Et l'Ange-Serpent lui adressa la parole : "Je suis toi et tu es moi :
où que tu sois, j'y suis, et je suis disséminé en toutes choses..."
(L'Evangile d'Eve - Epiphane de Salamine )
L’Homme : " Race honnie ! Pourquoi as-tu précipité tes enfants dans les turpitudes les plus crasses ? Pourquoi nous avoir marqué au fer rouge du désespoir ? Les supplications des plus humbles qui errent depuis des éons dans les étroits cachots des prisons mentales où tu les as enfermés ne t’ont-elles jamais ému ? Non ? Est-ce là la récompense de ceux qui t’ont servi dans la crainte et le respect des honneurs dus à ton rang ? Ou peut-être te nourris-tu de leurs souffrances ? Oui. Après mille générations, nos corps se souviennent toujours de ton iniquité, des tribus sanglants célébrés en ton nom, des holocaustes fumants servis devant ta face. Mais la malédiction des justes ne t’a jamais affecté, l’affliction de la mère tu l’as toujours ignorée. Et tu as ri. Ô combien tu as ri en voyant notre espérance brisée sous ton implacable férule. Las. C’est que tes écailles sont trop épaisses, toi qui connais pourtant les secrets des étoiles, pour nous percevoir à notre mesure. Ton origine qui se perd dans le décompte des siècles, ta maîtrise des éléments qui commande aux vents et marées, ta force qui a conquis mille planètes, t’auraient-elles fait perdre de vue cette vérité élémentaire : l’équivalence stricte de toutes les formes de Vie ? Ô Draco ! Tu es le soleil de ton propre orgueil ! Aveuglant ! Tu voulus te faire passer pour Dieu devant nous, mais nous savons désormais que ton mépris est à la seule mesure de ta soif de domination. Tu voulus te faire passer pour Dieu devant nous, mais nous savons désormais que nous avons été possédés par des démons. Aveuglés ! "
Dieu moïsique (entité reptilienne) : " Pauvre petit Homme ! Je te prends encore une fois à ressasser ces vérités amères contre les miens et leurs œuvres. Quand cesseras-tu d’égrener ces chapelets tourmentés ? Combien de temps persisteras-tu dans ton ignorance, crasse, dans ton refus, obtus ? N’as-tu toujours pas compris ? Tu seras perdu, encore, tu chuteras, encore, tu seras possédé, encore, si tu persistes à croire que l’on ne peut être élevé dans l’Esprit qu’à travers la Lumière. Et je te rappellerai, oui, implacablement, à ton errance chaque fois que tu rejetteras l’appel de mon nom et le défi qu’il t’impose. Mille générations cloîtrées dans les murs du labyrinthe, tant de vêtures usées, s’achèveraient-elles sur l’expression de cette infirmité atavique ? Écoute : nul ne peut naître à l’Univers s’il n’est éclairé par l’Ombre. Le lourd fardeau de cet apprentissage, c’est mon peuple qui l’a porté. Nous, les écailleux comme il te plaît de nous nommer, sommes les instructeurs que le destin a placé sur le chemin de ton évolution. Nos luttes légendaires sont devenues tes guerres, nos déséquilibres béants tes propres fractures, nos héros tes archétypes. Ils ont traversé les siècles et toute l’épaisseur de l’expérience humaine, nous offrant parfois l’opportunité d’une rédemption pour constituer la trame de ton initiation au secret des étoiles. Ton âme, elle, sait les reconnaître. Le savais-tu ? Oh non ! Ton jugement n’est pas encore à la mesure de l’œuvre. Oh non ! Tu n’es pas prêt de contempler la face du Soleil pour saisir toutes les nuances de Son Amour sans être aveuglé. Car c’est l’apanage de ceux qui se sont érigés par-delà les jeux de l’Ombre et de la Lumière."
(Loris - Dialogue "presque" imaginaire entre un Homme et un ancien "Dieu" reptilien.)
L'HISTOIRE : QUELLE HISTOIRE !
On a beau savoir, essayer de comprendre, analyser, rationaliser, la vastitude des malheurs et des horreurs frappant ce monde et les êtres à deux ou quatre pattes - ne les oublions pas ! eux qui ont payé beaucoup plus que nous et en silence le lourd écot de nos propres turpitudes - qui ont décidé de venir expérimenter la fin des temps, cela est hors de portée de tout entendement. Ces blasphèmes systématiques portés contre le Vivant ne sont simplement pas à la mesure du petit Homme, du pauvre petit Homme raillé dans ce dialogue par l’entité reptilienne. Loin de là. Guerre contre guerre. Peau contre peau. Blessure contre blessure. Quoique nous soyons tous concrètement affectés par ces viols perpétuels de notre condition cosmique, toujours, cette longue litanie de souffrances nous est pratiquement inaccessible. Elle se répète d’âge en âge, inextinguible. Pourquoi ? Une des raisons tient à la structure savamment entretenue de nos croyances. Tant que l’on s’envisagera comme une forme de vie enfermée dans un espace fini et un temps linéaire, moulée par une personnalité étroite et polarisée autour d’activités végétatives quel que soit le nom qu’elles prennent - elles peuvent être présentées comme spirituelles que cela n’y changerait rien -, nous sommes condamnés à cette hébétude glacée.
