« Tout finit par commencer, toujours, au désert de soi,
Marcher vers la Grande Alliance,
Vers la pointe de la Montagne de l'Âme...
Vers l'émergence du Fils de l'Homme... »
(Extraits "Marie de Magdala", Orotario de Michel Garnier)
" Celui qui atteint au dragon des profondeurs atteint aussi au Père des hauteurs qui donne pouvoir de retournement. " (Annick de Souzenelle, "Le symbolisme du corps humain", p.298)
Un nouveau cycle s’est ouvert à l'automne 2018, porté par le vent du changement qui, en ces temps tempétueux, balaie tout sur son passage. Clôturant dix années d’expérimentations, c'est avec une forme de compréhension plus profonde des évènements qui les ont marquées que nous débutons cette nouvelle Chronique. Cette clôture enfin actée nous a offert une clé d'interprétation et la possibilité de lire ces évènements d’un point de vue plus ample. Ainsi, le bruit, la colère et les multiples tensions qui ont caractérisé cette période longue, pénible et sans aucun répit, ne peuvent s’appréhender qu’à travers ce jeu de collaborations transdimensionnelles. Nos personnages, incarnant ici les vagissements et les scénarios se jouant dans ces autres réalités, ont été éprouvés au bout de leur résistance physique et psychique. Il ne pouvait en être autrement. La libération/transmutation est l’œuvre du/des corps, c’est-à-dire de cette parcelle du Soi engagée dans cette ligne temporelle que nous nommons "présent".
C’est à travers cette expérimentation particulière et personnelle, que nous avons (re)découvert le vécu transdimensionnel de la conscience multidimensionnelle, en relation constante avec maintes manifestations du Soi dans de multiples autres ordres de réalité ou Mondes. Inestimable cadeau ! Le réel tel que nous l’appréhendons n’est au fond qu'un point de convergence choisi, dans lequel nous expérimentons de nombreux états de conscience en lien avec d'autres manifestations du Soi s’éprouvant dans d'autres points de convergence ou "réalités". Nous nommons ces conjonctions "accords", car nous sommes liés et reliés dans une œuvre commune au-delà du temps et de l’espace sous la houlette du Soi. Ainsi, la perception de notre identité et des évènements dont elle est le reflet est erronée. Il n’y a pas de femme ou d’homme au sens propre ou figuré, mais une équation aux multiples inconnues, dont la structure résulte d’un mandat d’incarnation qui nous est révélé au fur et à mesure de son accomplissement. Parfois il nous est donné de le comprendre, de l’appréhender, afin de véhiculer un certain message ; d’autre fois non, parce que cela n'est pas nécessaire. Cette nouvelle Chronique "L'Œuvre au Blanc" est le fidèle reflet de ce type d'expérimentation, éprouvant ces vies et leur réalité à travers notre propre vie jusqu'au cœur même de nos cellules. Pour nous - et sans nul doute d’autres voies existent - ces résolutions karmiques n'ont pu s'acter que charnellement, littéralement à travers nos corps. Cette page est désormais tournée.
Bien que nous ne soyons pas des alchimistes opératifs, l’Opus Magnum (le Grand Œuvre) s'est nettement dévoilé lors de cette nouvelle étape de notre mandat d'incarnation. Tel le "Solve et Coagula" des alchimistes "Dissous et Coagule" (dissous et rassemble pour créer une nouvelle unité), tout ce que nous pensions être - de notre raison à nos émotions, de nos sensations jusqu'à notre nom - dut être mis au jour et rectifié, déconstruit puis reconfiguré au plus près de notre essence. Ce processus contient trois phases : l'Œuvre au Noir (Nigredo), l'Œuvre au Blanc (Albedo), l'Œuvre au Rouge (Rubedo). Ces termes se réfèrent à la couleur que prend la matière au fur et à mesure des différentes étapes des manipulations chimiques : la calcination (noir - Corbeau), le lessivage (blanc - Cygne), l'incandescence (rouge - Phoenix). Soit la véritable œuvre alchimique opérative : décomposition de l'individualité et mise au jour de l'Ombre et de tous les Moi qui le composent ; nettoyage et résolution karmique des mémoires associées ; reconstitution d'une nouvelle individualité unifiée dans sa multidimensionnalité. C'est dans l'Œuvre au Rouge que cette nouvelle individualité - portant l'alliance de l'Ombre et de la Lumière, du masculin et du féminin - expérimentera l'œuvre transdimensionnelle au service de ce monde et en fonction du mandat pour lequel elle et une partie de ses Moi sont associés en cette réalité. La finalité de cette phase du processus est annoncée par l'incandescent Phoenix : un Nouvel Être de fréquence OR !
