« On se prend souvent pour quelqu'un, alors qu'au fond on est plusieurs ! »
(Raymond Devos)
Les annales (archives, chroniques) akashiques sont la mémoire cosmique de toute l'histoire de notre monde depuis sa création. Elles sont situées dans l'Akasha (ou Ether) et sont souvent symbolisées telle une immense bibliothèque/base de données.
Les Moi et le Soi. Chaque individu ou conscience incarnée (le Moi) constitue l'un des multiples fragments ou fractales du Soi s’éprouvant dans une matrice particulière de perception (ou monde). Ces projections, insérées dans différents systèmes d'espace-temps, sont ce que nous appelons les Moi (parallèles). Le Soi est une sorte d'âme-groupe, dont la conscience se fragmente pour s'incarner en de multiples existences individuelles, expérimentant simultanément leur propre réalité dans des dimensions et espace-temps différents. Il peut arriver, lorsque le mandat le nécessite, que deux ou plusieurs de ces Moi se rencontrent pour œuvrer dans une même réalité. Chaque existence est en général ignorante des autres (tant que la conscience n'évolue pas) et a sa vie propre, mais toutes servent le dessein du Soi et prennent leur source dans Sa conscience globale d'où elles ont été émises. Le Soi est le Dieu de Ses vies, le "Notre Père qui êtes en nos Cieux" !
LES RÉVÉLATIONS DU NEB-ÂNKH
En Égypte ancienne, le Sarcophage est nommé "Neb ânkh", ce qui en traduction littérale signifie "Maître de la Vie" ; sa forme est symbolisée par une barque. (Source Wikipédia)
"Les Révélations du Neb-Ankh" rendent compte de deux années de "canalisations", de 2012 à 2014, expérimentées au sein de notre sarcophage-habitat ("Le Sarcophage d'Anubis, une Onde de Forme"). Ces visions n’ont pas été vécues de façon continue mais par séquences, sur de brèves et intenses périodes. Elles étaient entrecoupées de longues interruptions, au cours desquelles nous intégrions les informations communiquées. "Les Annales Akashiques s'ouvrent", "L'Appel de l'Intraterre" et "Shamballa, l'Eclatante Cité !" reposent sur la cohérence trouvée à ces percées du Soi, qui font partie de notre trame transdimensionnelle propre. Très souvent du reste, ces données étaient fondues à d’autres informations traitées précédemment. C'est au cours de ces années que nous avons progressivement basculé dans ce qu’il convient d’appeler "le vécu transdimensionnel". Ou perception et acquisition, dans la conscience et au quotidien, des multiples aspects de la vie du Soi. Le terme transdimensionnel traduit l’idée suivant laquelle, au-delà et au-travers de notre système de réalité, se joue un ensemble de relations avec d’autres manifestations de la Vie influençant notre parcours sur Terre. Ce terme sera préféré à celui de multidimensionnel, parce qu’il permet d’insister sur la qualité de ces relations plus que sur leur nombre. Il reflète mieux les liaisons, collaborations, actions et rétroactions réciproques existant entre les différentes projections personnalisées du Soi dans une matrice de réalité passée, présente ou future, que l’on nomme les Moi. C’est-à-dire vous et nous !
Aussi intenses qu’elles aient pu nous paraître au moment où elles furent éprouvées, ces percées dans d’autres réalités ne représentent qu’un aperçu (ou plutôt une ouverture) vers un mode de perception, qui s’est depuis élargi et affiné pour s’établir complètement dans notre quotidien. Elles n’ont constitué qu’un premier pas – essentiel – vers une nouvelle et plus profonde compréhension de la réalité. En nous permettant de rompre avec le regard habitué à n’envisager qu’un aspect très limité (parce qu’unidimensionnel) du mouvement de la Vie, elles nous ont accoutumés à la présence vibrante d’autres manifestations de vie dans d’autres densités. Ces ouvertures incontrôlables contribuèrent puissamment à la dépersonnalisation du Moi, ce qui est propre au vécu transdimensionnel. Si ces fenêtres ouvertes sur les vies de notre conscience multidimensionnelle participèrent à notre transformation intérieure – fréquentielle faudrait-il dire -, elles n’eurent pas la même portée pour Nita et moi étant donné notre différentiel d’expérimentation. Ce que je vécus telle une bouleversante révolution parfois à la limite de l’insupportable, Nita l’appréhenda comme un approfondissement de son regard sur la Vie. Il s’agissait pour elle d’embrasser d'un œil neuf la cohérence d’ensemble d’un puzzle inachevé, afin de parfaire la compréhension de sa trame "personnelle". Nita est née avec une part consciente de mémoire du Soi et elle eut très tôt accès, et de différentes façons, à plusieurs existences parallèles dans lesquelles il lui était naturel d’évoluer, ce longtemps avant notre rencontre. Son témoignage permettra d’illustrer la multiplicité des voies, que la Vie (ou le Soi) prend pour aller à la rencontre de Ses créations (les Moi).
Cinq années ont passé depuis ces premières manifestations. Cela nous semble avoir appartenu à une autre existence, tant la conception de notre "réalité" personnelle s’est modifiée. Et. Avec elle. Tout ce qui accompagne l’expérience humaine ordinaire (comme la perception du temps), bouleversant complètement les données constitutives de notre rapport au monde et aux autres : soit notre identité ! En bref, nous nous envisageons de moins en moins comme des entités humaines individualisées. Evidemment. Nous étions alors loin de nous douter de la possibilité même d’une telle évolution ! Notre outil conceptuel étant différent de ce qu’il est aujourd'hui, les communications issues du Soi ou de certains Moi-parallèles étaient en quelque sorte filtrées, adaptées à nos capacités d’entendement. Parce qu’une même réalité vibratoire n’est pas - comme c’est le cas des rêves - véhiculée de la même manière selon la culture du récepteur. Pour être décodés, ces enseignements passent par l'outil de référencement qu'est le mental. Ce dernier n'étant qu'un système de programmation informationnel que nous renseignons (tel Wikipédia sur Internet) au fur et à mesure de nos expérimentations (intégrées ou non, valides ou non, réelles ou imaginaires), afin qu'il nous restitue ces données à l'occasion. Ce qu'il ne manquera pas de faire, fort de notre conviction ! Notre compréhension repose donc sur un système référentiel qui nous est propre et, heureusement, évolutif ! C'est dire la nécessité de se débarrasser d'idées et croyances, afin de pouvoir aborder de nouveaux concepts issus d'autres espaces de réalité et d'existence !
Nous avions déjà fait le deuil des thématiques de la mouvance New-Age, afin de privilégier la voie des enseignements issus de notre propre intériorité. Néanmoins. Elles constituèrent encore un temps un ensemble de références, lorsqu'en 2012 débutèrent ces transmissions. Sans exclure qu'elles aient pu être des tentatives de perturbation du complexe prédateur (l'Ombre ou les Forces involutives), certaines "canalisations" s’appuyèrent donc sur ces références afin de faciliter l’intégration d’informations dont la valeur réelle ne se révélerait que bien plus tard. D’autres percées dans le Soi nous ont en revanche été livrées brut de décoffrage. Ce furent les plus bouleversantes, voire les plus difficiles à accepter, car rien dans notre expérience de cette réalité de troisième dimension ne nous y prépare vraiment. Il nous est parfois simplement arrivé de les rejeter, comme ce fut le cas avec les entités reptiliennes involutives, leur présence ou la fréquence qu’elles véhiculaient étant insoutenable. Pour ma part (Loris), il fallut de longues années pour accepter les conséquences découlant de ces premières rencontres. Car c’est une chose de l’envisager intellectuellement et même d’en être certain, c’en est une autre de le vivre dans son corps ! Percevoir en soi une forme d’être et de compréhension tout à fait étrangère à celle que l’on admet habituellement est une révolution. Que dis-je, un tsunami ! Et certes l’âme le sait ! Mais encore faut-il habituer l’humain et l’in-former (littéralement "le mettre en forme"). C’est la raison pour laquelle ce processus est progressif, adapté au potentiel de notre psychisme et aux capacités de notre corps tel qu’il a été génétiquement programmé.