Le contrôle des croyances et des pensées est donc décisif pour les bons bergers du troupeau humain, car nous sommes, individuellement et collectivement, les artisans de la réalité dans laquelle nous évoluons. Souvenons-nous de l’inévitable équation d’Orwell de 1984 : "Celui qui a le contrôle du passé a le contrôle du futur. Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé." Aussi loin que l’on puisse regarder ce passé et ses sources non falsifiées - entreprise ardue qui exige déjà une force morale non négligeable puisqu’elle s’apparente à un chemin de solitude - pour remonter aux temps prébibliques, préhistoriques, antédiluviens et aux thèses "révolutionnaires" portées par quelques êtres littéralement éclairés (qu’ils soient ici remerciés), on perçoit ce travail incessant des obscurs artisans de l’involution, orfèvres à leur manière pour imposer à ce monde et tous ceux qui y résident un mode d’être qui leur assure une rente de situation plurimillénaire. Aussi, l’histoire de la Terre est-elle une farce soigneusement écrite, réécrite, interprétée, représentée ad nauseam en vue de satisfaire les besoins et les projets d’un groupe d’entités se situant dans et surtout hors notre espace habituel de perception afin de capter (certains diront vampiriser) notre flux vital, conditionner nos comportements et orienter nos actions, pour nous précipiter dans les tourments de la répétition. Tel est, selon nous, le fil rouge de leur "politique" interdimensionnelle.
Refusant - car ils expérimentent d’autres aspects de la réalité - l’Amour infini qui traverse toute création et la liberté dont il est porteur, tout en ayant parfaitement connaissance des multiples dimensions dans lesquelles l’Être est apte à se déployer même dans la manifestation, ils ont défini notre réalité à la mesure de leurs intentions par un enchaînement strict de l’Esprit à la matière redéfinie par leurs soins. Le matérialisme, que d’aucuns appelleront justement le satanisme, apparaît alors comme une doctrine de Mort visant à brider l’existence de la multitude en la limitant à l’immédiatement perceptible et à réduire le Vivant à un élémentaire système de survie et de luttes, où seuls les comportements primaires sont tolérés et le cerveau reptilien pleinement sollicité. A l’aube du contrôle électronique des sociétés humaines - qui n’est que l’expression la plus sensible du contrôle des Êtres par voie éthérique -, cette idéologie est en passe de basculer vers une imprégnation totale de la vie humaine. C’est le sens véritable de l’involution : "L’abomination de la désolation dans le lieu saint, suivant le prophète Daniel, désigne la pénétration des démons là où ne peuvent agir que les forces de l’individualité libre", soit la possession complète de l’humain par les "démons" (S. O. Porkoffieff, Satan Rouge ou le bolchévisme occulte, Undercover n°13, mai 2004, p. 29).
Notre maintien dans le triangle Jouissance-Possession-Puissance, comme le qualifie Annick de Souzenelle, est donc la condition de leur emprise. Et à ce jeu-là ils sont maîtres incontestés ! L’Ombre est reine en son royaume, ses tours répétés depuis des lustres en d’autres mondes et réalités d’existence sont infaillibles à condition de nous imposer ses règles du "Je" : l’amour immodéré du "Service de soi", qui n’a d’autre issue que sa valorisation exubérante dans le mépris du Tout et de tous. Cet enseignement des dettes de sang, qui se déploie dans les basses densités, sollicite les basses dimensions de notre existence et prend appui sur un bestiaire peu commun visant la domination de "l’univers matériel", pratiquement le seul plan d’existence sur lequel ils peuvent espérer prospérer suivant leur vues brisées, illuminés par leur propre orgueil. Il est donc impossible de saisir la condition humaine sans intégrer cette réalité comme constitutive d’un aspect de notre expérimentation individuelle et collective. C’est le substrat sur lequel la manifestation prend forme. L’Amour et les intentions pures des Porteurs de Lumière qui, ici où là, s'activent ou s’éveillent à l’appel du Nouveau, ne pourront s’épanouir dans l’ignorance de cette réalité car elle les rattrapera inévitablement. Sa connaissance est la condition de son intégration, puis de son dépassement. Le désengagement des "vérités formelles" et de la lourde gangue des "doctrines officielles" apparaît dès lors comme la condition essentielle de toute démarche spirituelle sincère, car elle permet déjà un désinvestissement du personnage.