FIN DE L'OEUVRE AU NOIR : LA MORT DU CORBEAU !
L'Œuvre au Noir est un travail de l'ombre, sur l'Ombre et avec l'Ombre sans laquelle le Grand Œuvre ne peut exister. Cette phase de décomposition et de dissolution de la matière placée sous le signe de Saturne - le temps et le plomb alchimique - correspond à l'élément Terre et nécessite un labeur de plusieurs années dans le creuset afin d'obtenir un fluide bleu-noir appelé "Aile de corbeau". Le corbeau est ainsi associé à la putréfaction de la "matière au noir", notre part d'ombre, notre chaos intérieur. Cette phase, symbolisée en alchimie par un cadavre, aussi pénible et contraignante qu'une prison ou un tombeau, débouche sur la mort de l'image de soi.
La 1ère phase de notre Grand Œuvre, qui avait débuté en 2012 par une mise au sarcophage ("Sabu/Anubis, Maître du Passage - Sabu et l'Œuvre au Noir") au sein d'une onde de forme marquée par le 8 s'achevait donc. 40 mois dans le désert de soi et le creuset de notre mémoire égypto-atlantéenne sous la guidance du Maître d'Œuvre et Grand Passeur détenant les clefs de la Porte de l'Œuvre au Blanc : Anubis ! C'est lors d'un break de 2015 à 2016, que nous réaliserons le passage du Nigredo à l'Albedo ("La Porte des Etoiles"). Toutes les scories de notre individualité et de nos Moi/Lignées mises au jour, nous pouvions désormais passer à la phase de nettoyage. A l'été 2016 nos connexions reprirent, mais cette fois avec toutes les informations nécessaires permettant de faire surgir d'un puzzle jadis éclaté un dessein aussi net que possible. C'est donc à partir de cette vue plus large que nous écrivons ces chapitres.
Couronnée par une étoile à 8 branches pointant un vortex agissant, cette Œuvre au Noir s'est effectuée au sein d'un octogone de 8 mètres de haut ("Le Sarcophage d'Anubis, une Onde de Forme..."). Lien entre le monde matériel et le monde spirituel dont il permet le passage, l'octogone (figure géométrique à 8 côtés) symbolise la médiation entre le carré (la Terre) et le cercle (le Ciel). Symbole de résurrection et de renaissance, il est utilisé dans 2/3 des fonts baptismaux du XIème au XVIème siècle et nous trouvons autant d'églises octogonales construites par les Templiers que de nombreuses mosquées fondées sur ce plan. Connu pour être le nombre de l'équilibre cosmique, le 8 symbolise l'infini (le 8 couché = ∞), la perfection et l'éternité, la totalité et la cohérence de la création en mouvement, les énergies qui circulent et se régénèrent sans discontinuité, l'échange perpétuel entre les polarités yin/yang, le lien entre la Terre et l'essence sacrée de l'Homme, les 4 directions cardinales auxquelles s'ajoutent les 4 directions intermédiaires (nord-est, nord-ouest, sud-est, sud-ouest)...
Sous l'Étoile à 8 branches d'Innana...