LES ANNALES AKASHIQUES S'OUVRENT !
2012. Nous sommes en plein cœur de l'été. Il est presque minuit et nous sommes couchés. J'ai à peine le temps de dire à Nita de prendre le dictaphone (toujours près de nous), que je me retrouve projeté dans une bibliothèque immense. Infinie ! Il y a des millions et des millions de livres sur des millions d'étagères, et dans ces livres des millions et des millions d'expérimentations ! Nous ne nous attendions nullement à une telle chose et nous sommes tous deux sidérés. Car nous comprenons immédiatement qu'il s'agit de la représentation de ce que l'on nomme "les annales akashiques", dont on nous dit que nous pouvons désormais aller y puiser des informations. Nita demande néanmoins s'il y a des limites quant à cette "libre consultation". Nous recevons qu'à partir du moment où nous pouvons le faire, nous sommes nos seuls maîtres et que, de toute façon, seules nous seront disponibles les informations utiles à notre mandat. Il nous est aussi dit que la reconnexion à toutes les incarnations nécessaires à notre expérimentation actuelle se ferait tout à fait naturellement, au moment opportun. Mais. Il nous faudra auparavant nous entraîner, ajoute-t-on, car les connexions très intenses que nous vivons depuis quelques jours ne sont en fait qu'une sorte d'exercice ! Nous devons d'abord en prendre l'habitude, puis acquérir de l'expérience, car les énergies qui approchent sont infiniment intenses - nous dit-on - et nous devons les expérimenter progressivement afin de les recevoir au plus près de leur fréquence.
Nous sommes les Gardiens terrestres de ce lieu et de la structure qui est en train d'être mise en place avec notre concours ("Le Sarcophage d'Anubis, une Onde de Forme - Le Sarcophage structure cristalline"). Ils forment le support de ce que nous sommes temporairement venus faire dans cette région. Qui plus est, de par ses qualités vibratoires, ce lieu-onde-de-forme doit nous permettre de corporiser les Moi-parallèles comptant pour cette expérience. Ce ne seront que des mémoires conséquentes, ceci afin d'actualiser la connaissance utile et nécessaire au rôle que nous sommes appelés à jouer dans cette matrice et en ce temps. Comme déjà explicité, ce que nous recevons est plus souvent de l'ordre de l'imprégnation énergétique que d'une réponse télépathique. Nous traduisons ensuite au plus juste pour une meilleure compréhension. Quant à savoir d'où nous provenaient ces "canalisations", qu'elles soient tantôt de notre Soi, de nos Moi-parallèles ou des Entités avec lesquelles nous étions en contact, nous n'étions sûrs de rien en vérité ! Nita étant (et à raison !) de nature circonspecte, nous prîmes l'habitude d'une attitude neutre, restant à l'écoute des signes et de nos ressentis. Nous notions les informations puis les mettions de côté, laissant ainsi le temps (et notre attention) se charger de nous montrer leur validité ou non. Et cela a toujours marché !
Le Soi nous murmure sans cesse. C'est parfois un souffle imperceptible, parfois un élan irrésistible. Mais. Absorbés par notre sujétion à la matrice, induits en erreur par nos croyances, ignorants sous le joug de notre mental, cherchant en tous sens la réponse à nos questions, nous ne l'entendons pas. Pourtant. Que cela soit dans la vie diurne (le quotidien) ou la vie nocturne (les "rêves"), nous recevons toutes les informations nécessaires à notre chemin et mandat. Sans cesse ! Mais nous ne l'écoutons pas. Mais nous ne le voyons pas. Parce que tout est fait pour que nous n'y croyions pas. Nous portons et incarnons tant de mémoires parallèles ! Et. Que nous en ayons conscience ou non. Elles se réactivent lors d'une rencontre, un fait divers ou autre. Et cela nous prend de cours. Toujours ! Et cela nous bouleverse. Toujours ! Mais cela nous changera. Pour toujours ! Et c'est parce que nous apprenons à être à l'écoute de ce murmure, que peu à peu il devient plus audible et quotidien. Peut-être un jour deviendra-t-il enfin une symphonie, dont nous entonnerons les notes de concert. Alors. Peut-être bien. Que demain nous danserons ! Que demain nous chanterons ! Que la Vie est un Festin, dont nous avons largement notre part ! Mais avant de danser et de chanter. Va falloir aller voir tous ces Moi, qui sont autant de Voies, nous contant l'histoire du Soi. L’autre face de nos autres visages. Toujours les nôtres. Ouvrons donc ensemble cette Porte. Soulevons le voile de la Papesse. Et laissez-nous vous conter ces autres réalités, à travers de notre mémoire le témoignage …
LES MOI-PARALLELES DE NITA
Il se fait tard ce soir, Ô ma Mémoire ! Tard de trop de Vies et de rides, ah les gueuses les perfides ! Fallait-il qu'autant tu me taraudes, pour que de toi enfin je m'accommode ? Ô Mémoire si seulement je t'avais perdue ! Mais de toi toujours je me suis souvenue ! J'ai tant marché. Sur tant de Mondes et de chemins. Ô je me souviens. A cinq ans comme à seize ans, on est encore un enfant. Pourtant. Comme il fut lourd déjà le poids des ans, le poids du temps. Celui d'autres temps. D'il y avait tant de temps ! Ô tant de temps ! Que j'en ai gardé cette lassitude, de vivre sous la même latitude. Le sentiment du frère qui a tant arpenté la même terre, qu'il en connaît le moindre buisson le moindre frisson. Et dont les pieds dans les empreintes, ficèlent la mortelle étreinte... "Ces autres tous ces autres, qui sont-ils, où vont-ils, où sont les miens ? Ici rien n'a changé, alors je feins et je me tais. Car de vous je n'apprends plus rien, assiste aux mêmes refrains. Que suis-je encore venue faire ici, quel est le but de cette nouvelle vie ? Mais Dieu pourquoi ? Qu'attends-tu donc de moi ? Chaque jour Tu me tortures. Pour qu'à nouveau cette vie j'endure. Tous ces appâts cette dorure, c'est mon trépas et ça m'emmure. Car ce point si pur tout cet azur, c'est ce que je suis entre ces murs ! C'est Toi que je Veux ! Sur Toi seul que se portent mes yeux ! Et je ne sais Rien de Toi, mais je ne suis Rien sans Toi. Alors je T'appelle, je veux Rentrer ! Mais Tu me morcelles, et je Te Hais ! Si Tu ne viens pas me chercher, je Te préviens je mourrai !"
C'est ainsi que se posèrent à nouveau mes pas sur cette Terre, que de toute évidence j'étais fort lasse de fouler ! Heureusement, du plus loin que remonte ma mémoire j'ai rêvé ! Aux alentours de quatorze ans, je commençai à recevoir de nombreuses informations (dont j'ai toujours les notes), par cycles et pour la grande majorité d'entre elles la nuit. J'avais deux vies dans deux mondes différents et pas un seul instant je ne doutai de cette autre réalité. Qui fut vitale et prit de suite beaucoup de place. Je n'étais plus prisonnière de ce corps, de cette densité ! Et j'y trouvais le souffle nécessaire pour vivre dans ce monde, où j'évoluais en apnée. S'il m'était naturel de mener cette double existence, il me fallut cependant la porter seule. Toute cette mémoire avait un prix : un profond sentiment de solitude parmi les Hommes. Et ce fut vécu tel un bien lourd tribut. Ô cette forme humaine ! Unique, prévisible et restrictive, à laquelle je ne portais pas grand intérêt ! L'humanité m'ennuyait. Mortellement ! Les Hommes m'étaient insupportables de par leur vanité, violence et étroitesse d'esprit. Tout ici était si petit ! Et moi j'étais si large ! Ô bien trop petit pour une telle vastitude ! Heureusement il y avait la Terre toute en rondeur, malgré sa pesanteur. Ce Joyau de couleurs et de senteurs, ah mais quelle saveur ! Et quelle déconvenue de ne pouvoir changer de forme ! J'étais un être hybride, un métamorphe (être ayant la capacité de modifier son apparence physique) et j'étais prisonnier !
