la gauche dans un éclair saisissant. Elle impressionna mon esprit. La cérémonie se poursuivait et je me mis à trembler. Je perçus à nouveau très clairement le cercle de feu bleu et blanc et dans la pénombre, invisible à mes yeux, une vieille connaissance : l’Ušumgal qui avait également participé à ce travail commun ("La Proposition Loris"). Je tremblais encore alors que le cercle tournait désormais dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Cependant que l’Enfant nous était présenté, l’une des Amašutum se saisit de l’épée plantée par Nita, la dégagea du sol et d’un geste sûr me décapita. Ma tête et mon sang furent donnés à manger et à boire à l’Enfant. C'est ainsi qu'Il intégra à son premier repas la mémoire des expérimentations que j'avais vécu jusqu'à ce jour en compagnie du côté obscur de la grande famille reptilienne, en particulier des Ušumgal et des Kingù. Puis l’Amašutum clôtura notre rencontre avec ces mots : "Soyez heureux d'avoir mené à bien cette mission."
Le corps et le sang de Loris (comme le pain et le vin du Rédempteur) ont été mangés et bus toute la nuit. Son corps a été dépecé et ses membres distribués aux différents représentants des races, avec lesquelles nous étions en relation et qui s'étaient manifestées dans notre dimension pour assister à cet évènement et se donner une chance d’évolution. Dans ce décor sombre, Loris est l’objet d'un meurtre rituel de haute vibration car son corps porte la marque de la rédemption : il a porté le démon et avec le démon est entré en paix dans une voie d’évolution. Le corps et le sang (information génétique et vibratoire) se trouvent ainsi offerts permettant la transmutation. Tout le mystère chrétien réside ici, mais il faut le prendre à un tout autre niveau d’explication. Les Sinumun (le peuple amérindien) ont hérité d’un bras ; l’Enfant de la tête ; le Peuple des Oiseaux, les féroces Kingù et les intraterrestres bleus, d'autres membres. Certaines races n’ont pas accès à cette chair, bien qu'elles assistent à l'évènement. Ces Lignées ou êtres n'ont pas accès à cette information, soit que cela ne leur est pas accessible à leur degré d’évolution, soit que cela n'est pas nécessaire pour elles. Nous notons également la présence de deux Êtres qui voyagent en couple. Il semble que ce soient des voyageurs interdimensionnels comme nous. Leur forme est évanescente, ils semblent constitués de fines particules semblables à du sable constamment en mouvement, se faisant et se défaisant au gré de leur déplacement. Leur visage est blême et un peu inquiétant. Dans cette arène où ce matin nous fut présenté l’Enfant, un immense corbeau noir apparut dont la tête redoutable dévisageait Loris. Il se transforma en douze corbeaux de taille plus modeste qui prirent un membre et récupérèrent une partie de l’énergie de ses restes. Les douze corbeaux noirs devinrent alors d'un blanc immaculé, gardant cependant la tête noire et un bec or (alchimie de l'Ombre à la Lumière). Puis ces douze messagers s’élancèrent dans les douze directions (comme le cadran d'une montre) pour apporter l'énergie/information de cette transmutation...
LE NOM EST DONNÉ - LA BOUCLE EST BOUCLÉE !
26 aout 2020. Tout commence par une vision des Amašutum, telles qu'elles nous étaient apparues lors de la Bataille des Mères Rouges : en armures d'or avec des irisations plus sombres, mais sans le casque. Elles sont plusieurs et, au milieu d'elles, Nita dans sa forme humaine actuelle tient dans ses mains une petite boite en bois toute simple dans laquelle repose un œuf d'or. Elles avancent ensemble vers une pyramide entourée de nombreux êtres, où doit se dérouler une célébration, une consécration, un rite important. Cette pyramide ne se situe pas sur Terre, mais dans une autre dimension et une autre sphère de conscience. Les Amašutum qui accompagnent Nita sont très grandes (entre 2.5 mètres et 3 mètres) et massives, aux écailles noir-marron. Elles nous demandent de nous caler sur leur fréquence car la dernière étape de l'œuvre durera trois jours, durant lesquels plusieurs phases auront lieu. Elles s'apprêtent à entrer ensemble dans la pyramide et l'on parle d'un Nom à donner, d'un œuf à consacrer. Tout autour de la pyramide, plusieurs représentants des différentes Lignées reptiliennes sont présents, ce sont plutôt des femelles mais il y a aussi des mâles. Nous n'arrivons pas bien à les distinguer, mais ils sont là en nombre, en tout cas leur intention est en nombre pour assister à cet évènement. Les Pléiadiens et le Peuple des Oiseaux assistent aussi à la cérémonie. Nous ne savons pas si leurs représentants sont physiquement là, mais nous les ressentons clairement présents à cet évènement auquel ils ont contribué par leur médiation sur d'autres plans.