LES DÉSÉQUILIBRES D'ORION ET LES NETTOYAGES PORTÉS PAR LA FORME HUMAINE
Cette trame d’existence, nommée parfois "la matrice de réalité", est assez connue dans sa forme et ses fonctions. Ses aspects les plus visibles - la soumission, la polarisation de l’humain et ses divisions, la présence extra-terrestre et leurs plans, la prédation inter-dimensionnelle etc. - ont fait l’objet de quantité de recherches, explorations et discussions que nous n’évoquerons donc pas ici. A l’aune de notre propre expérimentation et d’après les informations que nous avons pu saisir lors de nos visions et voyages hors du corps, une autre lecture de cette histoire souffrante pourrait être proposée qui, sans se substituer aux autres, viendrait les éclairer différemment. Elle tient à la résolution, par le biais de l’incarnation humaine, des puissants déséquilibres nés de l’exploration que d’autres formes de vie sous d’autres cieux et en d’autres temps ont pu faire de la "réalité" et de ses polarités. La "réalité" extérieure ou dense étant l’ordre symbolique dans lequel se déploie notre réalité intérieure, c’est-à-dire la vie du Soi, il est donc indispensable de méditer et comprendre ces évènements, cette histoire, ce labeur. Non pas du point de vue des vérités formelles, médiates ou immédiates, qui nous induisent toujours à emprunter les impasses de la contradiction, mais du point de vue de la vie de l’Esprit et de ses déterminations. Parce que nous n'avons pas commencé à les saisir tant elles sont aux antipodes de nos conceptions surannées ou simplement inconnues, une telle posture est souvent difficile sinon impossible à tenir malgré toute l’honnêteté de l’observateur. Rares sont ceux qui rappellent que nous sommes toujours pris et repris dans la trame même de notre propre expérimentation hic et nunc et que, de ce fait, nous ne pouvons exprimer que les aspects de la "réalité" que nous sommes habilités à reconnaître en fonction de notre perception forgée au fil de notre parcours. Nous sommes certes l’expression du Tout, mais nous ne sommes précisément qu’une de Ses expressions manifestées, porteurs d’une couleur originale mais limitée.
L’incarnation terrestre se résolvant dans la subjectivité, il s’avère que lorsqu’on envisage le rôle de nos frères de l’Ombre - dénonçant leurs actions, leurs abjections, leurs intrigues - on s’érige non seulement en victime (ce qui donne de la consistance à leurs entreprises), mais surtout en censeurs du chemin que le Vivant lui-même a contribué à tracer au travers d’inimaginables interactions. Il faut comprendre que l’exigence est plus haute. Toujours. Si l’on a vécu sur Terre comme dans un donjon, ainsi que l’exprimait Satprem, c’est que cette exigence répondait à un schéma évolutif auquel cette forme de vie devait se confronter en vue de son accomplissement. Le processus d’éveil planétaire suppose l’exploration individuelle et collective des polarités d’expansion et de contraction, de leur interaction conflictuelle, la découverte des impasses auxquelles mène la focalisation sur l’une d’entre elles dans l’ignorance de l’autre, et l’expérimentation de tous les déséquilibres portés par l’Ombre et la Lumière avant d’envisager leur intégration. Dans ce parcours viennent s’enlacer des processus de nettoyage ou de rééquilibrage endogènes (liés à la résolution d’actions menées sur Terre au cours de cycles d’existences) ou bien exogènes (liés à la résolution d’actions dont la Terre n’a pas été le théâtre), c’est-à-dire d’évènements qui ont contribué à la constitution de puissants déséquilibres individuels et collectifs dans leur propre exploration de la réalité par d’autres races et sous d’autres cieux. C’est de ces rééquilibrages et de ces nettoyages exogènes dont nous témoignerons ici, dans la mesure où nous y avons directement participé.
