- Détails
- Écrit par Nita
" Pour ceux qui n'auraient pas lu cette Chronique depuis le début, nous tenons à préciser que le choix d'images décalées et burlesques est voulu. Ce site nous ressemble. De nature enjouée, nous pensons que la Voie est dans la Joie et non l'austérité. Rire de son vécu ne signifie pas le méjuger. Et rire de soi est tout de même plus agréable et plus juste que de se prendre pour un grand Mamamouchi ! "
BRILLE ÂME SUPRÊME !
Une Fréquence frappa un matin à la porte. Nous étions en 2005. Cela se présentait. Cela se définissait. L'influx était doux mais néanmoins puissant. Impérieux même ! A l'instant précis de la connexion, la signification mentale, symbolique et ses multiples implications s'imposèrent. Mais il fallut un temps avant que cette "Energie", de son se traduise en nom, qui n'a d'utilité que pour nous devant encore communiquer par le langage. ARKANTARA ! Le symbole se présentait tel un Arc qui, partant du centre de la Terre, rejoignait un Arc-en-ciel et devenait ainsi un cercle complet, abouti, avec en son centre un point vital : l'Homme sur Terre ! Et la réunion des énergies célestes et telluriques, symbolisée par ce "double" Arc, portait l'ALPHA et l'OMEGA...
Etonnamment, ce son avait un sens en sanskrit ! Sens dont Loris et moi ne réaliserons l'ampleur que bien des années après notre rencontre. Le nom propre "Arka" veut dire "Le Rayonnant" ; "ark" (ou arká) est le "rayon", le "soleil" et le "feu" ; il signifie aussi "briller" ou "brûler comme le feu" ; et "en tant que principe, il est l'emblème central du Sceau Divin et est représenté par le cercle" ! Le terme "antara" (ou ántara, antarā, āntara, āntarā) signifie "à l'intérieur", "proche", "intime" ou "ami intime", et "l'Âme Suprême". Nous avons donc : "ark-antara" = "Le soleil (qui brille) à l'intérieur" ou "Ce qui brûle (comme le Feu) à l'intérieur" ou encore "Brille (brûle comme le feu) Âme Suprême". Mais aussi : "Arka-antara" = "Le Rayonnant intime (à l'intérieur)". (Réf. "Héritage du Sanskrit - Dictionnaire sanskrit-français" de Gérard Huet)
Nous n'apprendrons l'origine et l'implication plurielle de cet Arc-en-Terre-et-Ciel, cette Fréquence, que dix ans après. L'Arkantara était non seulement un Pont entre les mondes - reliant l'intra-terre (dont nous n'étions pas étrangers) aux autres mondes - mais aussi un Portail nous permettant de rejoindre notre Fréquence originelle. L'Arkantara nous fut présenté telle une énergie ancestrale, un collectif d'Êtres d'autres plans. In fine, il s'agissait du Conseil Galactique des différentes Familles Planificatrices, ou de "l'Emanation de la Fréquence Ancestrale", telle qu'Elle nous fut nommée.
Avec la mise en place de ce "double" Arc, le cercle serait accompli et la Nouvelle Alliance fixée, c'est ce que nous reçûmes. On nous fit comprendre que le cercle symbolisait le retour à l'Unité, à la Source. L'humanité avait fait l'expérience du "haut" puis du "bas", divisés, et ces deux Ponts étaient désormais appelés à se réunir, s'unir tel un Arc entre Terre et Ciel, de manière à ce qu'il n'y ait plus de division. On ajouta que nous allions expérimenter ces deux fréquences qui, modifiant notre état énergétique, nous permettraient d'accéder non seulement au souvenir de ce que nous étions réellement, mais aussi à de multiples entités vivant sur d'autres plans. Et ce fut vrai !
L'Arkantara recelait un autre secret, que nous allions bientôt découvrir et qui nous bouleverserait. Le Chant de La Mère ! Le Chant des Origines ! Cette Vibration originelle qu'un jour nous allions percevoir, comme un Chant persistant dans les oreilles, un Chant cristallin remontant du cœur de la Terre et se joignant au Cosmos. Ce Chant qui porte la Vie, qui donne naissance aux étoiles, aux galaxies ! Nous l'entendions parfois telle une multitude de voix chantant en choeur "Arkantara, Arkantara, Arkantara", alors que la Terre était ceinte d'un cercle d'or. On nous fit comprendre que nous percevions - à travers nos filtres humains et possibilités très limitées ! - le Chant originel de la Création, le Chant de La Mère, sans lequel aucune vie ni manifestation ne serait possible !
ES-TU PRÊT À ME SUIVRE ?
C'est en 2007, suite à notre rencontre avec Loris, que j'ouvris la porte d'Arkantara. Sa présence était évidente. Aucun doute n'était possible. Pourtant. Nous ne nous connaissions pas et sans doute allait-il me prendre pour une folle ? Qu'importe ! Il n'y avait pas d'autre voie possible et bien que je ne puisse rien lui expliquer, n'en sachant pas plus moi-même, je lui annonçai avec prudence : "Un grand Voyage nous est proposé, mais je ne peux dire où il va nous mener. Il y a une attente, une exigence, qui vient de très loin et dont nous sommes les dépositaires. Cette énergie douce qui pousse en cache une autre bien plus puissante ! Nous avons Rendez-vous. Es-tu prêt à me/Nous suivre ? " Et sa réaction fut humainement surprenante. Il répondit immédiatement "Oui", sans poser aucune question. J'en restai bouche bée ! Tout se déroulait donc selon Le Plan prévu...
Nous ne savions pas où nous allions, pourtant nous nous engouffrâmes gaiement à travers cette Porte étonnante qui s'ouvrait. Nos Êtres vaillants et téméraires n'attendaient que ça et depuis si longtemps ! Nous avions Soif. Nous avions Faim. De ce que nous portions sans l'avoir totalement reconnu. C'est alors que nous fûmes pris dans un tel tourbillon d'évènements extra-ordinaires, que nous n'eûmes plus un seul instant de répit ! Et si nous fûmes moult fois émerveillés, la contrepartie fut elle plus douloureuse. Le chemin du retour à La Maison, du retour vers Soi, n'est pas pour les tièdes ! De cela, nous témoignons. Mais ce n'est que notre expérience personnelle. Il y a autant de chemins qu'il y a d'Êtres. Et nous ne savons Rien. Nous avons Tout à apprendre !