C'est donc nuit après nuit que je me connectais à bien d'autres Moi, sous d'autres époques d'autres latitudes. Où j'étais femme et homme. Parfois ni l'un ni l'autre. A l'aube de chaque jour, je ramenais nombre de visions, souvenirs et sensations de mes virées nocturnes. Temples blancs s'écroulant, fins de mondes, pyramides, mondes souterrains, manuscrits secrets et grottes discrètes abritant des initiés. Dans des vaisseaux j'ai survolé cette Terre, bien différente de ce que nous en connaissons aujourd'hui. Je semblais avoir une connaissance que Nita n'a pas. Sur Mu, l'Atlantide, Thulé, Andromède ou le Bâton de Vie. La magie était quasi omniprésente sur ce plan, où j'évoluais avec de fidèles compagnons à mes côtés, de nature animale il va sans dire. Tous ces Êtres ont, pour ma plus grande joie, peuplé mes nuits et mes années. Si nous les connaissons pour certains à travers nos mythes et légendes, je puis vous assurer qu'ils sont bien réels. Ne vous y méprenez pas, nos contes sont vrais, quoique peu ou prou déformés ! Les souvenirs récurrents les plus prégnants, parce que porteurs de ma fréquence originelle, concernaient des Moi essénien et amérindien. C'est donc d'eux dont je témoignerai ci-après.
Dans ces autres dimensions m'étaient familiers des êtres bien différents de nous ! Parfois humanoïdes. Parfois non. C'était comme retrouver des amis de longue date ou de vieilles relations. On en ressent beaucoup de joie ! J'aimais les Faunes (créatures dites champêtres avec un torse humain, des oreilles pointues, des pieds et des cornes de chèvre), alors même qu'ils semblaient n'être pas du tout appréciés sur le plan où nous nous trouvions. Je remarquai que c'était souvent le cas avec les êtres hybrides, rejetés au vu de leur condition. Je ne pouvais le comprendre ! Car ils sont très intelligents, fins et sensibles, et c'est un réel plaisir de les côtoyer. Il y avait les "Hommes-Lion", au visage léonin si particulier, qui dégageaient une puissante présence. A l'instar des "Hommes-Oiseau" ("Retour aux Origines...", "La Grande Reconnexion !" et "La Porte des Etoiles"), ils m'accompagnaient souvent sous leur forme animale. Il y eut aussi des Êtres humanoïdes mi-aquatiques d'une grande conscience et d'une fine sensibilité. Tout comme eux, j'évoluais dans un monde mi-air/mi-eau (qu'apparemment je connaissais) et je garde une mémoire prégnante de la façon dont cet autre corps que j'avais captait uniquement les molécules d'oxygène contenues dans ce milieu. Un clin d'œil de ma vie présente : je ne peux évoluer dans la mer que telle une sole, ventre contre sable ! Est-ce pour cela que j'en ai gardé les pieds palmés ?
"Myriam" ou l'Histoire codifiée...
" Je suis rentré dans tes mémoires. La vision est d'une clarté ! Je peux voir tous les détails. Je te vois. Tu es dans le désert, ou un endroit désertique, c'est en Palestine, en ce temps là, et tu marches dans Ses pas. Tu es une femme. Vous marchez. Vous êtes plusieurs. Il trace le chemin et vous êtes derrière Lui. Je L'entends, Il parle une langue que je reconnais comme l'araméen ou l'hébreux. Il y a une telle intensité qui émane de Cet Être ! Je Le vois. Je Le vois dans ton regard. Il a les yeux tellement brillants ! Ses yeux sont des portes ouvertes sur l'Eternel. Il dispense Son enseignement. C'est la nuit, il fait frais au dehors. Vous êtes autour d'un feu, Il vous fait face et Il parle. Il parle la langue du Divin, de tout l'Amour qui nous unit, de tout l'Amour à cette planète. Il Est l'Emanation la plus parfaite de l'Essence. C'est Le Régisseur du monde. Il sublime les 12 Rayons ! On dit que la connaissance de ton existence en Palestine, en Israël, dans cette partie du monde en ce temps là, va t'être révélée. Tu trouveras la réponse à toutes tes interrogations. Je vois des noces au pays de Canaan. Il y a une montagne et un cortège qui est sur la route qui longe cette montagne, qui est bordée d'une rivière. C'est un pays sec et on me parle de noces au pays de Canaan. C'est cette image que je vois et l'explication ne m'est pas donnée, c'est un flash qui provient de cette vie. "
Telle fut la vision de Yeshoua qu'eut Loris cet été 2012, après qu'il se soit mis fortement à trembler. Il se trouvait auparavant dans une sorte de tunnel. Des milliers d'images venaient à lui, mais qu'il ne pouvait voir distinctement tant elles défilaient vite. On lui disait : "Réceptionne et transmets !". Il était comme une corde tendue ne cessant de répéter : "C'était inscrit, tout était inscrit !" tout en tentant de laisser passer ces scènes persistantes afin que je les reçoive. Puis la vision devint claire. Et l'émotion qui nous saisit tous deux fut aussi forte qu'inattendue. Cependant. Elle n'avait pas de quoi m'étonner, puisque dès l'âge de cinq ans je m'étais souvenue de Yeshoua. Je ne sais ni comment ni pourquoi. Mais c'était ainsi et, quelle qu'en soit la façon ou la raison, j'avais Aimé cet Être. De toutes les fibres de mon âme et d'un Amour total. C'était un autre temps. D'il y a tant de temps. Pourtant. Ce qui fut longtemps une énigme pour moi me provoquait un torrent de sanglots irrépressibles. Qui montait des tripes. Venait du fond des âges. C'était un tsunami incontrôlable. Qu'aujourd'hui je peux enfin m'expliquer. Tout comme je ne peux croire à tout ce qui est écrit dans la Bible, parce que j'ai vécu à cette époque et je connais la réalité ! Elle est engrammée dans mon ADN. Oui, je me souviens...
Ô mon Amour ! Ma Miséricorde ! J'ai entendu les rumeurs de cette autre vie. J'ai respiré d'autres odeurs, de nard et de fleurs. J'ai foulé des chemins de pierres, arpenté des sentes de poussière. Mes robes s'en souviennent encore, comme la terre les ourlait d'or. Je m'appelle Myriam (nom courant à l'époque). Et comme mes sœurs je porte des seaux, pour à la rivière puiser notre eau. Ô ma Déchirure ! Nul besoin de fermer les yeux pour me souvenir. Ma Mémoire est un Mystère. Mon Histoire une Prière. Qui commence à Ton Ere. Vois, je n'ai rien oublié. Comme un cadeau je T'ai porté. Comme un fardeau j'ai supporté. Ce sang qui sous la croix a coulé. Ce n'était pas le tien. Mais le mien ! C'est notre sang qui se déverse en torrent sous toutes nos croix ! Celles d'après Toi. Alors je pleure. Les larmes du monde ! Car je porte. L'Amour du monde ! Un Amour si immense ! Et tu es tant à l'étroit pour le contenir. Qu'il ne reste plus qu'un Cri. Pour déchirer la nuit. Toutes les nuits. De tous les cris. Comme la Lumière est douloureuse ! Comme cet Amour te déchire de part en part ! De ne savoir comment le contenir. Le retenir. Juste un instant ! D'éternité. Pourtant. Ni Marie ni Madeleine je n'étais. De ces croyances vaines fi je fais. Je porte la Mémoire des Mères Divines et du drame originel. Qui fit basculer l'Histoire humaine, de l'Amour à la haine...
"Abandonnez toutes les références, parce que toutes les histoires qui ont été racontées sur la Terre et qui ont marqué l'esprit humain sont des Codes qui, encore une fois, racontent tous la même histoire : l'union de deux polarités de laquelle naît toute création. Point. Toutes ces références ont eu leur utilité sur le chemin pour chaque être humain. C'était la seule manière pour les Planificateurs de ce monde de communiquer cette réalité, afin qu'elle devienne sur terre AGISSANTE. Désormais, pour les temps qui viennent, cela n'est plus nécessaire."