L’humain en tant que civilisation en devenir a hérité, à l’âge de son apprentissage, de la dette karmique et des déséquilibres alimentés par d’autres formes de vie, dont une ample partie est portée par les diverses Lignées reptiliennes, qui sortent de l’ombre précisément parce que la fin du jeu est arrêtée. Cette trame d’évolution pour l’humain a donc constitué une trame de rédemption pour ces êtres. La forme humaine, eu égard à l'intensité et la brièveté de l’incarnation, est apparue particulièrement opportune pour porter ce lourd héritage et tenter d’apporter une solution aux profonds déséquilibres qui affectaient nombre de formes de vies dans diverses dimensions et réalités depuis bien des cycles cosmiques. Cette rumeur des déséquilibres et des plans de rédemption plus confidentielle qu’inédite a été, à notre connaissance, introduite par l’excellent ouvrage The Prism of Lyra (Lyssa Royal et Keith Priest, The Prism of Lyra, Royal Priest Resarch, p.199), particulièrement le chapitre intitulé "The winds of Orion" malheureusement jamais traduit. L’œuvre d’Anton Park l'illustre aussi parfaitement au travers des pérégrinations des Gina'abul, plus spécialement "Le livre de Nuréa" sur la genèse supposée de ces déséquilibres. Notre expérimentation personnelle constitue en quelque sorte une illustration concrète de ces thèses, puisque nous avons corporisé deux protagonistes de cet antique conflit porteurs de cet enseignement.
LA PRÉDATION ET L'ÉNERGIE DE DISPERSION
« L'Éternel dit à Satan : "D'où viens-tu ?" Et Satan répondit à l'Éternel : "De parcourir la Terre et de m'y promener." L'Éternel dit à Satan : "As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n'y a personne comme lui sur la Terre ; c'est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. Il demeure ferme dans son intégrité, et tu m'excites à le perdre sans motif." Et Satan répondit à l'Éternel : "Peau pour peau ! Tout ce que possède un homme, il le donne pour sa vie. Mais étends ta main, touche à ses os et à sa chair, et je suis sûr qu'il te maudit en face." L'Éternel dit à Satan : "Voici, je te le livre : seulement, épargne sa vie." »
(Le Livre de Job, Ancien Testament, chap.2 vers.2)
Pourquoi donc l’Éternel aurait-il laissé son fidèle serviteur aux mains de Satan afin qu’il l’éprouve ? La réponse est connue. Pour que l’homme intérieur, celui qui s’inscrit dans la verticalité en correspondance avec l’impulsion du Soi multidimensionnel, prenne le pas de l’homme extérieur, celui qui s’inscrit dans l’horizontalité et s’identifie à sa propre manifestation en correspondance avec le Moi et ses actions. Véritable projet transdimensionnel, cette quête suppose, pour nous qui sommes assignés à la Loi du libre arbitre, la possibilité d’explorer les polarités intégratrices (celles qui ramènent à l’unité de l’Être) et dissociatives (celles qui sont focalisées sur la manifestation). C’est précisément ce que le symbole de "l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal" révèle : un programme et une norme d’exploration de la réalité, en des termes cependant tellement connotés par des siècles de glose qu’il est impératif aujourd'hui de les abandonner. Le "bien" et le "mal" ne sont en effet que les reflets lointains et déformés des vérités qu’ils recouvrent. Les polarités intégratrices et dissociatives (ou de dispersion) sont deux forces - on les qualifie ainsi à défaut d’autre terme - autour desquelles se structurent immanquablement toute expression de la réalité à quelque niveau que ce soit, comme une espèce de trame sous-jacente sur laquelle prennent place les formes manifestées. Nos corps s’articulent à travers elles. La force de dispersion (dextrogyre), associée aux chakras inférieurs, est cette composante vibratoire qui autorise notre permanence ici et maintenant (Osiris assis sur le trône). La force d’intégration, pont qui nous relie au Soi et aux autres dimensions et réalités (Horus, l'oiseau), est rattachée aux trois chakras supérieurs. Notre nature est donc le reflet de l’action de ces deux instances, dont l’association commande le déploiement du monde sensible : nous sommes autant l’intégration que la division, le permanent que l’impermanent. Ces deux forces se subliment au chakra du cœur (le point Zéro, Isis).
La renaissance du Moi en Soi résulte de l’interaction puis de l’intégration de ces deux polarités. Elle est donc essence-ciel et ne peut être ni vaincue ni niée. Dans cette quête de l’expression du Soi dans la manifestation, la focalisation excessive ou exclusive sur l’une de ces forces est toujours génératrice de déséquilibres individuels ou collectifs. La prédation est ainsi l'expérimentation exacerbée de la polarité dissociative, menée au bout de sa logique dans l'isolation du Tout. Elle ne se confond pas avec la force de dispersion, mais en constitue une forme d’expression, celle précisément que l’on a éprouvé de si longs siècles dans notre espace-temps. Même si notre histoire collective nous conduit a penser, comme le roi du Dahomey, que "Dieu a fait ce monde pour la guerre, (car) tous les royaumes grands ou petits l’ont pratiquée en tout temps" (Joseph de Maistre, Considérations sur la France, éd. Arbre d’or 2006, p.57), rien n’oblige à croire que la destruction violente du Vivant et la prédation soient les seules modalités de manifestation de la force de dissociation. Rien. Prédation et dispersion sont simplement parfois difficiles à distinguer. Comme l’espace ou le temps, la prédation dans la forme que nous lui connaissons fait partie des conditions de notre expérimentation, car elle est la résultante d’une masse de mémoires conflictuelles et de dettes karmiques portées par les Lignées reptiliennes - et peut-être d’autres - qu’une partie de l’humanité à accepté d’actualiser sur cette ligne temporelle afin d’en guérir.
