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- Écrit par Nita-Loris
« Éveille-toi, Humanité ! Nous sommes les Êtres Ailés,
les Ongwhehonwhe et nous sommes de retour ! »
("Le Retour du Peuple des Oiseaux", Ken Carey)
Les Moi et le Soi. Chaque individu ou conscience incarnée (le Moi) constitue l'un des multiples fragments ou fractales du Soi s’éprouvant dans une matrice particulière de perception (ou Monde). Ces projections, insérées dans différents systèmes d'espace-temps, sont ce que nous appelons les Moi (parallèles). Le Soi est une sorte d'âmes-groupe. Sa conscience-Une se fragmente pour s'incarner en de multiples existences individuelles, expérimentant simultanément leur propre réalité dans des dimensions et espace-temps différents. Il peut arriver, lorsque le mandat le nécessite, que deux ou plusieurs de ces Moi se rencontrent pour œuvrer dans une même réalité. Chaque existence est en général ignorante des autres (tant que la conscience n'évolue pas) et a sa vie propre, mais toutes servent le dessein du Soi et prennent leur source dans Sa conscience globale d'où elles ont été émises. Le Soi est le Dieu de Ses vies, le "Notre Père qui êtes en nos Cieux" !
L'origine de l'âme (le Soi) est inaccessible par le Savoir, le limité ne pouvant connaître ce qui n’a pas de limites. Elle appartient au monde des archétypes, c'est le "Mî" des hébreux, le monde des idées de Platon, le monde de l’information reconnu par la physique quantique. Ce n'est que par la Connaissance (le Savoir intégré ou bien l'information reçue directement du Soi) qu'elle dévoile son essence multi et transdimensionnelle. Elle se déploie en d'innombrables projections ou fractales prenant place dans des mondes manifestés, que nous appelons "matrices de réalité", le "Mah" selon la tradition Kabbalistique. Tout ce qui relève de la Vie de l’âme, nous pouvons l’entrevoir, le percevoir, parfois même de manière imparfaite le comprendre, à-travers notre réalité : son reflet. Nous sommes cette projection mise en forme par le Soi, à travers une codification d’informations dont notre génétique plurielle est l’expression. Et il en existe de nombreuses avec lesquelles nous sommes en relation ! Le jeu de la Vie implique une constante interaction entre toutes les parts du Soi, bien que la collaboration soit plus intime avec certaines d’entre-elles lorsque le mandat le nécessite ("Les Annales akashiques s’ouvrent - Les Moi-parallèles"). Toutes ces fractales évoluent aussi bien sur Terre que dans d'autres matrices de réalité ou Mondes, mais sur différentes lignes temporelles. Alors. Quelle est notre origine, ce Monde des Etoiles d'où nous sommes issus ? Et comment se manifeste-t-elle à notre souvenir ?
C'est ce à quoi répondrons en partie deux percées particulièrement intenses dans ces autres dimensions de réalité, qui nous furent présentées comme nos Mondes d’Origine. A part le genre Homo déjà présent sur Uraš (et génétiquement manipulé par les "dieux sumériens" ou Gina'bul, voir http://www.antonparks.com/main.php?page=inter_humanite), chaque être sur Terre a une origine stellaire, la dimension première d'où il est issu, et des filiations génétiques de différentes Lignées. Ces Lignées, provenant de peuples d'autres planètes et dimensions, agissent tels des courants fréquentiels se manifestant et influençant sans cesse notre chemin. Tout cela selon le dessein du Soi pour le destin de Ses fractales, que nous sommes dans cette réalité-ci ! Les canalisations de Jean-Luc Ayoun (extraits compilés : http://elishean-portesdutemps.com/tout-sur-les-lignees-et-origines-stellaires/) affirment qu'elles seraient liées aux quatre éléments : Feu, Air, Eau, Terre, eux-mêmes manifestation des Quatre Vivants, les quatre piliers de la Création. Au vu de notre expérimentation, nous tendrons aussi en ce sens dans le chapitre "La Grande Reconnexion !". C'est ainsi que Le Monde Vert du Peuple des Oiseaux et Le Monde des Sauriens constituent sans nul doute l’affiliation vibratoire propre aux deux polarités femelle et mâle de cette fractale du Soi, dont Nita et Loris ne sont que l’une des multiples expressions...
LES FRACTALES D'ÂME
Nita et Loris sont censément d'apparence singulière. Pourtant. Ils ne sont pas l’émanation de deux fractales distinctes se retrouvant dans différentes réalités, afin d’accomplir un programme commun d’expérimentation. Ils sont les polarités complémentaires (femelle et mâle) d’un même Moi ! Nous avions de longue date observé le parallélisme contrasté de nos parcours respectifs, qui s’inscrit jusque dans les plus petits détails du quotidien. Pour extra-ordinaires qu’ils fussent, ces indices n’étaient pourtant que des épiphénomènes de la manifestation d’une réalité plus ample, plus profonde, se révélant progressivement. Au fur et à mesure de l’évolution de nos perceptions, le jeu de cette complémentarité contradictoire qui animait notre vie se laissa observer non seulement dans notre réalité actuelle, mais aussi à travers d’autres Moi dans des dimensions parallèles ("Les Annales akashiques s'ouvrent - Les Moi-parallèles - ""Torrent-Impétueux" - Jeune Guerrier Maya""). Ces nouveaux territoires explorés nous permirent de saisir que le phénomène paradoxal de notre relation s’inscrivait bien au-delà de tout ce que nous eussions pu comprendre. Il était inhérent à l’ordre des cellules, à l’ordre de la génétique et, plus loin encore, à l’ordre vibratoire qui sous-tend toute réalité manifestée ! Incontournable expression d'une réalité subtile inscrite dans la densité, elle nous agissait inexorablement, donnant forme à chacune de nos actions, à chacun de nos états d'âme ; chacun de nos actes portant ainsi la signature vibratoire de cette empreinte caractéristique.