Deux Gardiennes veillent sur la porte de la pyramide avec deux colonnes d'Amašutum postées à droite et à gauche. Elles sont casquées, portent des armures très brillantes et un fanion à deux pointes rouge profond bordé d'un liseré or représentant leur Lignée. Une grande colonne de Lumière blanche traverse la pyramide, une intense énergie portant l'intention des races et des êtres qui ont été partie prenante de cette aventure ainsi que la mémoire de la race reptilienne qui est là présente. Mémoire longue et importante. C'est alors qu'une Amašutum trace à notre intention avec son doigt un cercle qui se transforme en un éclair blanc qui tourne. On nous dit que la boucle est bouclée et on nous remercie pour la mission que nous avons accomplie. Nous pouvons maintenant voir l'Enfant porté par Sa mère ou une génitrice Gina'abul. Elle est de forme reptilienne et l'Enfant a des écailles beaucoup plus fines qu'elle. Est-ce symbolique ? Nous Le visualisons en tout cas de couleur pourpre. On nous dit que la cérémonie est une sorte de baptême durant lequel l'Enfant sera consacré dans l'Esprit et par l'Esprit. Nita et les Amašutum qui l'accompagnent entrent dans la pyramide et se dirigent vers une chambre plutôt sombre éclairée de flambeaux, un peu comme la chambre du roi ou de la reine, en tout cas le cœur de la pyramide. Nita fait face à la mère de l'Enfant, Sa génitrice de chair. Elle est grande avec une peau qui tire sur le vert et un regard très doux, très aimant. Elle porte un habit de cérémonie, qui semble être en tissu avec un grand voile plutôt bleu (parfois blanc suivant les reflets de la pièce sombre) qui la recouvre entièrement laissant libre son visage. Elle tient dans ses mains l'Enfant nu dans un linge blanc. Il a une peau entre le rose et le rouge, une couleur soutenue, et des traits qui ne sont pas totalement reptiliens, en tout cas beaucoup moins que ceux des Amašutum et des Mères. Nita a dans les mains la boite contenant l'œuf d'or extrêmement brillant. C'est comme si deux génitrices se rencontraient, l'une de la chair, l'autre de l'Esprit représenté par cet œuf apportant une part de cet acquis. Elles se font face.
27 août 2020, la scène reprend là où elle s'était interrompue la veille. Nita est dans la pyramide accompagnée de cinq à six grandes prêtresses et elle fait face à l'Amašutum. Toutes deux lèvent les mains au ciel en direction de la pointe de la pyramide et l'Enfant s'élève au-dessus de leurs bras, flottant entre elles au-dessus de la pièce. Un grand rayon de Lumière descend. Nous sentons qu'il y a aussi des énergies qui viennent du bas mais nous n'arrivons pas à les identifier. L'Enfant est pris dans ce grand rayon de Lumière très blanc, très chatoyant, qui L'enseigne de toute sa connaissance. Nous voyons maintenant la pyramide de l'extérieur et le rayon de Lumière qui s'expanse tout autour illumine d'or son sommet et, descendant plus bas sur les pentes, se change en une Lumière blanche et dorée qui pulse de plus en plus fort. Tous ceux qui en bas assistent à la cérémonie se mettent à l'unisson de cette vibration. Un grand oiseau semblable à une Colombe, très doux et d'une grande blancheur, descend le long de cette colonne de Lumière et pénètre l'Enfant. Tout comme Yeshoua, Il est baptisé par l'Esprit Saint qui descend en lui. Nous ressentons dans notre réalité une forte effusion d'énergie. Au sein de la pyramide baignée de Lumière, Nita prend dans ses bras l'Enfant qui est en train de recevoir le Kiristi. A l'instar des initiations qu'elle pratiquait en tant que grande prêtresse d'Isis en des temps lointains, elle L'approche de sa bouche et Lui souffle sur le troisième œil, Lui donnant ainsi le Nom qui est le Sien. La cérémonie terminée, Nita et les Amašutum sortent de la pyramide et l'Enfant est présenté à la foule. C'est un moment de grande célébration accompagné d'une joie très paisible.