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- Écrit par Nita
" Pour ceux qui n'auraient pas lu cette Chronique depuis le début, nous tenons à préciser que le choix d'images décalées et burlesques est voulu. Ce site nous ressemble. De nature enjouée, nous pensons que la Voie est dans la Joie et non l'austérité. Rire de son vécu ne signifie pas le méjuger. Et rire de soi est tout de même plus agréable et plus juste que de se prendre pour un grand Mamamouchi ! "
Lorsque nous commençâmes à nous fréquenter Loris et moi, nous mesurâmes l'impensable synergie de nos deux fréquences. Les pensées de l'un terminaient celles de l'autre, appelant des fragments de connaissance venant de bien plus loin que nous-mêmes. Des paraboles de l'évangile naissaient au milieu de nos phrases, puis d'autres encore et sans cesse, s'imprégnant d'une toute nouvelle et claire signification. Une étrange alchimie nous fécondait de son ampleur et de nos retrouvailles semblait naître un nouveau Monde. C'est dans cet état de Grâce mutuel, que nous ouvrîmes toute grande la porte de nos Êtres multidimensionnels et prîmes le chemin de notre Mandat commun. J'avais été prévenue de cette rencontre et de mon rôle sept ans auparavant. A l'été 2000, je fis ce songe que je titrai alors "Le Chemin ou la Quête " :
"Je pars d'un lieu fort ancien, tout de vieilles pierres comme un monastère. Et la longue route commence. Sur le chemin, je vis et vois tant de choses souvent douloureuses, mais j'ai beaucoup d'humour heureusement ! Je dois impérativement poursuivre ma quête, quelque chose d'important m'attend. J'arrive enfin dans un lieu à l'ambiance particulière, irréelle, où se tient un petit groupe de femmes et d'hommes en habits de cérémonie. Alors que des cloches sonnent cinq heures du soir, une femme que j'assimile à une Prêtresse me dit que l'heure est importante et qu'il faut me mettre en route, c'est urgent ! Elle me somme de ne pas oublier que l'Enfant qui va naître est de grande Lignée, et je reçois sa Lignée et son Nom (oubliés au réveil). Elle ajoute que je suis la Sage-Femme qui doit assister cette naissance, car c'est moi qui lui donnerai son Nom. Et ma présence est indispensable."
Malgré la prégnance de ce "rêve", il n'avait à cette époque pas grand sens à mes yeux et je l'oubliai. Quelques mois après notre deuxième rencontre, la fulgurance de ce souvenir m'ébranla et en un éclair je sus ! Il n'y avait aucun doute possible. Mes cellules se souvenaient de ce Mandat. Et j'étais à l'heure ! Tout se déroulait selon le Plan prévu et je laissais mon âme préparer cet instant, essentiel à notre devenir. Il devait avoir lieu le jour des vingt neuf ans de Loris. Je repensais à ces 5 heures, indiquées par les cloches du rêve ; parlaient-elles de notre furtive croisée des regards en 2005, cinq ans justement après ce rêve ? Etrange coïncidence.
L'ACTIVATION DES CODES
C'était une fin de soirée estivale, douce et chaude du sud-est de la France. Loris était passé me voir pour que nous fêtions ensemble son anniversaire. Nous étions assis l'un en face de l'autre dans mon jardin, où se mêlaient les effluves des Buis et des Belles-de-nuit. Une brise légère faisait danser les branches des Oliviers. Les Grillons stridulaient. Les Sphinx Tête-de-mort butinaient les fleurs d'Hibiscus. Lorsque. Soudain. Tout sembla se figer et nous basculâmes. Ensemble. Le "rêve", que je venais d'annoncer à Loris, était en fait une Porte qui déclencha chez lui le processus de réactivation des codes multidimensionnels jusque là mis en sommeil. Alors le temps s'arrêta. Le mental cessa de fonctionner. Et ce qui devait arriver arriva. Ma vision venait de se réaliser et j'assistais au réveil de l'Être multidimensionnel. Ce fut bouleversant !
Le "rêve" pénétra littéralement Loris et il entra en résonnance avec les codes qui y étaient engrammés. Une explosion se fit dans ses chakras coronal et racine. Il se sentait comme étiré dans l'espace-temps. Et la mémoire de moult vies parallèles se révéla à lui, en un instant. Alors il vacilla. Perdit la raison. Et embrassa une tout autre réalité. Ses vies, nombreuses vies, n'étaient point du passé ! Il les vivait, là, toutes à la fois, dans ce corps ! Il était là et il était ailleurs. Sur cette terre et sous d'autres cieux. Dans cette incarnation et à d'autres périodes du temps et de l'histoire. Tout se bousculait en un torrent de vécus multiples et pourtant uniques. Tout s'entremêlait en un flot de sensations et d'émotions. Il revivait des blessures, des souffrances, des illusions, des bonheurs. Il entendait des cris, des rires, des pleurs, des peurs, des voix, dont il ne pouvait dire les noms, mais qui vivaient en lui. Toute son âme soudain se souvenait ! Il était ce cavalier dans le désert et cette tisseuse de tapis, aussi. Tous ces noms, qu'il avait porté, l'emportaient maintenant ! Un Fils, un deux-fois-né, rentrait enfin chez lui !
Cet avènement se poursuivit toute la nuit pour Loris. Il se réveilla le lendemain comme aspiré dans un tout autre espace-temps. Sa Kundalini s'éveillait. Telle une onde autour de sa colonne vertébrale, il sentait cette corde sensible vibrer et chanter la divine harmonie du Tout. Son corps subissait des accélérations de fréquence, puis des ralentissements soudains. Parallèlement, une osmose s'opérait en lui. Il était la Terre, les arbres, le Ciel et les oiseaux. Il était dans tous les Hommes, ne faisant plus qu'un avec chacun d'eux. Ils étaient en lui et il existait en eux. Son mental était en stase continuelle et, dans cet espace aboli, il vivait toutes les vies, les siennes et celles des autres, qui n'étaient plus que lui-même. Il ressentait une telle compassion pour tout et pour tous, un tel amour à perte de sens, qu'il eut la sensation que son cœur se mettait à saigner et le sang à s'écouler des oreilles, des pieds, des mains, de la bouche, des yeux. "Venez vous abreuver à la fontaine !" ne cessait-il de répéter. "Prenez l’Amour que vous avez tant cherché, car Il ne m’appartient pas. Vous l’avez trouvé avec moi, vous l’avez trouvé à-travers moi. Aboutissement de votre immense effort pour atteindre la Splendeur. Dernier et Premier pas. Prenez l’Amour que vous avez tant cherché, Il nous est donné en partage ! De l’origine et jusqu’à la fin des temps, rendons grâce à Tout ce qui Est !" Ce fut tout ce que son corps put supporter. Il ressentit un malaise et prit peur, car son esprit se déconnectait, et il mit momentanément fin au processus. Si ce jour venait de signer le début de notre aventure commune, nous étions alors bien loin de nous douter de ce vers quoi nous nous acheminions...
LE CANAL
Durant les années qui suivirent, Loris vécut de nombreuses mutations de ses corps. Expérimentations extrêmes, éprouvantes, que nous développons plus longuement dans les chapitres "Au Coeur de la Douât", "A l'Ombre d'Apep" et "Horus, Lèves-toi !" De cette expérience particulière, nous ne trouvâmes nulle trace ailleurs. C'en était souvent inquiétant et je me posai alors nombre de questions. Mais aussi pénible que cela fût, ces ajustements nécessaires ne l'étaient qu'en raison du court laps de temps où ils se passèrent. Nous sûmes par la suite que cette préparation servirait, non seulement à "voyager" en pleine conscience dans divers mondes, mais aussi à être momentanément adombré (processus par lequel une fréquence d'un autre plan pénètre temporairement dans le corps d'un être incarné). Ainsi ai-je pu l'entendre parler des langues inconnues de nous, avec une toute autre voix que la sienne. Sans doute aussi lui fallait-il mettre les bouchées doubles, afin de combler au plus vite l'écart entre nous (nous avons 18 ans de différence d'âge, dont je porte la plus grande part). N'ayant rien expérimenté auparavant, toute son "éducation" humaine était à faire. Heureusement, il était "outillé" pour ! Et j'étais là.
