« Nus nous nous tenons devant Toi, car nous ne sommes Rien,
Rien qui tienne devant Toi, mais avec Toi nous sommes Tout ! »
A Uraš notre Terre d'accueil !
(Nita et Loris)
" Naturellement ! devenir l'inconnu, c'est périlleux - ce n'est pas, et puis c'est tout de même ! Ça devient sous les pas. Chaque pas est inconnu, et puis on pose le pied, tout de même, quelque part. Mais c'est comme de naître de minute en minute, et encore ne descend-on pas du ventre de sa mère dans un pays tout préparé. Le bébé crie - on crie aussi. Souvent.
On descend du ventre d'une formidable Mère, peut-être Celle qui a soufflé toutes ces étoiles. Et allumé tous ces petits feux. Oh ! nous nous croyons sages et savants, quelle pitié ! Nous dormons sagement et savamment sur un étrange feu qui couve là, et qui va bientôt bouleverser toutes nos sagesses et toutes nos sciences. Quels enfants nous sommes !
Et le faux-vrai ou le vrai-faux a envahi toutes les consciences, au point que l'on nage dans un mensonge total et dans une fausse réalité de la Matière si hallucinante ou hypnotisante, que toutes les voies d'accès sont brouillées. Voyons, une bête qui hurle à l'aube de la vie sur Terre, c'est déjà quelque chose qui cherche une piste. Nous ferions mieux de commencer par là. "
(Satprem, "La Révolte de la Terre", éd. Robert Laffont, 1990)
Ce site se veut être un témoignage. Uniquement un témoignage. Chacun prendra ce qu’il pourra, rejettera ce qu’il voudra. Cela ne nous appartient pas. Nous ne comptons pas faire un système d’explication du monde, des formes de relations à entreprendre, des combats à mener ou des conjectures sur l’avenir, car la vérité nous échappe. Et de quoi parle-t-on au juste lorsqu’on évoque ce mot ? Vanité ! Notre compréhension du réel est subordonnée au sens de notre expérimentation, le reste nous est inaccessible, définitivement. Nous observons le monde à la lumière de notre propre subjectivité et nous voudrions évaluer, donner un sens aux évènements qui s’y déroulent à l’ombre portée de ses enseignements ? La volonté d’expliquer, de comprendre, est toujours liée au tic-tac mental et forcément au personnage, qui en a momentanément l'utilité (ou son illusion). Aussi, toutes les formes de connexion à d’autres réalités prenant pour véhicule un fatras d’explications complexes, techniques, voire scientifiques, nous sont toujours apparues comme l’expression de l’involution et, pourquoi ne pas le dire, de la prédation. Quoi de mieux que le technicisme pour endormir les consciences ? Que quelqu’un nous explique : comment est-il possible qu’un système de connaissance fermé et un langage dévitalisé puissent appréhender ce qui, par définition, n’a aucune limite ?
Ainsi, convaincre l’autre à coup d’arguments d’autorité n’est qu’une forme d’emprise, quoi qu’on en dise, et lui livrer maintes recettes éprouvées par d’autres, une forme d’asservissement. La science (occidentale) entière s’est constituée sur la disqualification du discours de "l’homme de la rue". Pourtant son expérience charnelle vaut plus que toutes les théories et les progrès techniques agités à la face des humbles pour mieux les distraire, les humilier et les dominer. Voyez l’état du monde sans compromis ! Ce monde de savantes abstractions au service de la volonté de Puissance ! Nous avons la faiblesse de croire que la seule évolution possible gît précisément dans le déploiement hic et nunc de notre dimension intérieure et que ce processus, propre à chacun dans sa forme particulière d’expression, fait fi de toutes les recettes, de toutes les formules préconstituées et de toutes les normes. Il suit le fil ouvragé par le Soi. Il est l’expression de sa plus profonde liberté créatrice et ne peut donc pas être déterminé de l’extérieur par quiconque. Emprunter cette voie, embrasser cette rencontre dans toutes ses dimensions – qu’elles fussent plaisantes ou pesantes – hors des objections de la raison consciente, c’est là toute la difficulté. En orientant l’action de l’autre, on s’érige toujours en censeur du Soi. Notre seule intention est donc de rendre visible cette part d’expérimentation que nous portons - car dans le fond elle ne nous appartient pas - et ceci dans le respect des autres expériences que nous ignorons fondamentalement, vu qu'elles répondent à des déterminations qui nous dépassent infiniment !