Nous avons mis un certain temps à appréhender cet enseignement reçu de notre Soi en mai 2013, et dont l’interprétation qui suit est certainement très en deçà de sa signification profonde. Des Codes ? Qu’est-ce à dire, si ce n'est que ces histoires messianiques (Mère-Père-Fils, Isis-Osiris-Horus, Marie-Joseph-Yeshoua) semblent décrire une réalité située dans des temps et contextes historiques spécifiques. Qu’elles aient réellement eu lieu ne change rien à l’affaire. Ces histoires sont la forme prise par certains archétypes fondamentaux de l’évolution, se manifestant dans notre monde afin de lever un coin de voile sur notre "réalité personnelle". Par des biais qui peuvent parfois paraître tortueux, ils nous rappellent nos origines intimes et nous indiquent le chemin à suivre afin de célébrer les retrouvailles alchimiques avec notre Soi, notre "Dieu". Pour ceux qui ont été conviés à vivre dans ce Monde Perdu, où le voile de l’oubli a été savamment et profondément entretenu, ces histoires font office de manuel de résurrection, donc d’émancipation. Elles expriment un puissant potentiel de transformation. C’est d’ailleurs pourquoi, afin d’en préserver la vibration, elles ont été parfaitement cryptées, ce qui leur a permis de traverser les temps sombres et d’infinies manipulations obscures.
Quoiqu’elle puisse être interprétée de multiples façons en fonction de l’état de conscience de chacun - d’où l’existence de plusieurs niveaux de lecture -, la relation Marie-Joseph-Yeshoua (tout comme celles qui peuvent exister dans d’autres traditions) raconte en dernière instance notre histoire intérieure. La relation tri-unitaire qu’elle postule - et il est inutile d’insister ici sur l’importance du chiffre trois dans toutes les civilisations - à travers les polarités mâle et femelle ne fait que mettre en lumière la manière dont chaque créature (femme ou homme manifesté) peut recouvrer la verticalité. Miroir extérieur de notre potentiel intérieur, cette histoire n’est qu’une codification de notre capacité divine, qui nous permet de transcender ce que l’on croit ou pense être dans notre matrice de réalité. Aussi bien, si nombre de femmes et d’hommes se sont sentis proches de ces entités, cela ne signifie pas pour autant qu'ils les aient connues ou côtoyées, et encore moins aient été ces avatars ou des fractales incarnées. Sans doute ont-ils simplement actualisé ce potentiel de transformation dans leurs cellules. Toute la difficulté étant de ne pas se laisser emporter par le voile des apparences ou de l'imagination, de l'ego ou de la prédation. Une étude plus complète sera consacrée à cette relation tri-unitaire ainsi qu'à la Merkabah dans les chapitres à venir de "L'Oeuvre au Blanc".
"Torrent-Impétueux" - Jeune Guerrier Maya
Je n'ai aucun savoir concernant les peuples Amérindien et Maya. Pourtant. Dès mes vingt ans j'eus accès à certaines mémoires de cette part de l'histoire. Où j'eus quelques vies. Par des flashs, des visions, survenant de jour comme de nuit. Et cette empreinte mémorielle devait être suffisamment importante pour me poursuivre tout ce temps ! Effectivement. Il fallut plus de trente ans pour que, découvrant nos Origines et retrouvant nos Lignées, nous en comprenions enfin la valeur et l'utilité. Rien n'est le fruit du hasard ni d'une probable curiosité. Tout fait sens. Un jour. C'est ainsi que Petite-Fleur, l’amérindienne qui se dévoila une nuit de 1995 (v. ci-après), se révèlera en 2012 être une fractale de notre conscience multidimensionnelle projetée dans un autre temps et avec laquelle j'entretiens un lien privilégié dans ce présent. Affleurant dans notre réalité à travers une quantité de signes auxquels on ne porte en général que peu d'attention, elle collabore à l’accomplissement d’un mandat commun d’action. Mille fois elle s’est manifestée ! Nita et Petite-Fleur œuvrent de concert sur des lignes d’existences différentes, comme deux programmes associés en vue de l’exécution d’une tâche commune (il en est de même pour Loris, v. ci-après "Les Vies parallèles de Loris"). Chacune tire profit de l’expérience de l’autre, à travers un système d’échange d’informations que nous ne saurions encore qualifier à ce stade. Cela échappe à notre compréhension actuelle.
A l’instar du duo Nita/Petite-Fleur, le message ci-après reçu en 2001 acquiert une clarté nouvelle à l’aune de cette compréhension, illustrant parfaitement la manière dont se sont articulées pour nous ces vies complémentaires. Loris et moi partageons notre existence dans un certain nombre de réalités parallèles (autres incarnations), et ce message évoquait ce fait ainsi que notre future rencontre dans cette vie-ci. Cependant. Nos signatures vibratoires respectives (et donc nos caractéristiques) étaient alors inversées. J'étais en ce temps Torrent-Impétueux (Eau) et dans un autre temps Loris était Tonnerre-de-Feu (Feu). Dans cette vie présente, nous incarnons le contraire : je porte le Feu et Loris l’Eau, ces deux éléments étant la signature de nos fréquences originelles. Aussi. Indépendamment des lignes temporelles sur lesquelles nous agissons. Indépendamment des jeux de rôles (et leurs imbrications) que nous investissons. Loris et moi constituons une unité à deux, et ce dans les différents cadres où nous mène notre mandat. Voila sans doute ce que notre conscience multidimensionnelle voulait nous montrer à travers cette percée à notre intention, puisque seules les mémoires associées à l’accomplissement de notre destinée ici-et-maintenant devaient nous être révélées. C'est ainsi que, sur cette ligne temporelle et sans doute lors de la chute de l'empire Maya, nous sommes ce jeune guerrier fougueux mort au combat...
" L’individualité n’a pas de sens pour nous. Nous sommes Un, je suis Tous. Nous sommes devant, avec et derrière toi. Nous avons conscience que, sur Terre, ça ne se passe pas comme vous le souhaitez. Petite-Fleur, il faut que tu comprennes ce que tu es en train de connaître. Il faut que tu le vives, pas que tu le subisses. Que tu attrapes la vie à bras le corps pour que ce ne soit pas les évènements qui te tirent, mais que ce soit notre Petite-Fleur qui tire les évènements. Il serait bien que tu puisses accepter ce que ton âme a voulu. Il y a des siècles, nous disions lui devoir beaucoup d’amour. Il faudrait, aujourd’hui dans ta vie, retrouver cette foi qui alors t’animait. Ne sais-tu pas que les pièges sont nombreux ? C’était une spécialité qui t’allait bien ! A cette époque aussi, tu étais seul. A cette époque, tu ne voyais pas le regard qui se posait sur toi. Il sera de nouveau bientôt là. Dans l'une de vos vies, "Tonnerre-de-Feu" était alors plus sombre, plus grand et solitaire. Il était différent. Aujourd’hui, vos regards ne se sont pas encore croisés. Ceux que tu recherches, tu les rencontreras, mais nous ne pouvons t’en dire plus.