Suite à cette préparation drastique, et au fur et à mesure des "canalisations", Loris apprit le fonctionnement et la maîtrise de son canal. Nous devons préciser que ce que nous appelons "canalisation" - sans doute à tort - nous semble ne rien à voir avec le channeling tel qu'il est pratiqué en général. Il s'agit ici d'un vécu réel, c'est à dire avec tous les corps, sauf le physique évidemment ! Qui plus est, ces incursions dans d'autres mondes, ces rencontres avec des entités diverses, n'ont jamais été du fait de notre volonté. Cela nous tombait dessus sans crier gare, dans le lit, en voiture ou au travail. Le contraire aurait été beaucoup plus simple et rassurant pour nous, car les quelques channels que nous rencontrâmes ne comprenaient pas pourquoi nous ne pouvions recevoir de message à la demande. Et nous non plus ! Et cela nous a torturé. Nous avons mis un certain temps, non seulement pour accepter ce que nous ne maîtrisions pas, mais aussi pour comprendre que ce que nous vivions n'avait rien à voir avec ce type de channeling. Non, nous n'étions pas fous ! Mais sincèrement, nous nous sommes très souvent posé la question et avons maintes fois tenté de refermer cette Porte...
LE BINÔME
Loris - qui devait être le canal récepteur le moins "encombré" possible - avait vécu toute sa vie sous bulle, à l'écart de toute influence avant notre rencontre. Il était peu incarné. Quant à moi - qui devais être le canal émetteur le plus au fait du fonctionnement de ce monde - je n'eus de cesse d'étudier les comportements humains, comme un ethnologue face à un peuple inconnu. Je dus, bien malgré moi, poser les bases d'une incarnation solide au sein d'un monde ressenti telle une injure face à la Beauté de cette Terre. Si cela fut aussi douloureux, ce n'était qu'en raison de la dualité du personnage. Et ce qui fut douleur hier est aujourd'hui grande joie ! Car la chair est esprit et rien n'est séparé, si ce n'est du fait de notre aveuglement. Il y a dans l'incarnation de la fréquence, dans ce sens du charnel, une ivresse que seule peut apporter cette unité. Quoiqu'il en soit, nos rôles ne sont bien sûr pas aussi distincts. Nous recevons et émettons tous deux, chacun selon sa couleur pour former un tout.
Il nous fallut plusieurs années communes pour avoir la compréhension holistique de la synergie de nos fonctionnements personnels et multidimensionnels. En réalité, Loris n'a pas de problème d'incarnation. Il vit simultanément sur plusieurs plans d'une façon si naturelle et intégrée, que nous ne pouvions alors ni le voir ni le concevoir. Il en est de même pour moi, qui émets la connaissance de mon Être (ou Soi) de manière si simple dans le quotidien, qu'elle n'était alors ni perçue ni reconnue en tant que telle. Cet apprentissage de re-connaissance fut la part indispensable de travail sur soi, que nous eûmes à effectuer au préalable. Nous dûmes, chacun et ensemble, nous affranchir de tout ce que nous avions appris, nous détacher des regards et opinions des autres, et surtout accepter de ne pas comprendre ce que nous vivions. Finalement, ce fut plus simple que nous l'aurions cru. La Vie décida de nous isoler de toute influence relationnelle ou autre par un déménagement soudain et inévitable au fin fond des Pyrénées !
Loris n'entend rien aux codes humains, ou si peu. Bien que profondément sensible, il semble vivre en terra incognita où tout lui paraît étranger. Et malgré toutes ces années d'expérimentations, charnelles, rien n'a changé. Nous avons du accepter qu'il soit ainsi configuré, nonobstant les difficultés que cela engendre dans notre quotidien. Et conséquemment, il lui est extrêmement aisé d'explorer d'autres dimensions, vu qu'il est moins alourdi par les références de ce monde. S'il en était de même dans mon cas jusqu'à l'adolescence, mon parcours fut par la suite constellé d'épreuves. Il m'amena dans les bas-fonds de ce monde, où l'Ombre règne en Maître, où la mort rôde tel un charognard. La vie est un fil fragile. La souffrance est ici-bas l'athanor de l'humain. Et pour le comprendre, il me fallut le vivre. Loris et moi représentons les deux pôles de l'Arkantara. Et c'est en vue du chemin que nous devions suivre, que nous nous étions préparés ainsi. Nous sommes le Deux en Un. Chaque pôle a son rôle et joue "parfaitement" sa partie.
Le fonctionnement de notre binôme, tout au long de cette aventure, avait donc été parfaitement orchestré. La raison de nos deux parcours, si différents, trouvait ainsi en ces heures sa pleine justification. Intelligence infinie de la Vie, qui tisse si subtilement nos chemins ! Et nous, petits Hommes, croyant tout maîtriser ! Tout avait participé, jusque dans les moindres détails, à ce qui se vivait maintenant ! Cela nous avait d'ailleurs été clairement signifié en 2007 et les années qui suivirent nous le confirmèrent. Nous avions accepté ce chemin, il y a très longtemps. Et nous revenions, ainsi que d'autres êtres, pour accomplir la promesse faite, notre participation à ce moment charnière : ouvrir la voie au rappel de nos Origines et à l'avènement de la fraternité multidimensionnelle ou intergalactique. Un monde qui n'oubliera pas et n'oubliera plus les origines de son Essence.
Les voyages, visions et rencontres qui vont suivre sont pour la plupart vécus simultanément par nous deux, et cette Chronique écrite à quatre mains. Chacun avec sa couleur, chacun apportant une pièce du puzzle nécessaire à la compréhension et l'intégration de l'ensemble. Les incursions de Loris dans d'autres mondes sont un vécu réel. Pour ma part, je ressens et vois en simultané ce qu'il vit et voit, et transmets instantanément la connaissance de l'expérimentation en cours. Enfin, je garde la Porte, veillant au "bon" déroulement de l'expérience. Ce vécu fut parfois si intense pour le corps et l'esprit de Loris, qu'il était fondamental que l'un de nous soit solidement ancré à ce plan d'existence, gardant ainsi le Pont de l'Arkantara...