LE DÉBUT DU "GRAND OEUVRE"
"Le Chant d'une Mutation" est le témoignage du parcours de neuf ans (2007/2016) de Nita et Loris qui, portant la même Fréquence, se sont re-trouvés afin de réaliser leur mandat commun. Ainsi que nombre d'êtres incarnés actuellement sur Terre, nous participons au passage vers un nouveau Monde, un nouvel état d'être. Nous préparons le terrain pour les futurs bâtisseurs et faisons le pont entre cet ancien monde qui s'écroule et celui qui vient. Chacun selon nos spécificités. Nous sommes des "Ancreurs de Fréquence" à l'aube d'une nouvelle Genèse, qui s'invente par et avec les nouveaux Êtres que nous sommes en train de mettre au monde. Si de cette histoire que nous allons vous raconter, le sens, la portée et la finalité nous resteront voilés durant toute notre Oeuvre au Noir, c'est qu'il nous était demandé un engagement total en dehors de tout savoir. Il est désormais clair que nous avons agi - et surtout été agis dans nos cellules et dans cette réalité - afin d'apporter, à travers nos propres conciliations, notre contribution à la résolution des puissants déséquilibres karmiques que certaines de nos Lignées stellaires ont générés au cours de leur évolution.
Nous sommes en 2016 et nous pouvons maintenant témoigner du chemin particulier qui fut nôtre, suivant parfaitement les trois étapes du Grand Oeuvre alchimique. Soit l'Oeuvre au Noir ou Nigredo en latin, l'Oeuvre au Blanc ou Albedo et l'Oeuvre au Rouge ou Rubedo. Cette Chronique peut étonner, déranger, même effrayer, car ce qui nous fut donné de vivre va souvent à l'encontre de ce qui est professé dans le milieu dit spirituel. Las. Ici comme ailleurs, chacun prêche pour sa paroisse. Ne pouvons-nous simplement partager/témoigner sans induire, laissant ainsi chacun libre et souverain ? Arpenter cette voie du milieu, respectant l'individu et son parcours, est totalement subversif ! C'est en ce sens, que nous renversons effectivement les codes et barrières de cette société. En conscience. Nous vivons dans un monde de division, en nous et tout autour de nous. Nous fonctionnons tous, car c'est ce que l'on nous a appris, de manière duelle. Il y a le bon et le mauvais, l'Ombre et la Lumière, et chacun doit choisir son parti, sa petite case où il sera bien rangé parmi les autres. Comme les moutons, l'Homme se pense grégaire. Et comme les moutons, il se fera tondre, puis finira sur le grill de ceux-là même qui l'auront engraissé, choyé et manipulé à cette fin. Nous ne pouvons parler de quoi que ce soit sans l'avoir au préalable expérimenté par soi-même. Et c'est un fait rare dans cette société qui se borne à véhiculer les dires et les pensées des autres.
Nous ne pouvons aller vers le Nouveau avec les codes de l'ancien monde. Que cela soit des idées, des méthodes thérapeutiques ou autre. Car ce Nouveau Monde qui arrive nous surprendra. Tous ! Et toutes les citadelles de notre orgueil seront balayées ! Et nous serons balayés. Comme des fétus de paille. Ce qui vient est Nouveau ! Aucune piste, aucune balise, aucun soutien auquel nous raccrocher ! Plus de masques, de projecteurs, de beaux atours afin de paraître ! Nus nous serons devant ce qui va bientôt tous nous emporter. Et le temps nous est plus que compté. C'est donc nus que Loris et moi avons expérimenté ces années-là. Nous avons été dépouillés de tout ce que nous avions construit durant notre vie. Nous avons expérimenté l'Ombre au plus près de sa condition, charnellement, en nous ! Et nous ne l'avons pas rejetée. Sinon, nous n'aurions été ni plus ni moins que d'autres agents de division. Hors. Ce qui vient ne fera aucun compromis. Tout se jouera selon la Fréquence de chacun. Et nous serons tous à notre place juste. Qui que nous soyons. Et sans aucun jugement. Comment juger alors que nous ne savons rien ? Il est grand temps d'avoir ce recul-là. Et de se mettre à nu. Au seuil du Grand Retournement. Qui arrive...
À L'ORÉE DU CHEMIN...
Lorsqu'en 2007 Loris et moi abordâmes notre chemin à deux, nous ne pouvions nous douter de ce que nous allions vivre durant ces neuf années ! Heureusement, je gardais trace de tout : écrits personnels, échanges de mails, enregistrements divers. C'est cet "historique" qui nous permit, non seulement la compréhension holistique de notre parcours, mais aussi la rédaction détaillée de cette Chronique. Nous n'avions à cette époque aucune connaissance de pratiquement tout ce que nous avons expérimenté au long de ces années. Ce témoignage est bien personnel, sans plagiat de quelque sorte que ce soit. Avec le recul, en 2016, nous pouvons affirmer que c'est cet état de fait qui nous aida à porter foi à nos expérimentations, puisqu'elles ne pouvaient être induites par aucune lecture ou autre. Et nous avions besoin de cette assurance. Combien de fois nous pensâmes divaguer ! Combien de fois nous nous demandâmes si nous ne devenions pas fous !