28 aout 2020, des révélations nous sont données concernant notre implication à cette œuvre. Cela débute par une vision de nous deux dans la pyramide où l'Enfant a été baptisé. Nous n'avons pas le même âge. Loris fait face à Nita adolescente, entre 13 et 17 ans environ, lui-même adolescent. Derrière elle l'Amašutum prend place et derrière Loris l'Ušumgal, ou en tout cas un représentant de cette Lignée mâle. Derrière eux encore, Hawk-Eye sous sa forme d'Aigle représentant le Peuple des Oiseaux comprend dans son énergie l'Amašutum et Nita, alors que du côté de Loris un représentant du Peuple de l'Eau le relie à l'Ušumgal. Il y a un petit espace lumineux entre nous deux et nous nous tenons la main. Nous ne sommes pas qu'adolescents, mais aussi adultes et bien plus âgés. Si tous les âges sont représentés, c'est néanmoins à l'adolescence que cette part du mandat a commencé à s'exprimer en nous. Au fond de la pièce où nous nous trouvons, le mur semble être fait de deux pans comme pour les deux tables de la Loi : un du côté de Nita et l'autre de Loris. De chaque côté, des lettres en caractère d'or se mettent à s'écrire en s'illuminant comme un long discours. Voici le Pacte auquel nous avons prêté allégeance ! Ce "contrat" en lettres d'or représente l'accord spirituel entre les représentants des différentes Lignées concernées et la programmation génétique établie aux fins de cette oeuvre. La scène s'ouvre, le Pacte est conclu. Ce cycle d'expérimentations s'est clôturé avec le baptême de l'Enfant et nous voyons une nouvelle voie se dessiner. Nous sommes toujours dans la Salle du Trône de la pyramide avec une compagnie d'Amašutum devant nous. Nous leur faisons face et elles s'inclinent en signe de reconnaissance par rapport à la mission qui a été menée. Une très grande nuée d'Oiseaux du Peuple des Oiseaux volent au-dessus de la pyramide au soleil couchant. C'est ainsi qu'Ils nous montrent que leur Esprit est bien présent et qu'Ils ont contribué à cette œuvre commune avec la Lignée femelle Amašutum, qui en est véritablement le chef d'orchestre.
EPILOGUE : ONE WORLD !
"Nous vous avons toujours suivis, nous vous avons toujours guidés, nous vous avons toujours gardés, bien que nous n'ayons jamais pu être vraiment présentes à vos côtés compte tenu de la nature de la mission que vous comprenez maintenant. Nous vous envoyons tout notre Amour et exprimons toute notre gratitude pour la mission qui a été réalisée et qui est si importante pour notre monde, votre monde et bien d'autres. Une nouvelle voie et une nouvelle expérimentation d'une tout autre nature sont en gestation et vous attendent." (Message des Amašutum le 28/08/2020)
"Votre vie en ce lieu est achevée, la mission est accomplie. C'est une réussite. Toutes les énergies qui devaient être engrammées dans l'Enfant ont bien été reçues et transmutées. Cela changera beaucoup de choses sur d'autres plans comme sur le vôtre. C'est un chapitre qui se clôt. Notre collaboration prendra de nouvelles formes désormais sur le chemin que vous allez emprunter." (Message du représentant du Peuple des Oiseaux le 29/08/2020)
Nous apprenons à être des créateurs conscients et, pour ce faire, nous passons par différents états et mondes avant d'y arriver, chacun selon sa Lignée et son mandat particulier. Tout cela se joue et s'acte en ce monde et, quoiqu'en pensent beaucoup, nous n'avons pas à fuir ou à lutter contre cette matrice, mais à œuvrer en elle, avec elle et à-travers elle ! Noir et blanc, mâle et femelle, Ombre et Lumière, victime et bourreau, sont indissociables et se reflètent, se révèlent. Si l'un disparaît, l'autre aussi. Si l'un mute, l'autre aussi. Nous ne tombons ni ne nous élevons seuls ! Jamais ! C'est tout un ensemble qui participe à nos chutes comme à nos envols. C'est donc ensemble que