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- Écrit par Nita
" CONNAIS-TOI TOI-MÊME ! "
" Pour ceux qui n'auraient pas lu cette Chronique depuis le début, nous tenons à préciser que le choix d'images décalées et burlesques est voulu. Ce site nous ressemble. De nature enjouée, nous pensons que la Voie est dans la Joie et non l'austérité. Rire de son vécu ne signifie pas le méjuger. Et rire de soi est tout de même plus agréable et plus juste que de se prendre pour un grand Mamamouchi ! "
Aller à la rencontre de ce que nous sommes, une fois le jeu de dupe de cette Matrice démasqué, nécessite selon notre expérience une seule et unique chose, d'où découlera inévitablement tout le reste. Un peu comme un château de cartes. Lorsque l'une d'elles est ôtée, toutes les autres s'écroulent. Que sont donc nos vies, sinon ces châteaux de cartes ? Avons-nous jamais eu la main ? Qui a la donne ? Et comment sortir du Jeu (je) ? Grâce au Joker, ce bouffon qui de nous se rit ? Est-il celui qui, semant la zizanie dans la partie, nous permet finalement d'en sortir, étant lui-même hors-jeu (je) ? Ne serait-il qu'un autre visage du Fol, la dernière lame sans chiffre du Tarot à qui il ressemble étrangement ? Et ne sommes-nous pas ce Bateleur (1er arcane du Tarot nommé aussi L'Illusionniste !) devant intégrer puis dépasser ses 21 parts archétypales (les 21 lames du Tarot) afin de devenir le Mat, ce voyageur libre comme l'air semblant fou aux yeux du monde ? Nous ne pouvons sortir du cadre - de la Matrice - qu'en l'ayant expérimenté. Encore faut-il connaître son existence ! C'est bien ce à quoi s'attelle le Bateleur, qui n'éprouve les forces et les faiblesses de chaque arcane que pour s'en affranchir. Et se libérant de lui-même, il se libère du Monde-Matrice !
Le Joker Le Mat
Notre expérimentation personnelle est bien celle du Bateleur en marche vers le Mat. Cet autre lui-même, plus libre et plus léger, mais qu'il devra là aussi dépasser ! Car le Fol n'est encore qu'une énième image, énième représentation du cadre. Un jour, l'amorce d'une nouvelle fréquence nous fait entrevoir l'au delà de toute image, de tout cadre, de toute idée. Ce n'est qu'une fulgurance, mais elle prend place, s'insinue et contamine peu à peu tout l'espace. Il n'y a alors plus d'histoire et plus personne pour s'en raconter ! Reste ce que l'on nomme La Vie, cet Indicible Sens et Elan de toute chose dans tous les Univers. Vivre ce grand écart - notre condition d'humains, si malhabiles et encore en gestation, et cette incroyable fréquence qui prend corps - n'est pas chose aisée. Pourtant. Cela aussi change. Et c'est si simple ! C'est comme faire un pas de côté, sortir de ses empreintes pour voir tout autre chose et tout autrement. Comment cet état d'être si évident et inévitable peut-il se vivre si difficilement ? C'est simplement une histoire de conditionnement. Une histoire tout court. Il est grand temps, comme le Mat, de sortir du Jeu (Je). Mais sommes-nous prêts à tout abandonner ? A tout laisser ? Car tout, absolument tout sera laissé ! Et tout, absolument tout changera ! C'est là qu'est la limite, la seule limite, et elle est nôtre. Chacun joue sa partie comme il le veut ou comme il le peut...
Quelle est donc cette unique chose, amorce d'un futur changement et d'une promise liberté ? Ce grain de poussière qui à lui seul mettra à mal tout ce rouage millénaire, ce broyage tentaculaire dont nous sommes les victimes consentantes parce qu'ignorantes ? C'est l'abandon de toutes les références connues de ce monde, afin d'embrasser une tout autre expérimentation de la conscience et de l'Être. Ces références ne sont que des idées émises - originellement par d'autres que nous - nous servant de base afin d'appréhender soi-même et le monde. Mais ce ne sont que des idées ! Et elles ont pris corps, sont devenues notre réalité et nous y croyons dur comme fer ! Ainsi va donc le monde dans une pseudo-réalité que nous ne remettons plus en doute. Mais d'où nous viennent ces références ? A quoi peuvent-elles nous servir ? Fabriquent-elles notre réalité ou notre prison ? Comment et pourquoi s'attaquer à une telle besogne ? Et où cela peut-il donc nous mener ?
LIBERTÉ, LIBERTÉ CHÉRIE !
La notion de libre-arbitre n'est encore qu'une idée fabriquée par la Matrice, afin de nous faire croire en une pseudo-liberté qui nous maintiendra bien gentiment à la place que nous sommes sensés avoir : celle du bon mouton mangeant son bon foin (OGM !) avant de finir dans l'assiette de ses bons prédateurs. Non, nous ne sommes pas libres dans ce monde ! Du moins jusqu'au changement de fréquence personnelle. Et même là, en tant qu'êtres incarnés, nous ne le sommes pas. Je parle ici du sens que nous donnons au mot liberté, qui n'existe au fond que parce que nous sommes prisonniers. Lorsque le concept de prison s'efface, celui de la liberté perd tout entendement ! Mais il faut pour cela sortir de la dualité de cette troisième dimension, où tout est fait pour nous y maintenir. Nos dictionnaires regorgent de définitions préétablies, nos livres d'histoire et même nos livres dits saints sont incontestables. Mais qui en sont les auteurs ? Sur quoi se basent-ils ? Et quels sont leurs véritables motifs ? Qui ose remettre en question une affaire, plus que séculaire, qui roule pour le plus grand bien de quelques uns ? Sachant que la plupart des empêcheurs de tourner en rond ont étrangement passé l'arme à gauche ! Quant aux autres, s'ils n'ont pas été totalement discrédités, ils coulent sans doute des jours pas trop heureux dans quelques asiles ou no man's land !
Oui, nos vies ne sont qu'une lente et profonde domestication. Et cela commence à se savoir. L'Ombre ne se cache plus, elle révèle sa face sombre, comme une injure, un défi. Et nombre d'entre nous clament haut et fort cette supercherie diabolique. Nous enfonçons donc une porte déjà ouverte. Mais avons-nous tout vu ? Sommes-nous allés jusqu'au bout de la mystification ? Car le piège est là : s'arrêter en chemin pensant avoir tout vu et tout compris, alors que pas une miette de ce que nous sommes et de ce qu'est ce monde n'est imposture ! Bien sûr que nous ne sommes pas libres ! Libres de penser ? Non seulement ce fait s'avère dans cette société de plus en plus critique, mais nos pensées ont été sournoisement induites. Virus inoculés depuis notre naissance, telles des usines de croyances nous éloignant de nous-mêmes et donc de la Vie. Libres d'aimer ? Selon la norme de la séante et bonne pensante société ! Mais quand nous la transgressons, pas loin est le coup de bâton ! D'ailleurs, que savons-nous du sens de l'amour si ce n'est ce que l'on nous a inculqué : marcher derrière nos pairs ? Sommes-nous libres d'agir ? Quand ce monde nous le permet - et cette permissivité se restreint fortissimo ! - nos actes ne sont que le produit inconscient de nos croyances. Et lorsqu'enfin nous sortons du cadre pour vivre selon sa conscience, écouter sa voix intérieure, est-on aussi libre que l'on croit ? Ou suit-on un scénario déjà écrit, dont l'Être serait le réalisateur sous la houlette d'un tout autre Maître d'Œuvre, dont nous ne savons là encore absolument rien ?