Isolés dans les Pyrénées, seuls à vivre des expériences incompréhensibles dont nous ne pouvions parler ; ne sachant ni quel sens cela avait, ni où cela nous menait ; recevant "à notre insu" des visions, tels des morceaux de puzzle dont nous ne savions que faire ; ces années furent réellement difficiles. Par chance, nous sommes tous deux de nature joyeuse. Et malicieuse. Nous pensons profondément que la Voie est dans la Joie et non l'austérité. Et que la conscience se fout bien de porter un masque pompeux. Le rire est de l'Homme le meilleur allié ! Et sans doute cela nous sauva maintes fois en nous empêchant de nous prendre trop au sérieux. Le côté parfois décalé et burlesque du site est donc voulu, il nous ressemble. Quoiqu'il en soit, ce chemin du "Retour aux Origines", cette expérimentation personnelle dont nous témoignons ne fut pas un chemin bordé de roses au pays des Bisounours ! Nous avons du payer notre écot, mais il le valait bien !
Malgré notre conscience bien présente, nous n'étions alors pas prêts à concevoir l'inconcevable. Nous n'étions pas prêts à incarner notre véritable fréquence. Il nous fallait auparavant la reconnaître. Et pour la reconnaître, nous devions nous dépouiller de tout ce que nous pensions être. Pas une miette de ce "nous" ne devait y échapper. Pas une ! Durant des années, nous déposâmes maintes peaux, maintes idées et croyances, encore et toujours, avançant sans cesse sur un chemin de dénuement intérieur, indispensable et prioritaire. Chemin rude, il va sans dire. Jusqu'à ressentir un beau jour - enfin ! - une nouvelle fréquence. Ou, devrions-nous dire, un aperçu de notre véritable fréquence. Suffisamment dépouillée de ses gangues pour être reconnue. Si pleine d'inconnaissable et si vide de connu, qu'elle nous fit entrevoir... le Nouveau ! Nouveaux êtres en devenir. Nouveaux chemins à tracer, qu'aucune empreinte jusque là n'avait foulés. Ce nouvel état d'être ne cessait de se déployer sans "nous". Et cela contaminait tout ! Et cela changeait tout !
RIEN DE PLUS QU'UN CAILLOU, RIEN DE MOINS QU'UNE ÉTOILE !
Nous ne sommes pas ces personnages auxquels nous avons donné vie, ces identités préfabriquées, manipulées, domestiquées, qui nous mènent par le bout du nez. Mais des fractales d'un Tout qui se déploie en des fréquences particulières et uniques, afin de s'expérimenter dans le Jeu infini de Sa Création. Nous sommes des propositions de la Vie, multiple et foisonnante. Nous sommes des émanations de l'Inconnaissable, qui s'incarne dans une forme ou une autre, ici ou ailleurs, afin de jouir et de s'émerveiller de ces indispensables couleurs, de ces vitales fragrances. Au même titre qu'un brin d'herbe, un caillou, un animal, une galaxie. Nous n'avons rien de plus qu'un caillou, mais rien de moins qu'une étoile ! Nous ne pouvions dès lors qu'honorer cette effluve de Vie, que nous représentons, en faisant la seule chose qui nous paraissait évidente. Témoigner. Non pas de nous - puisque ce "nous" n'existe pas en réalité - mais du parcours que la Vie s'est inventé par nos formes. Ce site venait donc de naître. Dans l'infini paradoxe de la Vie, telle que nous pouvons à peine La concevoir, c'est justement lorsque nous abandonnons notre identité que nous trouvons nos Origines. Et trouvant nos Origines, nous découvrons nos Lignées. Alors nous sommes bouleversés ! Puis émerveillés ! Mais quoi ? Il en est ainsi et pour tous dans toute la Création ! Cela est simplement Sa nature...
Qui ne rêve pas, sur le chemin, de recouvrer la Mémoire, ses vies parallèles, sa Famille originelle ? Nous pensions qu'il ne pourrait rien nous arriver de plus extraordinaire ! Nous avions tort. Découvrant tout cela, nous le "perdîmes" en un éclair ! Oui, nous perdîmes tout, mais ce tout n'était encore que nous-mêmes. Ironie du sort, nous n'avions vécu tout cela que pour nous défaire, encore et encore, non seulement de tout ce que nous n'étions pas, mais étonnamment aussi de tout ce que nous avions été ! Notre "histoire" aurait pu s'arrêter là. Et nous le crûmes. Et ce fut le cas pendant un an. Et c'était déjà extraordinaire ! Pourtant tout recommença. C'est alors que le puzzle prit enfin forme. C'est alors que nous comprîmes le sens charnel du Saisissement. Car, dans l'espace du Moi ainsi libéré, ce que nous Fûmes, Sommes et Serons a commencé à se dévoiler. L'Inimaginable ! L'Inconcevable ! L'Indicible ! Voici donc le parcours que la Vie s'est inventé à travers Ses deux infidèles Reflets, que nous sommes. Elle qui Fut, Est et Sera notre Seule Quête ! Et pour cause :
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