Symbole de la déesse Ishtar ou Astarté (la planète Vénus), on retrouve la plus ancienne étoile à 8 branches (Image ci-dessus : Etoile d'Ur) dans la civilisation babylonienne. Divinité mésopotamienne d'origine sémitique vénérée chez les Akkadiens, Babyloniens et Assyriens, elle correspond à la déesse sumérienne Inanna avec qui elle est confondue. Son symbole le plus courant est une étoile à 8 branches (qui n'est autre que la planète Vénus) ou une étoile inscrite dans un disque. Nephtys/Inanna/Ishtar est souvent représentée debout sur un Lion ou une Panthère et est dénommée "La Lionne" (Sekhmet) ou "La Vache sauvage qui donne un coup de corne à l'ennemi" (Hathor). Selon Anton Parks, "après la mort d'Osiris, Isis doit gouverner seule le pays égyptien. Sans doute a-t-elle quitté son Atlantide pour la remettre ponctuellement entre les mains de sa sœur Nephtys/Inanna. Dans le chapitre 17 du Livre des Morts égyptien, Nephtys est indiquée comme participant au rapatriement des rescapés du Déluge vers l'Égypte. Nephtys n'est pas n'importe qui. En Égypte, elle est assimilée à la sœur jumelle d'Isis. A Sumer, Nephtys n'est autre qu'Inanna-Ištar - la grande prostituée royale."
C'est ainsi que cette étoile, qui dardait sur nous ses rayons transdimensionnels, nous guida en ces temps fort lointains vers une part de notre mémoire atlantéenne. Nos nombreuses incursions en terre d’Égypte formaient déjà un lot dense d'informations lorsque l’Atlantide se présenta. Tout d'abord par une vision claire et pénétrante de sa régente, que nous comprendrons plus tard être Innana/Nephtys. Puis par la fuite de cette terre et notre arrivée sur le flanc nord des Pyrénées. Evidemment ! Là où nous vivons actuellement ! L’Atlantide. Nous ne savions rien ou si peu de cette période importante de l'histoire, de cette grande civilisation de la quatrième humanité qui avait massivement essaimé en Afrique (Egypte, Dogons au Mali...) et en Amérique centrale (peuple nomade précolombien chichimèque des tribus du nord de l'actuel Mexique et du sud-ouest des Etats-Unis...) peu avant sa destruction finale par le grand cataclysme vers 10500 av JC. Mais il est certain que cette expérience nous permit d’actualiser un potentiel utile à notre mandat présent afin principalement de rééquilibrer, pacifier et libérer les Lignées de nos Moi-parallèles associés à cette période terrestre, tout autant déséquilibrée que la nôtre. Bref, il s’agissait une fois encore de participer au Grand Œuvre de notre temps : la guérison karmique.
Baignée de soleil et de lumière, une grande cité avec en son centre une pyramide d'une centaine de mètres qui génère un champ de force, une sorte de voile éthérique bleu qui la protège, nous est présentée comme étant l'Atlantide. Dans la salle du trône de cette pyramide (semblable aux pyramides d’Amérique centrale) illuminée par un cristal, se tient une femme à l'aura puissante portant une fine couronne surmontée d’une coiffe oblongue qui s’évase sur le dessus. Magicienne-prêtresse-guerrière d’une redoutable beauté, elle exerce un pouvoir absolu et règne sans partage. Rien ne semble pouvoir contrarier sa volonté et rien ne se décide dans la cité - qui se déploie au-delà de l’immense parvis entourant la pyramide - sans qu’elle ne soit consultée. Innana/Nephtys - dont la présence était récurrente mais non encore reconnue dans nos visions - se manifesta ce jour en toute majesté ou, plutôt, dans la toute puissance de son déséquilibre. La trace de cette vibration intransigeante d’exigence, transmise clairement et mêlant magie prêtrise et guerre, semblait être particulièrement rattachée à Nita qui portait les mêmes attributs et nous savions que cette reconnexion permettrait de réactiver une expérimentation de ce temps là.
L’ ex-île (l'exil) a refait surface. Nous avons remis les pieds dans nos empreintes. Dans des lieux pyrénéens tous consacrés aux Mères divines et permettant l’activation de ces mémoires qui tournent en boucle. Il s’agit de boucles temporelles à l’intérieur desquelles certains de nos Moi étaient enfermés (ou nous manipulaient ?). Cette histoire prend place peu avant la chute de l’Atlantide, peu avant le dernier grand effondrement, lorsque certains groupes ont trouvé refuge dans les Pyrénées. Nous avons emprunté ce même chemin, accompagnés d’une centaine de personnes. Nous n'étions pas les seuls. Plusieurs groupes empruntèrent cette voie pour fuir et s’établir ailleurs. Chemin de tristesse, de douleur et de mélancolie. L’épreuve fut difficile dans cette pénible marche qui nous menait loin de chez nous, de notre terre bien aimée, vers une destination inconnue. Le temps a passé mais a laissé ses traces. Cette terre semble être figée dans ces mémoires, les mémoires de ce temps qui se sont perpétuées à travers le karma collectif porté par les habitants de la région : une forme de répétition sans véritable issue. Une certitude était née. Nous revenions - ainsi que d'autres - sur une terre jadis foulée afin de clore cette boucle temporelle atlantéenne en nettoyant la mémoire dans laquelle certains de nos Moi étaient encore enfermés.