Son rejet catégorique, tout comme l’idée de son inéluctabilité - le fameux "nous sommes à cent pour cent prédation" ! -, n’autorisent que déséquilibre et répétition du déséquilibre. La focalisation sur l’une ou l’autre des polarités est une voie sans issue ; le mouvement de balancier, qui par réaction nous conduit à rejeter l’une pour mieux embrasser l’autre, une impasse. Leur plus grand effet : investir le personnage de l’idée de sa consistance, l’engager dans l’horizontalité et le contraindre dans les voies de la dispersion/prédation pendant maints cycles de vie à partir de tous les points de fuite savamment cultivés par les trésoriers de l’Ombre (peur, avidité, incertitude, doute, colère, orgueil etc. : autant de formes d’attachement à l'ego) dans un quotidien littéralement piégé. Ces émotions élémentaires constituent le support primitif sur lequel nos personnages et nos civilisations se sont forgés dans cette dimension et à ce moment si particulier de l’évolution humaine. Leur force d’attraction est considérable. En l’absence d’un retournement de conscience, elles sont immanquablement le point de départ et d’arrivée de toute pensée et de toute posture face au réel. Elles permettent d’entretenir la croyance de notre autonomie, voire de notre indépendance, cependant que nous sommes uniquement des propositions du Soi. Job a suscité l’appel de Satan parce qu’il était encore apte à répondre à Ses suggestions mais, dans le même mouvement, elles ont constitué pour lui - comme pour nous - l’aiguillon du retour au Soi et une initiation essentielle pour qui prétend naviguer sur "les plans supérieurs" et autres dimensions d’existence.
Aujourd’hui nombre de protagonistes de cette vieille histoire, les représentants des peuples de l’Antique Serpent, sortent de l’Ombre. Les anciens initiateurs, les anciens bourreaux, sont prêts à quitter la scène et l’humain à emprunter les voies de son évolution hors des sentes obligées de ce scénario collectif, hors de l’association étriquée de la dispersion et de la prédation. Toutefois, même dans ces conditions l’exigence reste la même : ciseler sa vibration pour pénétrer le chas de l’aiguille (le point Zéro ou le cœur d’Isis), le centre indistinct d’où est issue cette pulsion primordiale qui nous anime, d’où rejaillit ce mince fil de Lumière pénétrant toute chose et contenant tout. C’est cette voie de la verticalité par-delà le "bien" et le "mal", et le jeu contradictoire des polarités, qu’il s’agit d’envisager en ne rejetant aucun enseignement afin de pourvoir les intégrer dans une compréhension plus vaste et non conflictuelle de la réalité et des évènements qui s’y déroulent. La voie du milieu est cette onde imperceptible en vérité reliant l’ordre de la manifestation et l’ordre de l’émanation : un Pont (Ark) entre la Terre (Tara) et le Ciel (autres dimensions et autres temps). Intégration et division agissent en sens contraire pour créer un mouvement de Vie dans lequel peut désormais se déployer une tout autre expression de la manifestation, parce qu'elle sera animée par cette compréhension nouvelle de nos conditions d’existence et de constitution de l’Être. Voilà notre quête. Voilà l’ouverture offerte par cette fin des temps
LA BATAILLE DES "MÈRES ROUGES"
"Gamma Ursae Majoris" est une étoile de la constellation de la Grande Ourse. Elle porte également les noms traditionnels "Phecda", "Phekda" ou "Phad". Pour la plupart des observateurs de l'hémisphère nord, elle est plus connue comme étant l'étoile en bas à gauche formant la benne du Chariot. (Réf. Wikipedia)
A l’éclat des flammes englouties par l’ombre épaisse suspendue à la voûte du palais, se reflètent des armures précieusement ouvragées. Elles sont portées par des êtres à la peau marron-noire dont le visage, pourtant découvert, est à peine visible dans le clair-obscur de cette imposante salle composée de blocs de roches massifs mathématiquement agencés. Seule la lueur des irisations d’or de cette matière inconnue composant leur attirail laisse entrevoir les traits délicats des fières guerrières Amašutum, réunies dans ce lieu pour cette nouvelle veillée d’armes. Instant solennel empreint de gravité et, peut-être même, d’un sentiment qui nous rappellerait la piété. Sous les auspices des forces cosmiques, les héritières de cette race - polarisée jusqu’à constituer des civilisations distinctes de mâles et de femelles - scellent une promesse, un pacte, dont l’écho lointain ne peut nous parvenir. Elles sont prêtes à livrer un nouveau combat, qui s’abat sur moi (Loris) d’un coup !