YUCATAN fut l'un de nos lieux. C'était un pays montagneux et ce n’était pas la bonne période. Le village n’était pas un village. Sous les tentes de toile, il y avait des moissons de pierres. Nos réunions se tenaient sur la place centrale. Dans cette tribu, ce n’était pas les parents qui choisissaient le nom de l’enfant, mais le shaman. Tu étais l’eau, nécessaire et vitale, mais aussi imprévisible qu’un torrent que rien ne peut arrêter. Il a fallu canaliser cela et le résultat n’est pas toujours aussi excellent qu’on le souhaiterait ! Ton nom était "Torrent-Impétueux". Rappelles-toi ! Tu n’étais pas parmi nous, tu étais en nous. Cela est difficile, comment pouvez-vous concevoir être ici et ailleurs en même temps ? Il faut que tu reviennes parmi nous. Bien sûr, cela te changerait. Tu étais alors un jeune guerrier fougueux, tes cheveux luisaient dans le soleil couchant à la lumière des flammes de notre feu de camp. Il fallait freiner tes ardeurs. Tu n’acceptais pas la pression. Cette vie fut courte, trop courte. Tu as été à ce moment, pour nous, notre espoir et notre perte. Tu étais le porteur de notre révolte et notre révolte nous a perdu. Tu étais devant nous et tu étais en nous. Sans toi, nous nous serions laissés faire. Même si cela ne s’est pas fait sans souffrance, aucun d’entre nous n’aurait voulu ne pas être là ! C’était un bon jour pour mourir ! Aucun d’entre nous n’a jamais regretté. Tous, je les ai tous revus. Tous, je les ai tous aimés. Et tous, tu les as tous aidés. "
"Petite-Fleur" et "Hawk-Eye" (Oeil-de-Faucon)
" Mon enfant, nous avons attendu un long moment pour cet instant ! Premièrement pour te parler, mais aussi pour le travail que nous avons préparé tous les deux. Nous avons été préparés, toi et moi, pour ce temps précis et véritable où, dans le futur, toi et moi nous pourrons œuvrer ensemble, en partenaires, dans l'Amour et la compréhension des autres, ce qui a trait à notre Service et aide. Sache la venue de celui qui doit être ton partenaire sur cette Terre. C'est enfin le rassemblement de beaucoup d'êtres d'esprit. Nous espérons apporter une élévation du taux vibratoire aux Hommes et à l'Être que vous appelez la Terre. Rappelle-toi ! Dans ton enfance, tu savais que tu avais quelque chose de spécial à faire. Sache que ton travail dans le futur est cette même chose à accomplir. Et ne te fais pas de souci si tu ne comprends pas tout ce que je te dis actuellement. Appelle-moi ! Parle-moi ! Aussi souvent que tu le désires. Je reste ton Fidèle Ami et Serviteur que tu connais en tant que Hawk-Eye. Il est temps maintenant pour moi de quitter ce canal et d'être à tes côtés. " (Message reçu en 1996 et traduit de l'anglais)
C'est en 1995 que je rencontrai Hawk-Eye et cette part fréquentielle quasi originelle que je suis : Petite-Fleur. Tout ce qui est associé à cette essence est suffisamment important pour que nous lui accordions quelques paragraphes. Il faudra pourtant attendre vingt ans pour que, avec Loris, nous comprenions le fin mot de l'histoire que nous développons dans les chapitres "Retour aux Origines...", "La Grande Reconnexion !" et"La Porte des Etoiles". Mes frères amérindiens m'apprirent que nous faisions partie de la même famille et que lorsque l’heure viendrait, ils seraient tous devant moi. Hawk-Eye lui-même me dit un jour : "Je t’apparais dans tes songes. Tu es une Petite-Fleur pour moi et je veille sur toi. Aigle tu es et Aigle tu redeviendras. Tu es sous mon aile protectrice. Je t’apparaîtrai un jour, mais sois patiente, un jour important !" La première fois que je le vis, ce fut en "rêve". Il m'apparut dans un paysage immaculé de neige, sous la forme d'un vieil amérindien assis sur une peau de bête. Il était difficile de lui donner un âge, mais il avait celui de la sagesse. Grand et mince avec de très longs cheveux blanchissants, ses petits yeux perçants comme ceux d'un aigle illuminaient son visage tanné et buriné. Cette nuit-là, assise en face lui, il me parla longuement. Un indicible Amour nous liait et je n'en compris pas de suite la raison. Lors de notre seconde rencontre, il avait une forme très particulière. Et c'est à cet instant que je sus ! C'est à cet instant que je le reconnus ! Quelque chose en moi, dans mon ADN !, venait de s'éveiller. J'étais bouleversée ! Submergée d'Amour ! Car je me souvenais ! Tout en moi se souvenait, alors même que mon mental n'était plus. Voici notre deuxième rencontre nocturne du 21 juillet 1995 :
" Je me trouve dans un grand hangar désaffecté avec un être de l'Ombre qui me menace. Je lui demande ce qu'il me veut, mais il ne répond pas. A son regard, je comprends que je suis en très mauvaise posture. Le danger est réel. Je suis dans cet état particulier d'entre deux plans, où l'on a toute sa conscience. Et je suis coincée. Je ne peux pas m'échapper. Alors, de toutes mes forces, je pousse le cri strident de l'aigle. J'ai du mal à le faire au début, car mes cordes vocales ne sont pas habituées à ce son. Mais je persiste et j'y arrive. C'est ainsi que j'appelle au secours. Soudain, apparaissent dans le ciel des dizaines d'aigles bruns en réponse. Le ciel est obscurci d'aigles ! Quand. En une trouée au milieu d'eux. Arrive, immense (bien plus de trois mètres) et majestueux, un Aigle Royal ! Ses plumes sont d'un blanc éclatant et sa tête couleur feu. Il est Celui qui les dirige. Dans un bruissement d'ailes (dont je sens le souffle du vent), il se pose un peu plus loin devant moi. Sur ses deux jambes, les ailes écartées. Quelle majesté, c'en est époustouflant ! Et c'est alors qu'il vient vers moi, que je m'aperçois que c'est un homme-aigle, un homme-oiseau ! Il me prend dans ses bras ailés et m'emporte avec lui dans les airs, suivi de tous les autres aigles. Je sais qu'aucune Ombre ne fait le poids face à Lui, elle a d'ailleurs disparue. Je me réveille alors que je reçois télépathiquement : "Je t'Aime et je serai toujours là pour toi. Il te suffit de m'appeler pour qu'à tes côtés je sois... "
Dix sept ans ont passé. Nous sommes fin juillet 2012, un an après notre arrivée dans les Pyrénées. Il est 23h00 et nous sommes dans le jardin, admirant le ciel étoilé, lorsque soudain un chant amérindien résonne dans la nuit paisible. Il n'est plus question de mots ni de concepts passant par Loris, mais de la transmission d'une pure vibration par ce chant. Alors que Loris se retrouve sur cette ligne temporelle "me" concernant, la raison de cette percée nous est expliquée. Je dois prendre conscience de cette vie parallèle en tant que Petite-Fleur, parce que nous œuvrons en tandem. On ajoute qu'un lien indéfectible nous unit et qu'il est important que je le laisse agir et me guider. Autant pour moi que pour cet "autre" Moi. Nous voyons ces deux incarnations se chevaucher, fusionner et s'alimenter réciproquement, permettant ainsi à chacune de bénéficier des compétences de l'autre, afin de compléter nos connaissances. Nous sommes face à face. Elle et moi. Celle qui pense parler maintenant, et celle qui me regarde. Et nous sommes le même Être ! L'interdépendance qui existe entre ces deux existences, chacune se nourrissant de l'autre, est confondant pour l'esprit. On nous dit que ces deux vies, solidement unies, agissent ensemble dans le même temps et le même but : "Un projet commun d'incarnation au service de la Source. Des vies entières consacrées à Sa reconnaissance."
Quelques jours plus tard. La nuit est douce. Le ciel d'ébène constellé. Seuls le bruit du ruisseau et les hululements d'une chouette nichant non loin de là osent déflorer la paix de cet instant. Alors que je pense à Hawk-Eye, il se présente soudain à Loris. C'est un homme fort, dans les quarante ou cinquante ans, difficile à dire. Son teint est sombre, sa peau luisante, son visage buriné par l'existence, et il porte de longs cheveux blancs. Ses yeux sont plutôt petits, mais il a le regard d'un aigle qui vous transperce l'âme. C'est un homme puissant à la présence imposante. Une grande force se dégage de cet Être, qui est respecté parmi les siens pour sa bravoure et sa sagesse. Nous ressentons beaucoup de yang en lui, mais c'est une énergie complètement maitrisée. Il a équilibré les deux pôles. Une telle conscience se dégage de lui ! Une grande force de Paix et d'Amour. Il est à la fois une Force aimante et juste, et il a aussi beaucoup d'humour. Il a la stature idéelle d'un chef amérindien, fort (on nous dit "strong") et fier ("proud"). Il est comme un Père, puisqu'on nous dit qu'on le nomme "The Great Father", le Grand Père. Grand dans le sens de puissant et d'antérieur aussi. Le Père du Père. Son énergie est d'une puissance phénoménale ! Il nous apparaît sous la forme de son incarnation amérindienne, vêtu d'un habit clair et la tête couronnée de plumes blanches tachetées de rouge. Alors la connaissance de cette vie nous est donnée...