DÉBUT DE L'OEUVRE AU BLANC : LE PAON FAIT LA ROUE !
L’Œuvre au Blanc, pont entre les Ténèbres de l'Œuvre au Noir et la Lumière de l'Œuvre au Rouge, est une phase de lessivage, de nettoyage, placée sous le signe de la Lune, principe féminin correspondant à l'argent alchimique et à l'élément Eau. Cette étape voit l'apparition de la "cauda pavonis" ou "queue du Paon" témoignant ainsi de la mort du Corbeau et de la fin de sa noirceur. La matière se parant de toutes les couleurs de l’arc en ciel, on dit que "le Paon fait la roue". C'est à la fin de cette phase de purification des scories révélées par l'Œuvre au Noir que de la matière ainsi purifiée et blanchie apparaîtra le Cygne, symbole de la spiritualisation du corps.
Le Paon fait la roue ! Il déploie son panache de plumes ! Mais celles-ci n’ont pas encore le brillant des beaux jours. Traversées de sombres veinures, parées d’un noir-corbeau, elles sont comme un soleil éteint. Pourtant, la promesse du nouveau y est déjà inscrite. L’Ombre apparaît désormais pour ce qu’elle est : une autre couleur au miroir de laquelle viendront bientôt se refléter les chatoyantes irisations de la lumière. Et le Paon le sait. Tributaires de ce savoir, nous abordions une nouvelle étape de notre exploration intérieure. L’Œuvre au Blanc. Elle nous ouvrit, non sans heurts, les portes d’une expérience nouvelle plus radicale, plus charnelle, qui vient puiser aux sources même de notre nature oubliée : la collaboration avec les représentants d’autres Lignées galactiques. C’est là que notre mandat d’incarnation nous porta afin de contribuer – avec bien d’autres – au Grand Œuvre de cette fin de cycle : la guérison karmique ! La Loi du Karma, Loi d’Amour, est une loi de rectification. La répétition n’est pas une nécessité, la libération du potentiel souffrant pouvant se résoudre autrement. C’est cette voie que nous avons péniblement explorée. Nous dûmes apprendre à chuter sans connaître l’origine du déséquilibre. Nous dûmes apprendre à porter des charges émotionnelles qui n’étaient pas nôtres et dans le même temps expurger ce qui nous appartenait. Nous dûmes apprendre à danser d’improbables rondes transdimensionnelles avec des êtres perçus comme involutifs. Certains appartenaient à notre propre conscience, d'autres non. Nous avons arpenté ces chemins de traverse sans autre boussole que notre foi intérieure. Sans savoir préalable de l’enjeu. Souvent nous nous sommes perdus, subjugués par l’intensité des évènements et l’incompréhension, dans la plus complète des confusions. Il nous fallut faire cette expérience pour la comprendre. Pour recevoir l'inestimable cadeau de la pacification ! Et approcher un peu plus près le potentiel du Soi.