nous passerons ou non ! Avec toutes nos parts, tous nos moi-parallèles, reconnus et unifiés. Nous ne pourrons en laisser un seul derrière ! Car nous sommes un Tout, un ensemble indivisible : "Tous pour Un et Un pour Tous !" Nous sommes des ponts intemporels, des lieux de passage soumis à tous les vents, à toutes les énergies dans lesquelles nous baignons à chaque inspir. Nous sommes cette croix : pieds reliés à la Terre et tête au Ciel, les deux bras grands ouverts offrant son cœur flamboyant à la Vie-Une. Nous sommes Le Fol du Tarot, funambule entre les mondes et les dimensions, et l'arcane du Pape sur la Terre : "Je suis avant tout médiateur de moi-même. Entre ma nature spirituelle sublime et mon humanité la plus instinctive, j'ai choisi d'être le lieu où la relation s'opère. Je suis au service de cette communication entre le bas et le haut, ma mission est d'unir les apparents opposés. Un pont n'est pas une patrie : ce n'est qu'un lieu de passage. Il permet la circulation des énergies créatrices de ce phénomène magnifiquement illusoire qu'on appelle l'existence. Ce n'est pas en m'isolant, c'est en empruntant tous les chemins que je communique la bonne nouvelle. [...] Il y a en moi le même ordre que dans l'univers. Je suis un vaisseau vide, sans forme, qui transporte la lumière là où le vent le pousse. Je me place entre ciel et terre [...]. C'est par moi que la chair monte vers l'esprit pour éclater en un feu d'artifice sublime. C'est par moi que le troupeau des énergies angéliques descend vers la froideur de la matière pour s'y dissoudre en ondes de chaleur aimante. [...]" (Alejandro Jodorowsky, La Voie du Tarot, p.166)
De l’éclair jaillit une Lumière nouvelle. L’espoir est réalisé ! L’attente comblée ! Un espoir à la mesure de l’immensité de Ses Œuvres. Celles du Toujours Présent, dont l’Intention palpite entre mille négations inaccessibles aux exilés de cette province retirée du Ciel. Œuvres dont nous ne savons rien, mais dont nous commençons seulement à pressentir la perfection. La Source de Vie s’écoule entre les mondes. Dans Sa clarté impassible, Elle ordonne tout mouvement, soutient toute joie, console toute peine. Nous n’avons jamais rien su ni compris en vérité. Maintenant que nos yeux se décillent, nous voyons Sa beauté se frayer un chemin dans ce silence noir et tenace, Sa grâce transcender ces territoires hostiles et le miracle se produire dans le tumulte. Nul ne s’y soustrait, même les peaux d’écailles. Nous avons lutté contre la douleur de cet isolement amer et combattu l’abjection issue de ces cieux inconnus. En vain, car Il ne connaît que la Paix. Traversés par les ténèbres, tant de nuits agitées nous avons hurlé et nous sommes révoltés. En vain, car Il ne connaît que la Justice. Non vraiment, nous n’avions pas éprouvé Sa Science. Elle n’est pas à la mesure de l’Homme. Jamais. Nous sommes la poussière de Son ombre. L'écume bruissante à la frange de Ses océans. Le pigment émerveillé déposé sur Son tableau. Œuvre toujours recommencée, toujours parfaite, toujours riante, qui mêle l’improbable à l’impossible, le beau au malséant. Inaccessible expression de Sa nature : le Don. Nous avions oublié la leçon : la peine est la promesse qu’Il nous a faite de Le retrouver, plus près. Nous, les Hôtes divins recouverts de peau, ouvrons les bras. Silence ! En contemplation de Sa miséricorde. Silence ! Écoutez la vaguelette s’abîmer au cœur de l’océan serein…
« Et les étoiles vinrent célébrer l’arrivée de Ce témoin de l’impossible alliance.
Chacune Lui fit présent de son éclat, L’enveloppant d'une prodigieuse effusion colorée.
C'est ainsi que le Fils de l’UN, initié au secret des étoiles, revêtit le Pourpre.
La face radieuse, Il était désormais prêt à entamer Sa quête pour la Paix des mondes… »
(Nita-Loris le 27 septembre 2020)