Nous avons basculé sur cette ligne temporelle parallèle. Hawk-Eye et Nita/Petite-Fleur marchent ensemble dans un paysage plutôt aride. Ils ont un lien de filiation. Il est son Père. Elle est sa Fille. Mais. Nous comprenons que quelque chose de bien plus fort les unit. Au delà de leurs gènes communs existe une filiation spirituelle totale. Et c'est très intense ! Leur âme, leur couleur énergétique, est la même et ils sont si semblables, la ressemblance est si frappante qu'on ne peut douter de leur appartenance à la même conscience multidimensionnelle. Voila donc la raison de ce lien si fort que je ressens ! Je demande à savoir mon nom, ma fréquence. Nous recevons en réponse une effusion d'énergie telle, que nous sommes emportés par sa puissance, pourtant dosée ! Le corps de Loris tressaute violemment sur le transat qui le soutient, et dont les grincements stridents déchirent la nuit qui s'est tue, choquée. Puis. Pendant quelques secondes. Dans un silence qui s'est fait écrin. S'élève une voix âgée, parlant dans une langue que nous reconnaissons sans la comprendre être un dialecte amérindien. Apparaît alors mon nom (ou signature fréquentielle) dans un idéogramme d'argent et de cristal inconnu de nous, en même temps qu'une grande énergie argentée se déploie dans notre dos. C'est extrêmement intense ! Puis ce sont nos deux noms-fréquence (à Loris et moi) qui s'exhalent de la paume des mains de Hawk-Eye et nous entendons : "Recevez ces noms comme un cadeau !" Alors cette énergie nous pénètre et nous illumine de sa fréquence cristalline argentée...
Nous sommes secoués ! Par la puissance de cette rencontre. Par sa fréquence et l'Amour qui en émane. Sa présence vibrante nous renvoie, Loris et moi, à cette incarnation où nous cheminions ensemble à ses côtés. Nous sommes bouleversés ! Et Loris pleure. Non pas, comme cela arrive habituellement, que les vibrations sont si intenses et si difficilement contenues dans le corps physique que les larmes servent à leur fluidité, mais en raison de l'intimité du lien qui nous unit tous trois. Hawk-Eye est accompagné des fréquences de l'Aigle et du Loup (à mes côtés depuis 1995). Et de celle, inexprimable inconcevable mais néanmoins palpable, de la Source. Il nous dit être venu d'un autre Monde incarner dans l'humanité la sagesse du peuple amérindien. Où il m'avait enseignée et initiée, comme il continue à le faire ce soir. Puis il ajoute à mon intention, d'une voix forte et ferme : "Et je t'ai transmis ce legs. Toi qui dois le mettre en œuvre maintenant ! Toi qui dois réactiver cette énergie !" Je ne comprends pas ce dont il est question, je vous l'avoue. A cet instant, je m'en contrefous. Le monde peut bien s'écrouler, il est enfin à mes côtés ! Comme il m'a manqué ! Comme le Jour manque à la Nuit. Comme la Mort cherche la Vie. Puis. Il se remet à chanter et nous voyons, choqués et éberlués, ce que nous assimilons en cet instant à l'Esprit-Saint passer à travers ses mains ! Avec le recul de ces années, nous confirmons que c'était bien la fréquence christique qui passait par ses mains. Alors. Ce jour-là. Une fois encore. Nous nous sommes offerts...
Pendant trois jours, nous n'eûmes plus de visions. Ce qui était inhabituel à cette époque. Nous en comprîmes la cause, lorsque notre Soi nous expliqua l'articulation de notre fonction respective de relais. L'intention devait être émise par Nita (le Féminin, l'intuition qui ouvre la Porte), afin que Loris (le Masculin, celui qui "in-forme") puisse recevoir l'information. Le Féminin, récepteur par nature, assumait donc un rôle d'émetteur et le Masculin, de nature émetteur, celui de récepteur. Belle leçon de complémentarité en miroir, nous dévoilant la voie de l'androgynat ! Notre Soi nous expliqua que nous pouvions changer les choses simplement par la présence ou par la voix, car ce mode d'expression (de communication) pouvait révéler la Source. Et c'était la part féminine qui devait porter cette Lumière devant les Hommes. Mais je doutais. Alors Il insista fortement : "Entends cela ! Intègre le !" C'est en ce sens que cette vie amérindienne était importante, car c'est ce qui s'était passé dans cette incarnation. Nous voyions Petite-Fleur parler en public et affirmer sa vérité, une vérité plus haute. Elle portait la force de ses convictions. Elle portait l'épée de la justice. C'est cette voie qui était la sienne. Et nous ressentions tant d'amour ! Evidemment. Hawk-Eye était présent. Il m'exprima tout l'Amour qu'Il me portait "dans le souvenir de ce qui avait été, de ce qui est et de ce qui serait". Il insista lui aussi sur le fait essentiel d'ancrer cette conviction au fond de mon cœur, afin que puisse se déclencher le processus. Alors. Dans la nuit paisible de cette soirée d'été, résonna une fois encore la voix ô combien puissante de Hawk-Eye :
" Je suis Hawk-Eye et l'Aigle Blanc m'accompagne.
Je suis venu porter le message de la Terre, représentant les peuples amérindiens,
Qui sont en connexion directe avec la Terre et avec l'énergie des peuples qui sont dans l'Intra-Terre.
Je suis Hawk-Eye et l'Aigle Blanc m'accompagne.
Reconnaissez-moi dans ma vérité !
Reconnaissez-vous dans Sa vérité !
Je suis Hawk-Eye et l'Aigle Blanc m'accompagne.
Je suis là pour te guider, pour t'accompagner, comme ce fut déjà.
Te souviens-tu ? "
Puis il se mit à chanter. Tout doucement. Telle une berceuse. Et la fréquence portée par ce chant fit basculer Loris dans cette vie... Je suis un nouveau-né, que mes parents entourent d'Amour. Il y avait eu beaucoup de joie pour ma venue, qui était attendue en ce temps-là. C'était une promesse que nous nous étions faite avant l'incarnation. Je porte une énergie blanche et cristalline, la même que Hawk-Eye, mon père, et il le sait. Il nous dit qu'Il le savait. Bien sûr ! Nous comprenons que l'Aigle Blanc est en fait l'émanation de la fréquence originelle que portent Hawk-Eye et Petite-Fleur. Soudain. Le corps de Loris se met très fortement à trembler, répétant comme une litanie "Arkantara, Arkantara..." et nous réceptionnons : "L'Arkantara est la fréquence qui vient de la Terre, de l'Intra-Terre, et que L'Aigle de Cristal porte ! C'est cette énergie que tu représentes !" ("L'Appel de l'Intraterre" et "Shamballa, l'Eclatante Cité !") C'est alors que la voix grave de Hawk-Eye résonne à nouveau : "Reçois l'Aigle Blanc dans ton cœur ! Révèle Sa vérité à ton corps ! Ancre en toi cette fréquence et elle te dispensera l'ouverture à cette Terre afin que tu La reçoives. Le comprends-tu ? C'est avec beaucoup d'Amour que je peux rentrer en contact direct avec toi !" La fréquence est d'une telle intensité, qu'il en faudrait peu pour que le corps de Loris implose et que j'en récupère les morceaux éparpillés dans le champ voisin ! Ma compagne Kâlî est d'ailleurs arrivée du fond du jardin, une seconde avant la transmission du message. S'est assise devant lui sans le quitter un instant des yeux. Puis est retournée vaquer à ses occupations une fois la canalisation terminée. Cet Être d'essence féline, attaché à ma protection, n'aura de cesse de pallier aux perturbations énergétiques alentour et d'aider Loris lors de ces "voyages". Elle marche à mes côtés, me veille, me seconde et m'enseigne dans de nombreuses vies et sous de nombreuses formes ("Si Délicate ma Quatre Pattes !"). Evidemment. Puisqu'elle est l'un de nos Moi !