Loris et moi n'avons jamais rien entendu au libre-arbitre. Nous ne nous sommes jamais sentis libres. Jamais ! Et encore moins maintenant ! Nos vies continuent de se tisser, de plus en plus sans "nous" et d'une tout autre façon. Nous étions nous aussi, et forcément, conduits par nos croyances. Personnages limités dans un Monde-Matrice limité. Mais nous avons ouvert grand les yeux et avons commencé la longue et douloureuse quête de déstructuration. Sous la houlette d'un autre Regard. Neutre, sans jugement ni émotion. Bien sûr, la quête n'est pas terminée. Mais début et fin n'ont plus aucun sens, car tout perd sens désormais. Les idées vont et viennent toujours - le mental est une machine perpétuelle - mais nous ne les habitons plus, ou de moins en moins. Elles font leur vie, c'est leur histoire, pas la nôtre. Nous avons réalisé que nous ne maîtrisions rien, "ô vanité des vanités !". Nous ne désirons rien, nous sommes désirés ! Nous ne pensons rien, nous sommes pensés ! La seule chose que nous ayons eu à faire - ou plutôt à expérimenter - afin de laisser place au Regard, était l'ouverture : ce don total de soi qui ne peut s'effectuer que par la pleine confiance en la Vie. Et c'est tout ! Tout a découlé de cela, absolument tout ! Nos résistances humaines - nées d'idées qui, s'incarnant, deviennent croyances - ne faisant que retarder et rendre plus difficile le processus inévitable des mutations nécessaires et indispensables à notre participation au grand Jeu de Création.
LE FAMEUX TRAVAIL SUR SOI !
Il y a des années de cela, la plupart d'entre nous mandatés pour ce Passage se mirent à penser que le seul moyen de vivre plus en conscience était d'effectuer un long et pénible travail de dépouillement et de compréhension de leurs fonctionnements. Depuis la donne a changé, car le monde que nous connaissions n'est plus. Ebranlé par de nouvelles vibrations, il se métamorphose et tout ce que nous savions ou croyions n'a plus court. Nous devons changer - et nous sommes en train de le faire - mais tous les outils qui étaient nôtres n'ont plus guère de valeur aujourd'hui qu'un vieux bout de silex pour faire du feu à qui possède une gazinière ! Cette notion fut pour nous essentielle afin d'accéder et vivre dans cette nouvelle fréquence, dont la Terre est en train d'accoucher. Nous subissons tous actuellement les affres de ses contractions, présidant à cette future révolution annoncée depuis longtemps par tant de prophéties. Le moment tant attendu est arrivé. Et nous sommes tous là à cette fin, suivant notre mandat, dans l'exaltante joie d'accomplir le but de toutes nos incarnations !
Beaucoup d'entre nous ont cru pendant longtemps qu'ils n'étaient pas prêts. Subissant malgré nous les affres du conditionnement de la Matrice. Et nous nous sommes attelés à un travail intérieur éprouvant, mais dont l'étalon participait de cette même Matrice. Non pas que cela était inutile, sans nul doute nous fallait-il nettoyer maintes scories. Mais l'idée de base était fausse ! Le principe même de ce cheminement - tant encore couru dans certains milieux - tendait simplement à nous fourvoyer, afin de nous faire rejoindre la masse hébétée des bienheureux pensant trouver des clefs. Mais fournies par qui, si ce n'est la Matrice ? Comment passer en 4ème Dimension avec des clefs n'ouvrant que des portes de 3ème Dimension ? La réalité est bien ailleurs, mais cette voie sans issue - qui peut nous faire passer d'un stage à l'autre toute notre existence - a contaminé notre monde. Et presque tous l'ont suivie ! Et presque tous l'ont crue ! A un moment ou à un autre. Nous n'avions pas à apprendre à nous spiritualiser, mais à nous incarner ! Nous devions apprendre à vivre dans ce monde, incompréhensible et effrayant, sans nous y perdre.
Ce qui incombait aux différentes Races venues aider à ce Passage, Serviteurs du Plan et Porteurs du Ki-ris-ti, était tout autre. Nous étions déjà tous prêts ! Nous savions déjà tous notre mandat ! Quelque part au fond de nous, nous le savions, nous le pressentions et nous en avons souffert, car ce monde lui n'était pas prêt. Quelle était donc notre part de chemin, dans l'attente du grand basculement ? Nous avions seulement à nous adapter à ce monde ! Et du mieux que nous le pouvions, tout en tentant de ne pas rester englués dans ses filets, où nous sommes parfois tombés ! Ô Babylone, comme nous avons du en apprendre tes codes afin d'y survivre ! Et ce ne fut pas sans mal, nous pouvons tous témoigner de cela ! Nous avons du apprendre à "séparer le bon grain de l'ivraie" dans cette jungle sans foi ni loi ; et savoir "rendre à César ce qui est à César", c'est à dire garder ce qui nous était propre tout en rendant à l'autre sa part. Et ce fut déchirant de ne pouvoir porter ces autres souffrant, nous pour qui limite et séparativité n'ont ni sens ni réalité. Nous avions l'âme tant chargée de fruits et si offertes nos mains, qu'elles furent souvent repoussées. Et ils se retournèrent contre nous...
Ce monde n'était pas prêt et nous dûmes attendre, souvent dans l'incompréhension, les sarcasmes, les attaques en tout genre et les jugements. Nous comprîmes alors qu'ils nous fallait passer incognito, il en allait quelquefois de notre vie, et beaucoup d'entre nous baissèrent la tête pour vivre dans le fief de la Bête. Dans ce laborieux et pénible apprentissage d'incarnation vinrent poisser nos ailes maintes idées, habitudes, croyances et injonctions de ce monde, dont il fallut nous défaire. Somme toute, ce qui était vital pour chacun de nous était de vivre dans ce monde sans s'y fourvoyer, puisqu'à l'évidence nous n'étions pas de ce monde. Il nous était tout autant essentiel de garder vaillante, contre vents et marées, la Flamme qui nous anime. Ce Feu de Vie qui parle un autre Langage, qui porte une autre Vision, qui aime d'un autre Amour ! Ce Feu qui tant dérange, parce qu'inconnaissable, insaisissable, brûlant toutes les limites, embrassant tous les horizons ! Et bien sûr la Flamme a vacillé, si forts les vents étaient ! Et parfois même, nous avons cru qu'elle s'était éteinte. Et quand bien même, il nous restait toujours des braises, et nous avons su souffler dessus pour voir non pas un Feu, mais un Brasier se rallumer ! Ô mes Frères, combien courageux nous fûmes !
Certes, nous n'étions pas adaptés à ce monde, n'étions pas configurés de la même façon ! Nous portions d'autres rêves, d'Infini. Nous nous souvenions d'autres parfums, d'Absolu. Et nombre d'entre nous, réalisant ce monde barbare, rêvaient leur retour. Pendant que nombre d'entre eux, emplis de bonnes intentions - et pour le pire nos proches - parce qu'incarnés d'une tout autre façon, croyaient vraiment que leur forme était la meilleure. Et sans nul doute avaient-ils raison, car cela correspondait parfaitement au monde établi. Alors nous fûmes nombreux à finir par le croire. Un certain temps. D'ailleurs, ils étaient si nombreux. Et comme en confirmation de leur assurance, ceux-là étaient en général bien établis dans la vie. Alors que pour la plupart d'entre nous, réussir professionnellement ou socialement selon notre conscience était une vraie gageure. Nous pataugions entre deux mondes, entre deux modes d'être. Tant et si bien que l'on nous reprocha de n'être point ou trop peu incarnés. C'en est comique, nous sommes tous bel et bien incarnés ! Si nous étions désincarnés, nous serions morts ! C'est juste une question de bon sens, mais les rumeurs sont contagieuses et la masse de croyants influente. Tout ce que nous avons reçu n'était là encore que croyance et projection. Il y a autant de formes d'incarnation qu'il y a d'êtres, chacune particulière, unique. Et chaque forme doit sa qualité spécifique à la fréquence que l'être est seul apte à émettre. Ce ne sont, somme toute, que d'énièmes tentatives de manipulation de l'Ombre - souvent à l'insu des expéditeurs - pour nous faire dévier de notre chemin. Il en reste, au final et pour tous, un bon apprentissage ! Ah quel fameux scénario !