L’intense fracas de cette lutte à mort et la rumeur démesurée qu’il provoqua grandirent dans mon corps jusqu’à la suffocation. Malgré ma résistance, malgré mon refus obstiné, la bataille s’imposa à ma mémoire au rythme des tableaux morbides qu’elle dévoila durant de longues heures. Je me souviens de cette course sans espoir pour rejoindre un abri sur ce sol rougeâtre et sablonneux avant l’explosion. Et des corps choqués par les premières meurtrissures. Je me souviens du dernier expir de cet égorgé dont la tête, grimaçant vers le ciel, rayonnait de son propre sang. Et de tant d’épées enfoncées dans tant de chair. Je me souviens de cette nouvelle géographie : des lais de membres disloqués, charriés ça et là par les tumultueux courants du combat, monticules rougeoyants séparés de flasques marées. Et puis il y eut ces têtes découpées, toutes ces têtes éclaboussant l’espace de mon esprit d’un improbable et macabre firmament : tant d’étoiles éteintes aux yeux clos y étaient suspendues. Désolation ! Désolation ! Je me souviens de la rage et de l’effroi, du courage et du désarroi de nos Sœurs. De cette terre brûlée. Et de cette planète dans la constellation de la Grande Ourse, à proximité de Phecda ou Gamma Majoris, qui accueillit celle que désormais l’on nomma "La Bataille des Mères Rouges".
Take no prisonners. Les femelles Amašutum ont le sens du carnage ! Tout comme les mâles qu’elles ont affrontés - que nous n’avons pu identifier si ce n'est la présence de Dracos lors de cette confrontation - elles accouraient de toute part dès l’épée plantée pour encore la baigner de sang et décapiter l’adversaire, seule garantie d’élimination d'une forme de vie potentiellement immortelle. L’infime fenêtre ouverte sur la réalité passée de cette caste de guerrières, dont la mémoire humaine garde la trace à travers les "amazones", nous instruit uniquement de la profonde division qui caractérise ces civilisations reptiliennes polarisées sur l’énergie de dispersion. De ce point de vue, les femelles sont, autant que les mâles, affectées par ce déséquilibre. Il ne peut en être autrement. Collectivement, elles faisaient partie d’un groupe d’êtres qui avait décidé, à travers cette forme, d’explorer tous les aspects de la réalité liés à cette polarité. Peut-être s’était-il égaré en cours de route ? La difficulté à retrouver l’équilibre donna dès lors naissance à des schémas de domination, de contrôle et de conflits de plus en plus élaborés et toujours plus destructeurs, la répétition étant la seule issue d'un déséquilibre non résolu.
Cela ne saurait cependant signifier que certaines d’entre-elles n’aient pas échappé à cette détermination. Cela ne saurait signifier non plus qu’une telle situation soit toujours actuelle. Nous n’en savons rien. Nous pouvons en revanche affirmer, au regard de notre propre expérience, que cette pénible vision met en perspective le fait que l’humanité - en tout cas pour certains ou au moins une partie - aurait contribué à la résolution de ces déséquilibres persistants en acceptant d’assumer ces dettes karmiques à travers un grand nombre de cycles d’incarnation. La totalité de l’histoire humaine en est imprégnée. Les conflits qui l’ont ponctuée, les destructions massives, la sophistication des modes de contrôle et de domination, le déséquilibre mâle/femelle, s’expliqueraient ainsi à travers l’actualisation des transgressions passées. A titre individuel, la réactivation de ces schémas - quelle que soit la forme qu’ils empruntent - est l’aiguillon d’une guérison sous-jacente, dont la trame est à chercher hors de notre réalité. Difficile à refuser et tout autant pénible à assumer !