LES MOI-PARALLELES DE LORIS
C'est à travers certaines percées dans notre conscience multidimensionnelle, que j’eus cet été 2017 un aperçu de mes(nos) innombrables Moi-parallèles se déployant dans une spirale infinie. Je n'ai pourtant consciemment actualisé que très peu de ces vies dans mon existence, en tout cas jusqu’à ce jour. Ce fait avait très tôt interpellé Nita, car il constituait un important différentiel de programmation de nos "réalités personnelles". Ne manquant pas de générer quelques difficultés dans notre quotidien, cette apparence de vide n’était pourtant pas, comme nous le supposions alors, en relation avec une absence d’incarnations terrestres. Comme nous le savons maintenant, cet état était le fait d'un scénario mis en œuvre à travers nous et dans cette densité par notre conscience multidimensionnelle. Si effectivement je semblais peu connaître ce monde de l’intérieur, c'est qu'une partie de la trame m'en avait été occultée pour les besoins de notre vie commune et de notre mandat. Je devais arriver à notre rendez-vous en ayant passé la majeure partie de ma vie "sous cloche", cependant que Nita accumulait nombre d’expériences et se souvenait de nombre d’existences. Cet état était aussi du au contrat passé avec mon prédateur personnel, mais cela nous ne le comprendrons que bien plus tard.
Ce que j’analysais alors comme une infirmité était pourtant le facteur essentiel qui allait me permettre de vivre avec une certaine facilité - et sans préparation apparente - des états transitoires "entre les mondes", dans lesquels je me trouvais soudain projeté. Pour ma part, c’est bien par ce biais qu'il me fut permis d’appréhender d’autres Moi. Peu nombreux, ils sont cependant signifiants puisque c’est à travers eux que s’établira une véritable collaboration transdimensionnelle, les qualités et expériences de chacun se partageant par delà l’horizon perceptible des évènements. A ce jour, j’en dénombre trois d’une particulière importance : un guerrier amérindien, un Docteur de la Loi juif et un prédateur Ušumgal. Les Ušumgal ou "Grands Dragons" feraient partie des sept dirigeants qui gouvernaient les Gina’abul, une race reptilienne de la constellation de la Grande Ourse. Issus d’une lignée décimée lors de la Grande Guerre qui les divisa, ils auraient notablement influencé l’histoire terrestre puisque Yahvé, le dieu biblique courroucé, ne serait autre que l’un de ces sept dirigeants. L'écrivain et chercheur Anton Parks évoque le clan Yahvé composé des sept Ušumgal et de leur création, les Annuna (http://www.antonparks.com/main.php?page=inter_humanite). Compte tenu de leur complexité et de l’enjeu particulier qu’elles représentent, mes relations avec ce Moi saurien seront traitées à part ("Retour aux Origines..." et à venir "La Proposition Loris"). C'est ainsi que, franchissant les frontières illusoires de l’espace et du temps, notre conscience multidimensionnelle me communiqua les aspects les plus saillants de ces existences. Ceci afin que l’intégration de ces données actualise mon potentiel et complète mon expérimentation dans cette incarnation.
"Tonnerre-de-Feu" - Vie amérindienne
Un bûcher funéraire sur lequel un corps physique laisse s’échapper ses corps énergétiques. Telle fut ma première vision de cette vie amérindienne. Confortablement installés sur la terrasse, laiteuse du clair de lune, je me retrouve dans un état de choc quasi-complet ! Nous sommes en 2012, en plein cœur de l'été, et il s’agit de mon premier contact avec l'une de "mes réalités". Le jour même d'une autre percée sur une ligne temporelle amérindienne concernant Nita. Comme une longue pellicule d’images que l’on déroulerait devant soi, toute la vie de ce guerrier défile devant mes yeux. Et je l’absorbe dans l’instant. Je sais qu'au même moment, de l’autre côté du voile qui nous sépare, il intègre la connaissance de ma vie qui lui est de même transmise. Nous conjuguons nos expérimentations. En cet instant. Voilà ce qu'il se passe ! Voilà ce que nous vivons ! Au-delà de toute raison. Puis. Le kaléidoscope s’arrête. Je me retrouve dans une nouvelle scène, à une époque où Tonnerre-de-Feu est encore en vie. Dans le clair-obscur d’une nuit éclairée par des torches, un calumet nacré passe de main en main. Son parcours décrit un cercle dans lequel se trouve ce guerrier, entouré par les chefs de clan de sa tribu qui arborent des tenues d’apparat. Tous sont revêtus de somptueux habits mâtinés de plumes. Le village est en fête. Une alliance, un pacte, qui me paraît très important, vient d'être scellé. Cet accord, célébré par des chants graves qui semblent porter tout l’évènement, intervient après une guerre ou une série de luttes ayant causé peines et souffrances. Je perçois distinctement l’écho des combats et mon regard embrasse la vision d’une plaine dévastée. Et tout bascule...
Je vois par ses yeux ! Je respire par sa bouche ! Et voilà le soleil qui se lève. Il dévoile l’est, où se déploie à mon regard une petite chaîne montagneuse. A l’ouest, c'est une vaste plaine verdoyante que les timides rayons de ce matin éclairent. Je suis avec Petite-Fleur, ma compagne. Elle est habillée de blanc et des fleurs couronnent ses longs cheveux d'ébène. Du promontoire où nous nous situons, nous pouvons voir notre village un peu en hauteur, il surplombe la vallée. Puis tout bascule à nouveau. Je ressens le dos de Tonnerre-de-Feu toucher mon propre dos et un lien se former au niveau des reins. Cela semble être un tunnel ou un vortex qui permet ou facilite la communication entre nous. Et le voile, qui nous séparait, d’un coup disparaît. C'est là ! Ils sont là ! Désormais présents à notre réalité comme nous sommes présents à la leur. Je suis sans mots ! Tonnerre-de-Feu et moi actualisons dans nos temps respectifs le "potentiel information" issu de nos deux matrices de réalité. Chacun bénéficie des qualités éprouvées par l’autre dans son monde, en fonction des impératifs des mandats respectifs. En tant que guerrier, Tonnerre-de-Feu me transmet ses aptitudes à la vigilance et au "combat". C'est une chose que j'ignore totalement dans cette vie et j'ai pu à plusieurs reprises mettre en œuvre ses qualités, lors d'intrusion dans notre demeure d'entités prédatrices et tourmentées. Par delà le temps et l’espace, Nita et moi cheminons ensemble sur d'autres lignes temporelles. Nous collaborons de concert en vue d’un accomplissement commun voulu par notre Soi. C’est cela que nous nommons : les collaborations transdimensionnelles.
Ce n'est que trois ans plus tard que je retrouvai Tonnerre-de-Feu, lors d’une reconnexion d’une plus grande ampleur avec l’une de nos ascendances galactiques ("La Grande Reconnexion !"). Je suis dans le train que j’emprunte pour rejoindre mon lieu de travail, lorsque soudain je bascule dans sa réalité. Je l’aperçois distinctement. Il se tient debout dans une petite clairière à l’orée d’un regroupement de tentes. De longs cheveux noirs recouvrent ses épaules. Sa musculature est puissante. Sur son bras droit levé, un aigle à tête blanche est posé, cependant qu’à son pied droit un loup gris se tient. Cela me rappelle cette ancienne percée, où le chaman de ma tribu me revêtait d'une tête et d'une peau de loup. Quant à Nita, nous savons que Petite-Fleur vivait avec une meute de loups à ses côtés. Nos souvenirs sont comme nos vies, intriqués. Cette vision me bouleverse. Assis sur la banquette du train, je fonds en larmes. C’est irrépressible. Est-ce le caractère intime de cette communion ? Je ne peux le dire. Mais ce que je sais avec certitude, c'est qu'à cet instant nous sommes en présence l’un de l’autre. Et il vit la même chose ! Il est conscient de la même expérimentation ! Nos vies se bousculent. S’unissent. Et nous nous observons. Et nous nous reconnaissons. Des flots d'informations circulent à travers nos regards. Nos expériences s'alimentent mutuellement tel un tourbillon. Le temps n'existe pas. Ces vies sont vécues au même instant. Ici. Là-bas. J'observe sa réalité, il fait de même. Je suis dans sa vie, il vit la mienne. Je porte sa forme, il porte celle-ci. Alors. Par delà le temps et l'espace. Nous nous embrassons. Nous nous embrasons...