L’acquisition d’un état de conscience nouveau et la perception d’autres ordres de réalité impliquent une rupture avec les anciens modes de perception, c’est-à-dire la déconstruction de notre modalité d’être au monde suivie de reconfigurations vibratoires successives, qui reposent sur un redéploiement cellulaire. Le changement d’état de conscience s’enracine dans le corps, tout le corps, non pas uniquement dans la tête ou le cœur : il s’agit d’un engagement total de toute notre structure énergétique à la recherche de l’octave supérieure. Ce passage orchestré par l’Être est ardu. Il correspond à l’Œuvre au Noir des alchimistes et implique de remettre en ordre la relation entre le véhicule (le corps), l'âme (le Moi) et l’Esprit (l’Être ou le Soi), ce qui suppose la confrontation inévitable avec les lourdes pulsations de l’Ombre tapie dans l’inconscient. Et puis avec la mort, avec mille morts ! La substitution vibratoire est à ce prix. Mais c’est un bien maigre écot à payer au Maître du Passage car, pour inconfortable, pénible même que soit cette rencontre, elle ouvre la porte à une nouvelle manière de vivre le monde, sublimée dans ce nouvel état de l’être. Non, le monde ne change pas à l’issue de cette transformation, c'est notre manière de le vivre qui se trouve transcendée, éclairée par une compréhension intime du déploiement du Vivant. "Cet "autre" monde, disait Satprem, il n’était plus "autre" du tout : c’était le nôtre, le même, les yeux grands ouverts, mais vu-vécu différemment..." (Le mental des cellules, Robert Laffont, 1981, p. 146).
Fin 2016. Un an et demi s'est écoulé depuis notre présence devant cette Porte dimensionnelle, scellant en cette incarnation la reliance à toutes nos Lignées et permettant au site Arkantara de voir le jour. C'est en ce laps de temps que la transition entre l'Œuvre au Noir et l'Œuvre au Blanc s'est opérée, soit le passage de cette Porte venant ainsi clôturer l'expérience du Retournement. L’être intérieur prenant le pas sur l’être extérieur, nous vivions un intense état de paix. Les malaises physiques, principalement à la tête et autour de la colonne vertébrale, ainsi qu'un état de fatigue général continuaient cependant d'accompagner quasi quotidiennement les ajustements cellulaires dont nous étions l'objet. C'est alors qu'un soir, peu après minuit, Loris se retrouve projeté dans une autre dimension de réalité, un espace éclairé de toute part. Au seuil de cet espace, il fait face à un Être, un humanoïde reptilien de haute stature. De couleur noir-marron, aux écailles fines et aux yeux jaune-or, il s’en dégage une telle bienveillance et une telle compréhension ! Il semble sourire, mais sans émotion aucune. Une sorte de joie "froide" et pourtant sensible, tout à fait inconnue à l’expérience humaine ordinaire. Loris l’observe à loisir, il ressent toute la bonté qui émane de lui lorsqu'une faille s'ouvre. Tout se dévoile et le bouleverse ! Car il comprend. En un instant IL SAIT. Celui qui se trouve en face de lui et qui porte l'aspect originel d'Enki/Osiris lui transmet par télépathie : "Vous avez trouvé la Porte. Désormais l’Œuvre au Noir est terminée, l’Œuvre au Blanc commence."
LE VÉCU TRANSDIMENSIONNEL DE LA CONSCIENCE MULTIDIMENSIONNELLE
2017. Dix ans exactement après le début de notre rencontre. Un autre monde. Une autre vie. C'est ensemble que notre trajectoire a pris une tangente telle, que nous balbutions à la frontière de toutes ces inconnues. Pas de vitesse de croisière ! Pas de pilote automatique ! Pour les expérienceurs hors cadre. Et tout cela n'est qu'un commencement. Une mise en bouche, pour s'entrainer. Une mise sur la touche, de la 3D. Ne nous vantons pas. Pour ces humains que nous croyons encore être - mais dont le sens nous échappe de plus en plus -, cette marche forcée parce qu'inévitable est difficile. Tels d'obscurs mineurs de fond, chaque jour nous allons au charbon. Dans des trous si noirs et profonds, que seules nos lampes éclairent. Là où plus rare se fait l'air. Nous cherchons des pépites ! Nous faisons fi des pépètes ! Nous sommes des chercheurs d'Or ! Mais avons-nous jamais eu le choix ? Celui qui mène la danse est bien le Soi. Toutes nos chorégraphies, Il a inventé. Et nous, nous apprenons juste à danser. Tout est Sa Danse ! Et Il est Notre Ivresse. Mais comment le vivre, si le deuil du Moi horizontal n’a pas fait place à l’essor vertical du Moi pénétré par le Soi ?