Il n'est plus temps de travailler sur nous avec d'anciens outils, mais d'expérimenter tout autre chose et d'ôter de nos pensées cette croyance par trop enracinée. Nous sommes prêts ! Et depuis longtemps déjà ! Nous n'étions là que pour ça, pour cette heure, cet instant, ce basculement tant attendu. Alors quoi ? Cessons de nous agiter en tout sens et soyons juste ce que nous sommes. Car ce qui s'installe passe par nous. De quoi avons-nous besoin ? Simplement d'abandonner ces références et elles sont pléthore ! Prenons la notion de difficulté par exemple, que nous connaissons tous fort bien ! On nous assomme depuis notre naissance de cette croyance, que rien ne s'obtient sans effort ni souffrance ! Et que le meilleur reste à venir, mais pas de suite, peut-être même dans une autre vie, car ici va falloir peiner ! Le langage de la Matrice, ou de la troisième dimension, est le langage de la prison. Tout est fait pour nous endormir, nous assommer, nous perdre et enfin souffrir beaucoup, au bénéfice de nos frères prédateurs dont c'est la nourriture vitale. Mais c'est un leurre. Au même titre que la mouche au bout de l'hameçon du pécheur. Et la pèche est bonne. Hélas bien trop bonne !
MAIS QUI SOMMES-NOUS ?
Ce qui nous maintient dans la difficulté d'être est la croyance de ce que nous sommes. Ou plutôt l'oubli de ce que nous sommes véritablement. Tant que nous nous croirons être cet individu, si fragile au sein de cet impitoyable monde, effectivement le chemin sera périlleux. Car il nous sera donné selon notre foi. Et la chair est faible, vulnérable et périssable, dans une société rude, aux pièges nombreux et sournois pour nos sensibilités fines et délicates. Alors quoi ? Devons-nous fermer les yeux et ne regarder que le beau ? Penser que tout est Lumière ? Peut-être dans l'absolu. Mais nous ne sommes pas dans l'absolu, nous sommes ici, bien incarnés, à devoir faire notre part dans ce monde sombre et ignorant. Bien sûr que tout est à sa place juste, comme nous le sommes à chaque instant. Mais cela ne revient pas à dire qu'il faille vivre les yeux fermés, ou détournés, de ce qui se passe réellement dans les coulisses de notre monde. La connaissance libère et c'est un fait. Voir, savoir ce qui s'y trame, mais en aucun cas l'alimenter d'une quelconque façon. Car tant que nous prendrons parti pour l'un des côtés, qu'il soit Ombre ou Lumière, nous participerons à l'aliénation de la dualité, au plus grand profit des Maîtres de l'Ombre dont c'est le jeu favori.
Nous devons nous établir dans une voie neutre, un état d'être simplement présent à sa fréquence, dans l'ici-et-maintenant, qui voit clair mais ne participe pas à la bataille. Au déchainement actuel des énergies perturbatrices. Nous ne sommes pas là pour nous battre ! Que cela soit avec l'autre ou avec nous-mêmes. Nous sommes des effluves de Vie portant la fréquence particulière, unique et essentielle, dont ce Nouveau Monde a besoin pour naître. La seule chose que nous ayons à faire est de l'exhaler au plus près de son essence. Nos existences sont naturellement agissantes et essaimantes. Rendons-nous compte à quel point nos présences affectent tout espace dans lequel elles se trouvent ! Rendons-nous compte à quel point nos paroles agissent - tels de bien jolis virus extrêmement contagieux, souvent virulents, guérisseurs ou infectieux - selon la fréquence qu'elles émettent ! Tout en nous (nous) sert ou dessert, et là est la responsabilité de chacun.
Alors, qui ou que sommes-nous véritablement ? Et comment obtenir cette confiance en la Vie, qui semble tant nous malmener et qui est pourtant la clef de l'ouverture à tous les possibles ? Qualité si difficile pour les humains que nous incarnons, n'ayant même pas ou si peu confiance en nous ! La connaissance de soi et la confiance en la Vie sont toutes deux si inextricablement liées, que nous ne pouvons dire quelle est celle qui découle de l'autre. Si l'une est atteinte, l'autre l'est inévitablement, sans aucune priorité de l'une sur l'autre. Si nous intégrons ce que nous sommes, notre confiance en la Vie s'établira au même instant. Mais ce qui s'établit en vérité est bien au-delà de la confiance, qui n'est qu'un mot vide de sens, la confiance n'existant que par rapport à la défiance. C'est ainsi qu'en tant qu'humain, on nous enseigne à appréhender l'existence : de manière duelle. Ce qui s'installe là est de l'ordre de l'évidence. Comme le fait de respirer. On ne se pose pas de question, c'est. Si, par contre, nous nous abandonnons en toute confiance à la Vie, celle-ci nous offrira la révélation du sens véritable de notre existence. Et dans les deux cas, nous serons éblouis, comblés et à jamais transformés !
Ce rappel de notre essence, ou fréquence, nous en avons maintes traces dans notre incarnation. Tels les cailloux du Petit Poucet, il jalonne notre route tout au long du chemin que nous suivons. Ces petits coups de pouce sont le fil d'Ariane de la Mémoire portée par l'Être. Mais si nous le percevons, bien peu nous le croyons tant cela semble extraordinaire ! On nous a tant appris que la réalité est ainsi - celle-ci et pas une autre ! - et que nous sommes ces individus là, si pleins de défauts, qu'il est difficile d'accepter une tout autre réalité et une tout autre êtreté. Sans orgueil ni humilité. Et si au fond de nous cela dit oui, cela se reconnaît, cela parle, le doute est là et il bâillonne l'appel. Ce doute est la conséquence de notre domestication ! Il a fini par prendre chair face aux injonctions répétées et bien calculées de la Matrice. Et il est d'autant plus fort que la Mémoire prend place. Car la réalité de ce que nous sommes et l'histoire réelle de ce monde sont bien au-delà de tout ce que nous avons appris. D'où la nécessité sine qua non de se défaire d'absolument tous les critères humains connus ! Et de sortir du cadre...