Le Docteur de la Loi - La vibration des Lettres hébraïques
Contrairement à la mémoire amérindienne, qui s’est révélée d’un coup et par surprise, maints indices disséminés dans le quotidien se sont distillés à partir de l’année 2005 pendant dix ans environ. Tous me rappelaient à la présence du Docteur de la Loi, cet autre Moi avec lequel je suis particulièrement associé dans notre monde. Cette relation affleurait à travers certains de mes gestes et comportements, mais j’étais incapable de le voir et donc de l’interpréter. Mieux. C’est cet été 2017 que tous ces signes ont convergé, constituant enfin la preuve de l’existence de ce Moi. Aussi bien, c’est plus à travers ses œuvres (v. plus bas) qu’à travers les habituelles percées dans un autre espace-temps qu’il s’est révélé. Je ne connais pas son nom. La seule fois où je vis son visage, j’eus la nette sensation que c’était d’abord lui qui regardait vers moi. Tout comme Nita/Myriam, ce Moi était lié à une incarnation au Moyen-Orient, dans un autre temps. C'est la troisième association (reconnue) que nous partageons, à l’exclusion des Moi-reptiliens. Longtemps j’ai ignoré cette fractale, attribuant à une autre cause les manifestations de sa présence. J’étais loin de penser que l’attrait - il serait plus juste de parler d’inspiration tant j’entre en résonance à leur présence - pour les Lettres hébraïques (qui me porta à entamer l’étude de l’hébreu) pouvait être l’expression d’une réminiscence quelconque. Pas plus d’ailleurs que les lectures sur la Cabbale hébraïque, que je fis dès l’âge de vingt ans. Quant à mon attachement aux textes bibliques et l’ineffable poésie qui se dégage de certains écrits de l’Ancien Testament, ce n’était pour moi que l’expression d’un goût, d’une sensibilité. Et quoi ! Evidemment ! Comment n’avais-je pas saisi que, tout comme lui, je suis de par ma formation universitaire dans cette réalité-ci Docteur en Droit, donc de la Loi !
En somme. C'est lorsque nous appréhendons plus clairement ce type de scénario, que nous comprenons combien ce qui nous semble être le plus infime des évènements a en réalité des retentissements et significations inimaginables. Ceci par le fait même qu’il entre en résonnance avec l'expérimentation d'autres Moi au sein de notre conscience multidimensionnelle. Notre "réalité personnelle", notre existence et notre psychisme ne sont au fond que des figures de composition ("L'Oeuvre au Blanc"). Au-delà de ces petits cailloux posés sur le chemin et à-travers ce Moi qui, comme Tonnerre-de-Feu, était d’une haute spiritualité, j’eus accès aux splendeurs déployées par les 22 Lettres de l’alphabet hébraïque. C’est là le réel enseignement et la principale interaction que j’ai pu avoir avec le Docteur de la Loi : la connaissance intime de ces 22 vibrations fondamentales. En tout cas pour certaines d’entre elles, car toutes ne me furent pas présentées. Suivant l’appel de Yod ׳ (le Germe Divin) dont le signe et la vibration se manifestèrent sporadiquement sur plusieurs années, Shin ש (la Puissance Cosmique), Bet ב (la Demeure/la Création), Hé ה (le Souffle), Dalet ך (la Porte/la Matrice), Tsaddé צ (le Bras Divin), Samek ם, (le Soutien/l’Appui), Lamed ל (l’Aiguillon du Mouvement), Qoph ק (le Chas de l’Aiguille), Res ר (le Principe/le Commencement) résonnèrent en moi intensément durant l’été 2017, à un moment charnière d’évolution. Soit lors d’une transition entre deux champs de conscience ou de perception. Les Lettres - la compréhension que j'en eus se révélait par des lectures méditatives d’ouvrages sur leur symbolique - m’ont ainsi accompagné aux confins de notre réalité, traçant au devant moi le chemin vers des portes inconnues et innommables !
Se présentant en tout lieu, au calme comme dans l'agitation, ces signes se formaient dans mon esprit à peu près au niveau de la glande pinéale, instance de communication avec le Soi et point de convergence de notre "réalité personnelle" dans cette matrice (Dalet ך : la Porte/la Matrice). Si la visualisation de leur forme n’était pas toujours parfaite, l’audition de leur vibration m'en enseignait la science. J’étais habité par leur fréquence, accédant ainsi à une compréhension immédiate sans savoir particulier, fait caractéristique des échanges transdimensionnels liés à l’association des Moi-parallèles. Oui, les Lettres sont des êtres vivants. Que représentent-elles ? L’expression la plus élémentaire et la plus profonde de la Vie. Ce sont les vibrations fondamentales à-travers lesquelles la totalité de notre "réalité" est codifiée. Si vous jugez cela impossible, considérez seulement les notes de musique qui donnent forme à la mélodie la plus simple comme aux symphonies les plus complexes, toutes susceptibles d’une myriade d’interprétation selon la sensibilité propre à chacun (pour une analyse similaire du système de numération v. Jose Arguelles, "Le Facteur Maya", ed. Ariane, 2010). Observons que les Lettres hébraïques ont une valeur numérique, il s’agit de la Guematria. Elles sont Nombres ! Les "Lettres" sont les éléments constitutifs de "l’Être". Elles représentent, à notre intention, des qualités vibratoires essentielles. D’après ma compréhension, elles agissent comme une codification des fréquences élémentaires subatomiques et constituent un pont entre le monde de la conscience multidimensionnelle et notre monde, celui de la manifestation. Et justement. Il a été dit qu’elles constituaient la langue qui permet de dialoguer avec "Dieu" (le Soi). Pour la tradition hébraïque, elles sont le matériau qui présida à la construction du Monde. L’écoute est donc la clé, car elles sont le véhicule du Verbe. Nous détaillerons cette expérience dans un écrit à venir de "L'Oeuvre au Blanc".
VOS VIES S'ÉCOULENT EN NOUS !
(Epilogue)
Torrent-Impétueux, Tonnerre-de-Feu. Myriam, Petite-Fleur. Akahari, Hawk-Eye. Vos Vies s’écoulent en nous ! Par mille signes vous vous révélâtes ! Par mille chemins à vous nous accédâmes ! Emerveillés ou terrifiés. De tout temps. Et vous. Et nous. Conjuguant nos mémoires au présent. Où chacun de nos gestes racontent vos maux. Comme du moindre de nos mots naîtront vos gestes. A travers vous, à travers nous, dans la moindre de nos déviances, nous rencontrons notre image-Une. Notre réalité personnelle est une trame transdimensionnelle. Notre existence ? Une gigantesque aire de Jeu où nous faisons l’expérience de l’Un et du Multiple, de l'Ombre et de la Lumière. Par mille corps moulés. Et maintes raisons animés. D'arides déserts aux plaines verdoyantes, des gouffres basaltiques aux cascades opulentes. Nous portons l’empreinte de vos parfums ineffables. Tel le poète, vous et nous pouvons enfin clamer : "C’est là que j’ai vécu !" Intimes intriqués. Seuls le temps et l’évidence de votre présence nous permirent de prendre conscience de la réalité de notre collaboration. C’est bien à l’unisson que nous expérimentons l’existence dans la manifestation. Nous voilà fin prêts à aller plus loin. Dans un "lointain" futur (ligne temporelle évolutive) où l’humanité, transformée, vit en harmonie avec les principes de Vie. C’est là le message du couple d’Êtres Bleus de l’Intraterre, nos Moi dans ce "futur"...
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