Nita et Loris sont les deux parts d'un Moi, parmi des milliers d'autres Moi, dans des milliers d'autres réalités et espaces-temps formant notre Être multidimensionnel. NOUS SOMMES DES PROPOSITIONS DE NOTRE SOI ! L'une de ses émanations et expressions. Alors. Lorsque cette réalité quasi mathématique nous pénètre. Forcément. Inévitablement. Tout change ! Et ce n'est ni simple ni facile. Psychiquement et physiquement douloureux. Sans doute le temps d'apprendre l'équilibre du funambule sur le fil d'entre les Mondes, d'entre les Moi. Sans doute aussi parce que nous avons pris sur nos épaules l'espoir d'un futur potentiel évolutif pour certains de ces Moi. Les grands oubliés. Les laissés-pour-compte. Nos victimes et bourreaux originels. Ils ne sont pas nous, ici-et-maintenant ! Ils ne sont ni Nita ni Loris ! Mais sans eux, nous ne sommes rien ! Car nous portons et supportons leur mémoire (leurs gènes), tout comme ils absorbent notre histoire. Nous corporisons autant leurs maux et intentions, qu'ils aspirent au fond à leur rédemption. Alors. Qu'on le veuille ou non. Nous jouons bien la partie ensemble ! Et c'est à cette seule condition, avec toutes nos parts (les Moi) de l'Ombre à la Lumière, que nous pourrons changer de dimension. Car ce Tout (le Soi), cet ensemble indivisible qui porte leurs souffrances comme nos errances, est notre seul espoir commun pour une nouvelle ligne temporelle au futur évolutif...
Mondes et réalités s'interpénètrent. Aucune séparation ni cloisonnement, comme le mental tente de nous le faire croire. Mais l'outil est de bonne foi ! Parfait miroir de notre fréquence, il n'appréhende et ne nous restitue que les informations que nous lui avons nous-mêmes fournies. Nous vivons dans un monde de "di-vision" ("di" en grec ancien = "deux") induit par la matrice. C'est finalement une chance ! Nous avons donc le choix de notre Regard ! Prendrons-nous ce qui unit ou bien sépare ? Seule une vision claire et unificatrice est apte à générer une fréquence évolutive. Notre création - car c'est bien de cela qu'il s'agit - est une terre glaise malléable à souhait pour qui perce le mystère de la matière et l'art de la sculpture ! Et c'est bien ce à quoi s'attèlent, en ce passage annoncé depuis des lustres par des illustres, tous les expérienceurs un peu fous que nous sommes. C'est là une condition sine qua non ! Chaque monde-matrice ainsi traversé nous propose sa propre harmonie. Il suffit de tourner le bouton (notre fréquence) de l'émetteur radio (nous) pour se syntoniser. C'est à dire, changer sa longueur d'onde afin de s’accorder à cette nouvelle fréquence. Résonner avec elle (et non pas raisonner sur elle !) et être ainsi saisi par son message. Sans fusées ni soucoupes, le voyage interdimensionnel se dévoilera alors dans sa réalité : une expérience harmonique !
Confrontée à l’inattendu, de voyages en percées impromptues, notre "réalité personnelle" se dévoile au quotidien dans sa substance : un fil ouvragé par le Soi, et à son service, dans une vaste trame multidimensionnelle. Notre bulle de perception a sans doute fini par se fracturer, à force de buter contre à coups de prises de tête, face aux coups du bélier furibond de tourner en rond, laissant enfin percer la lumière ! D'une nouvelle Dimension. D'un Nouveau Monde. Pour un Nouvel Être. Mais ne rêvons pas. Tout ici est défi permanent ! Ce vécu transgressant l'ordre établi ne nous permet guère l'aide d'auto-étiquetés "spécialistes" de la matrice (et certainement ils le sont !). "Perdus" ou "mourants", nous ne pouvons plus que tenter de saisir l'information qui nous cherche à en être malades ! Nous apprenons à vivre hors des sentiers balisés de cette 3D. Nous ouvrons nos propres chemins. Et nous ne sommes pas seuls ! Nombre d'âmes volontaires se lèvent aux quatre coins de la Terre ! Nombre d'âmes pionnières arpentent leur chemin, sortent des ornières ! Et c'est ensemble, unis dans le partage de cette aventure, que tous nous cherchons, expérimentons, apprenons l'alphabet de ce nouveau Monde qui s'invente et se crée littéralement à travers nous !