LE DESTIN BRISÉ DES UŠUMGAL
"Informer" signifie donner une forme, une structure signifiante à quelque chose, un contenu concret à une abstraction. La perception que nous avons de la réalité et le sens de notre mandat d’incarnation sont toujours plus ou moins exactement liés à cette information préalable, qui nous définit immanquablement. En dehors de tout conditionnement culturel, notre identité physique, psychique, subtile, spirituelle est une forme d’expression du Soi dans la manifestation ; un agencement particulier de mille éléments qui permettra une appréhension toujours originale de la réalité. Nous ne sommes donc pas tous habilités à y reconnaître les mêmes aspects ou y vivre les mêmes aventures. Rien n’est tout à fait comparable sinon la participation à ces scénarios ourlés par le Soi, dans lesquels nous sommes appelés à explorer une partie de Son potentiel à travers un rôle et une vêture, c’est-à-dire dans la limitation. Ses modes d’expression sont indénombrables. Face à l’imprévisibilité du Vivant, est-il si difficile de penser l’existence d’autres formes manifestées habitées par d’autres perceptions, d’autres formes de conscience que nous ne saurions ni comprendre ni énoncer ? La galaxie est composée d’un bestiaire aux aptitudes physiques, psychiques et spirituelles hautement diversifiées. Notre mémoire collective et nos vestiges gardent la trace de ces sombres reptiliens, mal-aimés parmi les mal-aimés - à juste titre d’ailleurs - qui s’agitent encore dans différentes dimensions afin d’orienter la destinée de l’humanité à leur profit.
Kingú rouges à cornes, Dragons noirs ailés, écailleux livides aux yeux jaunes, autant de figures qui, tels des totems délavés, continuent de délimiter dans nos rêves hantés la frontière incertaine du bien et du mal. Leurs basses œuvres sont recouvertes d’un long drap noir qui serpente sur des blessures jamais refermées. Or, il est grand temps qu’elles le soient. Pouvait-on s’attendre à autre chose de ces êtres qualifiés de prédateurs à défaut d’autre terme ? Pouvait-on s’attendre à autre chose de formes de vie génétiquement bridées, rigoureusement programmées pour la guerre ou de pénibles besognes et incapables de voir au-delà de l’ombre portée de leur propre manifestation ? Des races entières de mâles créés par des maîtres polarisés sur les fréquences de dispersion, en vue d’assurer leur propre domination de l’univers matériel et des plans sur lesquels ils peuvent s’exprimer. S’est-on jamais enquit de leur horizon à eux, de leur perception, des camisoles génétiques imposées à leur développement ? Une prison aux murs hauts dont seuls quelques-uns peuvent réchapper. A l’heure où une partie de l’humanité rêve d’accroissement génétique et numérique, cette trame d’existence nous rappelle que l’évolution technique qui n’est pas accompagnée d’un développement spirituel équilibré ne peut aboutir qu’à un totalitarisme beaucoup plus obscur – reposant sur une science beaucoup plus noire - que tout ce que notre histoire nous relève. Le statut de robot organique est un cauchemar éveillé.
Peut-on se figurer l’horizon d’une lignée exclusive de mâles conçus génétiquement pour satisfaire les besoins de la production et à laquelle on a refusé la possibilité de réaliser son plein potentiel ? Qu’en est-il de la réalité perçue par ces esclaves organiques, les Ušumgal (v. A. Parks, Le livre de Nuréa) ? Ignorant le féminin, ignorant la polarité évolutive - et probablement pour beaucoup d’entre eux les autres espaces d’expression de l’être, hors l’univers matériel, par détermination génétique -, ils se sont développés dans le déséquilibre. Lorsqu’ils se sont affranchis du joug de leurs créateurs, ils n’ont fait que reproduire leur instinct de domination et leurs carences ataviques. Ayant subi, ils donc ont fait subir, perpétuant le cycle infernal des répétitions sans issue, aveuglés dans l’ordre d’une détermination que nous ne saurions envisager, car nous sommes habilités à reconnaître des aspects de la réalité qu’ils n’étaient probablement pas aptes à percevoir. C’est dans ce regard brisé, cette vision anxiogène de la réalité, que Loris fut porté et projeté durant plus de dix années, où l’Ušumgal et lui partagèrent un espace commun de conscience dans un quotidien où la rage cohabitait avec la haine. C’est pourtant ce même regard brisé qui constitua certainement pour l’humain l’apport le plus profond de cette relation, car il permit d’éclairer d’un jour nouveau l’action de ces êtres - et d’une multitude d’autres - littéralement pris au piège de ces cycles involutifs. Comment, dans ces conditions, eussent-ils pu concevoir la Lumière autrement que comme une proie, une conquête ? Nous l’ignorons, autant que nous ignorons ce qui permit à certains d’entre eux de prendre le chemin de la rédemption et d’une évolution plus équilibrée, notre témoignage n’illustrant évidemment qu’une des voies de sortie de ces cycles.