Pour que l'inimaginable, l'inconcevable, l'éblouissement nous saisissent, il est nécessaire de s'abandonner, sachant que la Vie ne veut que notre bien ! Mais avant de pousser la porte de l'abandon, nous pousserons la porte de la peur, cet ennemi public numéro Un ! Elle n'est en fait que méconnaissance. Si nous l'accueillons, la regardons droit dans les yeux, nous nous rendons compte de son inconsistance. Car elle n'a aucune réalité, si ce n'est celle qu'on lui donne. Si nous ne l'abordons plus tel un ennemi, mais un enseignant, elle deviendra alors tremplin. Car elle est notre Gardien du Seuil et notre Initiateur. ElIe est ce sas à franchir, ce grand saut dans le vide abyssal de l'inconnu, ce voile à lever pour découvrir l'impensable. Toute peur est - et ouvre - une porte. Il dépendra donc de notre attitude, que cette porte débouche sur un énième enfer illusoire ou sur une nouvelle liberté. Lorsqu'enfin nous franchissons ce terrible seuil - et nous le franchirons autant de fois que nécessaire - nous comprenons que jamais nous n'avons rien risqué en vérité ! Tout n'était qu'illusion, réalité virtuelle mise en place par la Matrice, mais dont nous pouvons sortir à tout instant et sans effort. Alors. Dans un sursaut d'audace ou de folie. En belles âmes téméraires que nous sommes. Nous nous ouvrons un jour à ce quelque chose. Qui appelle depuis si longtemps ! Qui pousse si fort ! Qui veut naître ! Qui est déjà né ! On laisse ce flot couler de soi, sans le qualifier ni le comprendre. On accepte enfin d'être surpris et emporté. Et tout le reste vient. Et pour le restant de nos jours, nous sommes et resterons émerveillés !
COMMENT FAIRE CONFIANCE ?
La confiance en la Vie - ou en Soi, en l'Être, c'est la même chose - a là aussi pour prérequis indispensable l'abandon de toute référence. Mais comment donc acquérir cette confiance ? Comment arriver à cet abandon, alors que nous n'avons eu de cesse toute notre vie d'apprendre le contraire : se battre, lutter, dominer, maîtriser, contrôler ? Fournir tant d'efforts au sein d'un monde totalement insécure, dont la seule finalité, au bout du compte, est un trépas bel et bien assuré ! Tant d'énergie dépensée, épuisante et souffrante, dont nous ignorons qu'elle n'est induite que pour servir de nourriture à nos frères prédateurs, maîtres de l'Ombre. Comment faire confiance à la Vie, alors que nous sommes seuls, trahis, abandonnés, souffrants, ruinés, si malmenés ? Mais quelle est donc cette Vie et quel en est son sens ? Et qu'avons nous fait pour en arriver là ? Nous nous sommes simplement oubliés ou, disons-le nettement, tout a été fait - et bien fait depuis des millénaires ! - pour nous maintenir dans cet oubli. Ce bienheureux et hypnotique sommeil ! Mais tout cela se termine. Même si la bataille semble encore faire rage en ce monde, elle est déjà perdue pour nos frères de l'Ombre. Parce que se lèvent, aux quatre coins du monde, ceux-là qui ne participent plus au jeu et le dénoncent. Et ils le savent, d'où ce déchainement actuel sur Terre : derniers soubresauts où les maîtres du Pouvoir Sombre jouent leur va-tout. La peur a bel et bien changé de camp !
Selon nous, la voie de la confiance se base sur l'intégration de Ce que nous sommes, et non pas de Qui nous sommes. Il nous faut laisser l'individu à la place qui lui échoit : celle d'un mécanisme aux rouages complexes, tel un ordinateur pourvu d'habit de chair, bien pensé et opérationnel, contenant la puce-mémoire multidimensionnelle nécessaire au bon fonctionnement du tout. Nous avons macéré depuis trop longtemps dans l'observation sans fin du mécanisme, de la chair, puis de la puce mémorielle, afin d'en appréhender le moindre frisson. Et où en sommes-nous ? Que cela nous a-t-il apporté, si ce n'est un peu plus d'eau au moulin mental ? La réalité est ailleurs. Il nous faut aller au-delà, et bien plus loin encore, au plus loin que nos sens en soient capables ! Braver l'impossible ! Expérimenter l'inconcevable ! Se risquer pour atteindre l'inaccessible ! Oser ! Sans cesse ! Mais l'élan reste lettre morte et nous laissons cette part aux bienheureux élus, aux bénis illuminés, grands sages et canonisés. Mythe de l'élu et du saint ! Enième moyen sournois de nous faire croire qu'eux seuls peuvent accéder à l'état de Grâce. Pour les autres, faudra attendre le Paradis ! Quelle meilleure façon de nous maintenir en état d'immobilité, que nous faire croire en cette limite ? Il n'y a ni saint ni élu, ni dieu ni diable ! Fables que cela ! Mensonges ! Matrice ! Oublions tout !
Si une chose est à faire - mais ce n'est point une action, juste un Regard, une attention, un état d'être - c'est de se déprogrammer de tout notre système de croyances, qui n'est qu'un logiciel de domestication visant à faire de nous des esclaves bien serviles et ignorants. Bref, de la nourriture pour les prédateurs - que nous sommes aussi ! - au même titre que nos frères animaux le sont pour nous. C'est la même chose ! Et quelque part, ce programme devait bien être nécessaire à notre intégration en ce monde, mais il est temps d'ôter cette gangue qui cache au monde notre Lumière et d'offrir la fréquence que nous représentons. Le temps est venu d'effacer totalement du tableau noir notre supposée identité. Et quoi mettre à la place ? Car il faut bien y mettre quelque chose, la Loi de l'Univers voulant que tout vide soit aussitôt rempli. Alors autant le faire nous-mêmes, en pleine conscience, plutôt que de se laisser encore manipuler ou porter par des courants si peu bien intentionnés ! Nous y avons mis, pour notre part, ce ressenti profond comme une évidence, que nous n'avons pas d'existence réelle en tant que forme identitaire, même si ce quelque chose que nous sommes vit moult expériences simultanées dans moult mondes et univers. Ce quelque chose que nous sommes est une fréquence unique et particulière émise par la Vie qui, se fragmentant et se multipliant à l'infini, s'expérimente à travers notre forme, notre couleur, notre parfum. Nous sommes des émanations plurielles de la Vie-Une !
La rencontre, même infime, de cette inexprimable vastitude qu'est la Vie, nous apprend à L'écouter, Lui laisser place, s'effacer face à Elle, ou plutôt à effacer ce faux moi, ce faux je, notre prison à tous. Alors on s'émerveille, de rien, de tout, sans cesse, comme ces enfants que nous fûmes découvrant le monde ! Et on souffre encore, de ce même rien, de ce même tout ! Et on tombe encore, oui on chute si maladroitement ! Mais on se relève, sans cesse ! Oui on se relève, si fièrement ! Et tous ces instants, lourds ou légers, ces bonheurs comme ces épreuves, on leur ouvre grand les bras ! Parce que c'est la Vie que nous accueillons à travers tout cela ! Comme à travers tous les visages de tous ces autres nous, ces frères, ces sœurs, "bénis" ou "égarés" comme nos pas. Oui nous avons chuté et nous chutons encore. Tout comme ceux-là qu'il est si facile de condamner, parce que leur vie nous semble faire injure à cette humanité. Mais nous ne jugeons plus de rien, nous apprenons tous à marcher au sein de ce monde vacillant, où la terre tremble sans cesse sous nos pas et creuse les tombes de nos aveuglements.