LES VOIES DE L'OEUVRE AU BLANC
Cette nouvelle Chronique relate nos expérimentations transdimensionnelles, tels que d'autres expérienceurs le font au même moment. Chacun avec sa spécificité. Chacun porteur de la vibration de ses Lignées originelles. Mais tous avec le même mandat : cocréer un nouveau futur, un nouvel être pour une nouvelle Terre ! Une fréquence de cinquième dimension est en cours de déploiement, mais cela n’a rien à voir avec les intentions de ceux qui ont entendu l’Appel. Cela a à voir avec une "planification" (organisation) d’ordre supérieur. Les aventuriers de la conscience sont mis dans les conditions d’arpenter l’Onde du changement et c’est cette fréquence qu'ils doivent véhiculer. Nous ne sommes que des Relais, mais nous avons longtemps marché pour ce Jour ! Et les Maîtres du Pouvoir Sombre, qui gèrent admirablement cette geôle à ciel ouvert de bonne facture (à quel prix !) pour âmes égarées, sont terriblement efficaces ! Dépasser leur fréquence rameute la meute et nous devons rester vaillants, contre vents violents et marées déchainées ! Car c'est par chacun de nos pas que tout s'invente ! Maintenant ! Et nous sommes un certain nombre à nous échapper de plus en plus, de mieux en mieux, et par séquence, de ce maillage dense de 3ème dimension. Nos cellules retrouvent leur langue d'origine. Et tout le reste perd sens, car ce sens appartient à cette densité d'où nous apprenons à nous mouvoir. Non plus tels des autochtones, mais des passagers en transit faisant des va-et-vient entre cette dimension et d'autres. Comme en ces Moi et d'autres. Nous sommes des Ponts entre les Mondes !
Nulle recette ici permettant d’une quelconque manière d’appréhender ce saut quantique. Ni de régime pour le corps ou de discipline pour l’esprit comme il plaît tant. Tout cela procède de l'ancien monde et mode d'être de la 3ème dimension. Nous devons tout réinventer ! Nous réinventer ! Et cela appartient à chacun. Et tel n’est pas le sens de notre mandat. Nous ne pouvons même plus dire avoir travaillé sur nous. Cet orgueil-là venait de notre ignorance ! En réalité, nous avons été travaillés et pétris par le Soi au travers de ces fenêtres ouvertes sur d’autres plans de conscience. In-formant notre "réalité personnelle", ce sont ces contacts et rencontres qui nous ont transformés. Notre rôle se limita tout au plus à accompagner, si ce n'est à comprendre, le mouvement sans trop le contrarier. Nul mode d’emploi du voyage galactique ! Nous sommes tributaires d’un programme, dont nous essayons de déchiffrer le code au fur et à mesure de son exécution. Nous venons rendre témoignage d’un tableau composé à travers nous par notre Conscience multidimensionnelle, tentant de brosser au mieux la forme dans laquelle Elle a choisi de s’éprouver dans cet "entre-les-mondes". Insistons. Il s’agit d’une voie possible d’exploration d'une "réalité" dans un océan insondable de possibilités. Et il en existe des variations infinies ! Si nous sommes définitivement seuls face à la forme de l’expérimentation - dont il nous appartient de découvrir les ressorts -, nous sommes définitivement unis par l’exigence qu’elle implique. Nous ne voyons pas comment il serait possible d’envisager ce qui vient sans avoir touché à l’essence de ce que nous sommes : des projections de notre Soi. Car c’est là. Précisément. Que se rejoignent toutes les voies du Possible ! Empruntons donc le même chemin qui, dans l’Amour, nous précipita en ce Monde ! Retrouvons la Porte de la Demeure (le Soi) et franchissons à nouveau ce Seuil pour d’indicibles Retrouvailles ! Qu'ensemble nous traversions le voile de la Matrice, nus et sans autres artifices...
Que les bras grands ouverts, à tous nos Frères,
Et à nos Soeurs, d'ici comme d'ailleurs !
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