LA NOUVELLE ALLIANCE
(par Nita)
Les humains que nous sommes ne maîtrisent rien. Nous apprenons juste à comprendre. Ce qui se passe. Comment cela se passe. Où cela se passe. Afin d'accompagner en conscience ce qui se joue dans ce Moi-là, dans cet espace-temps là. Et tout cela est d'une infinie importance ! Nous expérimentons les possibilités multidimensionnelles de la conscience et un nouveau vécu transdimensionnel. Cet Elan que nous ressentons. Qui n'a rien de personnel ni de mièvre. Nous dépasse infiniment. Ne cesse de s'élargir. Sans pouvoir jamais le retenir. Comme des bras s'ouvrant toujours plus grand, toujours plus large, toujours plus vaste. Et c'est bien peu que nous sommes aptes à le vivre en nos formes. Certains l'appellent Amour. Nous, nous en savons trop peu de choses pour le nommer autrement. Que Frémissement. Et Tremblement. En tant qu'individus, nous balbutions devant la Vie ! Qui nous retourne à sa guise comme des crêpes. Après nous avoir pétri, puis mis au feu de sa forge incandescente. Nous ne nous en remettrons jamais ! Si tant est que ce "nous" ait jamais existé...
En tant que Gardiens, genoux à terre devant les Portails sur lesquels nous veillons, nous Honorons le Feu de Vie qui nous porte et nous transporte. De Porte en Porte. Interdimensionnelle. De lieu en lieu. A nettoyer et ensemencer. Une part de notre mandat est d'activer, alimenter, garder et relier entre eux ces sas cosmotelluriques ou vortex interdimensionnels, afin de permettre à des fréquences plus élevées de se diffuser sur Terre. C'est justement à travers l'un de ces Portails, situé précisément aux pieds des Pyrénées (empreintes de la mémoire atlanto-égyptienne) que nous avons apporté notre participation à l'œuvre terrestre actuelle. Inverser le cours d'un futur involutif à travers une guérison karmique individuelle et collective. Nous étions tous là en ce sens. Nous et nos compagnons d'â(r)mes dont le rôle fut prépondérant. Ainsi que tous les Protagonistes visibles et invisibles sans lesquels rien n'eut pu ni se faire ni se défaire ! Ce qui se profile à l'horizon est une Nouvelle Alliance interdimensionnelle, intergalactique et interraciale. Et beaucoup de Fils et Filles de l'Un viennent en ces temps d'apocalypse rééquilibrer la race humaine et la race Gina’abul, toutes deux liées. Nous venons clore ce cycle de fin de monde dans la pacification afin d'activer le potentiel d'un nouveau futur.
Voilà le dénouement en cours. Voilà ce qui se joue maintenant en chacun de nous. Mais pas seulement. Ce drame millénaire se rejoue au même moment en tous nos frères et sœurs Gina'abul : Šutum, Amašutum, Kingú, Ušumgal, Mušgir, Dracos... devant reconnaître la valeur de leurs actes sanglants afin de s'en libérer, et nous avec ! Cela se joue en chacun ! C'est toute la famille, la très grande famille Gina'abul toutes Lignées confondues, qui est concernée. Car le temps de la guerre, de toutes les guerres, est terminé. C'est à cette fin que nous tous, Enfants de l'Un mandatés en ce sens, représentants de ces races, Moi-parallèles ou âmes hybrides, déposons les armes et pansons nos plaies. Car l'heure de la Réconciliation est arrivée. L'Aube d'un nouvel état d'être pour un nouveau futur est arrivée. Et répondent présentement à l'Appel tous les Êtres concernés aptes à le faire. Cet Elan, c'est le Leur, c'est le Nôtre. C'est une Fenêtre sur l'Univers ! C'est notre Porte des Etoiles ! C'est ce que nous nous ont enseigné l'Amašutum et l'Ušumgal que nous avons portés, et dont nous témoignons plus intimement dans les articles "Stupeur et Tremblements" et "La Proposition Loris". Les derniers reflets du Soleil noir se sont éteints sur cette terre brûlée de mille batailles. Ils dévoilèrent un horizon à nul autre pareil, dont la clarté naissante baigna nos visages de son ineffable lumière. C'est dans ce frémissement de l’âme que nous nous rencontrâmes. Amašutum et Ušumgal, peuple de l’Antique Serpent, étaient désormais prêts à arpenter les sentes oubliées de la réconciliation...
" A l'Est s'est levée la Grande Pyramide d'Or
Recouverte d'un pyramidion de Rubis
Elle est le soleil de notre Soleil !
Sur Terre, ceux de notre Race célèbrent la Réconciliation
L'Or et le Pourpre Unis dans la connaissance de leur Essence
La Rose est redescendue sur terre,
Notre Prophétie s'est accomplie ! "
(Nita-Loris le 12 avril 2017)
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