C'est la Vie qui se déploie, se cherche, se perd, se trouve, s'expérimente sans fin dans le jeu de son infinie et foisonnante création ! Alors. Comment ne pas l'Aimer ? Comment ne pas s'Aimer et Aimer chacun, puisque nous sommes tous Elle ? Mais nous parlons ici d'un autre Amour, qui n'est ni émotion ni même sensation, juste un état qui se dévoile subrepticement. Dès que cela s'insinue dans nos vies, plus rien n'a d'importance et tout est important, puisque tout est Vie ! Alors. Petit à petit ou en un instant, comme en un saut quantique, s'évanouissent et disparaissent de notre état d'être, l'une après l'autre ou par paquets, toutes nos prisons fictives : peur, doute, culpabilité, orgueil etc. Et nous commençons - car nous commençons juste - à vivre un état d'être qui s'apparente à la liberté ou la plénitude, mais qui est tout autre chose car encore inconnu de nous et sans référence mentale. Et cela se fait par fulgurance. Ça va, ça vient, et on voudrait tant le retenir ! Mais ça s'effiloche, comme un rêve au matin. Pourtant ça s'incarne, presque malgré nous, fulgurance après fulgurance. Et cela transforme notre vie. Et cela nous contamine, jusque dans nos moindres interstices.
Il nous incombe, dans cette œuvre alchimique, de rester fluide afin de laisser cette fréquence de Vie - que nous représentons - être ce qu'elle désire être, là où elle le désire et de la façon dont elle le désire. Nous n'avons pas à intervenir, juste être présent et à l'écoute. Petits vermisseaux que nous sommes, pensant tout saisir et tout savoir de ce qui nous est totalement hors de portée ! In fine, de cet état d'être émerge une confiance totale et absolue en la Vie ! Confiance à cultiver néanmoins car nos programmations, bien engrammées et depuis si longtemps, ne tardent pas à réagir et à ruer tels des chevaux sauvages devant le précipice, le grand saut ! Bien qu'humainement inconfortable, cet affolement est de bon augure ! Lorsque le "diable" en nous se déchaîne, c'est que la peur a changé de camp ! Et franchement, nous la lui laissons de bon cœur !
Alors. Lorsque l'épuisement, le découragement ou la lassitude de tourner en rond dans nos "pas bien jolis dossiers" nous gagne, soyons en joie ! Car tout cela n'est que bulles de savon ! Et plus cela se déchaîne et nous entraîne, plus Ce que nous sommes gagne du terrain en vérité ! Et nous sommes nombreux à pouvoir témoigner des merveilles qui nous sont données à vivre, lorsque nous laissons une infime part de cette Vie s'exprimer à travers nous. Malgré ça, la plupart du temps, nous tentons de la maîtriser, pensant que cela est indispensable. Face à un monde si destructeur, on doit survivre ! On doit se battre ! On doit, on doit, on doit ! Mais nous avons tout faux ! Il est grand temps de nous réveiller ! Oublier ce nous, qui n'est qu'un hologramme, un programme, pour trouver la Vie que nous sommes réellement ! Et ce monde continuera sa danse, et "bon" et "mauvais" continueront de croiser nos chemins. Mais nous aurons changé et tout cela n'aura plus aucune importance !
LA PLUS GRANDE DES AVENTURES !
La plus grande aventure, le plus fol voyage est intérieur. Et tant qu'il ne sera pas entrepris, tel un apostolat, en première position et importance, aussi vital que l'air ou le sang pour notre corps, rien ne changera jamais et notre aliénation restera vivante et constante. La houle est forte et les vents plus violents que jamais en ce temps d'Apocalypsis ("Révélation" en Grec ancien). Notre Terre, ce joyau de la Galaxie, vit elle aussi les affres de son enfantement et, dans ses contractions, nous secoue, nous réveille de notre endormissement. Cette Mère, qui nous porte et nous nourrit, nous éduque aussi, tel un miroir de nos propres tsunamis et champs de bataille intérieurs. Non le temps n'est pas au beau ! La nuit est sombre et malade, mais il faut bien qu'elle se révèle en chacun de nous, afin que puisse se lever l'Aube d'un nouvel état d'être.
Plus que jamais la vigilance est de mise, avec pour unique guide sa fréquence, ce quelque chose de profond et d'irrationnel qui vous fera aller là, dire cela, lire cela, faire cela. Ou pas. Et sans doute y serez-vous seul ! Et sans doute vos proches n'y comprendront rien, ni vous non plus d'ailleurs ! Et sans doute devrez-vous arpenter un chemin non encore foulé. Aucune empreinte pour vous guider, aucune référence pour vous rassurer, aucune aide pour vous conforter ! Tel l'Ermite (Arcane 9 du Tarot), la lampe de sa fréquence à la main, vous éclairerez seul ce nouveau chemin. Car enfin, c'est cela que nous expérimentons de gré ou de force, le Nouveau ! Ce Nouveau Monde est bien là ! Il est en nous ! Tout au bout de nos lanternes intérieures, sur ces nouveaux chemins, ces nouveaux états d'être dont nous accouchons si douloureusement et si seuls ! Oui le Nouveau est Là, et la faille se creuse entre l'ancien monde (et mode d'être) et ce quelque chose d'autre de si nouveau, que nous ne pouvons que l'effleurer dans des fulgurances de Grâce, des éclairs de Cela !
Qu'est donc ce Monde, si ce n'est le fruit d’une Vie qui ne cesse de s’inventer devant nos yeux de jolies taupes bien aveugles ? Et si un instant nous oubliions le Ciel et ses étoiles, par trop lointains, brillants, inaccessibles, pour tourner notre regard sur ce qui est là, juste devant nous, jusqu'à l'infiniment petit ? Si près, sans doute moins brillant, mais bien accessible ! Alors peut-être verrons-nous l'extraordinaire perfection de cette Vie, à travers les pétales d'une fleur, les ailes d'un papillon et l'incroyable poussée d'un germe bravant la roche et mille prédateurs, afin de ne vivre qu'une heure parfois, écrasé par trop de pas inconscients ! A force de rêver sa vie et ses lendemains, de prévoir nos futures heures, d'espérer nos hypothétiques bonheurs, de programmer les futurs stages qui nous éveilleront, alors que nous avons le nez dans les étoiles, nous passons à côté de la Vie qui est là. Juste là ! Maintenant !
Nous avons été si bien programmés à regarder ailleurs, afin de mieux nous y perdre, que cet ailleurs nous a enchaînés. Nous ne sommes pas ! Nous nous envisageons. Nous nous imaginons. Pourtant. Nous sommes bien le Bateleur, ce prestidigitateur qui a toutes les cartes en mains. Cet alchimiste qui, cheminant tout au creux de son athanor, devient l'Ermite, ce sage solitaire et éclairé. Puis un jour - un jour enfin ! - voilà le Mat, l'arcane sans chiffre et donc hors jeu ! Enfin plus de "je" ! Nous sommes en passe de devenir ce Fol, cet équilibriste sur le fil des Mondes, stable dans son instabilité, Maître du paradoxe, jongleur de l’Éternel et de l’Éphémère, Prince d’un Royaume sans nom, sans mot, sans image et sans espoir. Vide comme le plein. Plein comme le vide. Et seul. Et oublieux. Alors nous serons libres - oui ! - et le dieu des Hommes sera mort ! Je vous l’affirme, seuls Maîtres à bord jusqu’à l’infime ! Plus de murs ni de soutien, jamais ! Seul cet abyssal espace de liberté et de possibilités...
Tout est encore à inventer !