Dans notre binôme, Nita autorise le mouvement, Loris le met en œuvre. Dans un sens comme dans l'autre, nous n'avons pas le choix. Cela nous l'avions compris de longue date. Avec la tête. Nous l'avions même compris en conscience. Suite à l'observation de cette division du travail lors de nos premières canalisations. Mais. Nous n'avions pas saisi à quel point cette empreinte vibratoire nous marquait dans le moindre aspect de notre quotidien. En toute chose ! Jusque dans la plus "insignifiante", cette signature était là. L'incarner ne fut pas facile. Maintes fois elle nous éprouva. Afin que l'on se rapprocha d'elle. Jusqu'à la trouver. Désormais, nous portons (avec plus ou moins d'élégance !) en nos flancs cette vibrante réalité, qui plonge ses racines au sein même de nos stellaires Lignées. Nous sommes le Deux en Un et l'Un en Deux. La double Trinité pointant vers le Ciel et la Terre. Deux formes transitoires spécialisées dans leurs fonctions, afin de déposer en ce Monde Perdu le sceau de l'Alliance indéfectible qui lie cette jeune forme de Vie qu'est l'humanité aux races galactiques Gardiennes de l'évolution. Les vagissements de ce temps ne sont que le symptôme inéluctable de la fin d'un cycle involutif. Les princes de l'inconscient (l'ordre mâle) font place nette de cette expérimentation, ouvrant dans les décombres et les cendres l'espace nécessaire au redéploiement du Vivant et au retour des Filles et des Fils ardents de la Vie : les Enfants de L'UN !
L’unité vibratoire de notre fractale d’âme ou Moi s’expérimente à travers deux êtres incarnés, complètement ajustés et maladroitement incarnés ! Le rire de Nita côtoie mes pleurs, et mon désordre tempère sa rigueur. Elle est l'intention et le principe d'action, je suis le principe passif, la réception. Nita est la femme solaire, une fille de l'Air brûlant de Feu. Unité de l'Unité dans l'ordre de la manifestation, elle porte les attributs de l'Ordre et de la Justice. Elle est l'impulsion créatrice. Sa demeure : le Ciel ouvert face aux Etoiles. Loris a pour abri la profondeur des Abysses. Dualité dans l'Unité, c'est dans l'agitation de ses Eaux stagnantes que du déséquilibre naît le mouvement. Le Feu et l'Eau collaborent ainsi dans l'intelligence de leur propre essence - ardente et ruisselante - à la réalisation de leur mandat d'incarnation. C’est de ce fait que notre fractale d’âme s’éprouve dans cet espace-temps, portant la marque de nos signatures vibratoires respectives. Alors bien sûr. Nos Mondes d'origine sont aussi différents que complémentaires. Au Monde Vert et luxuriant de Nita, où chaque être comme chaque particule est l’expression consciente et intégrée du Grand Esprit (un monde résolument évolutif, égalitaire, harmonieux, intégré), répond le Monde de Pierre aride de Loris, où toutes les manifestations sont sous le joug de la domination sans partage d’une élite (un monde résolument involutif, déséquilibré, divisé). Et il n’est pas une particule dans l’Univers qui ne suive l’attraction simultanée de ce double mouvement contradictoire ! Par conséquent. Même s’ils peuvent paraître tout à fait différents, ces deux Mondes s’épousent nécessairement...
LE MONDE VERT DE NITA
"Un Kachina est un esprit dans la nature, l’essence de toutes choses. Un aigle a une âme, nous l’appelons Kachina. Le vent a une âme, nous l’appelons Kachina." ("Le Danseur des Etoiles", Robert Morningsky, Sentinel News N°2)
Le Monde Vert : première Percée !
Le tapis de la canopée moutonnante se déployait aux confins de mon (Loris) regard, saturant l’horizon de ses multiples convulsions. A la lisière des réalités, comme flottant dans un espace indéterminé, j’étais saisi par ce tableau. Envahi par cette fréquence à la couleur si étrangère. Ciel et Vert ! Des fleurs les plus délicates aux fiers ramages dont le port défiait la gravité, la foisonnante multitude semblait s’étaler sur l'entière surface de ce Monde. Tellement aimant ! Tellement unifié ! Qu’il paraissait impossible d’espérer qu’un tel lieu existât ! Pourtant. Arbres, forêts et mousses n’étaient que les nombreuses déclinaisons d’un seul Être. Vaste et riant. L’esprit végétal est ici partout ! L’esprit végétal est ici le Tout ! Sa vibration imprègne cette réalité dans ses moindres interstices. Subtile et forte. Douce et persuasive. Inaccessible à l’intellect, elle est inconnaissable car elle exprime une autre forme de compréhension du Vivant, un autre schéma vibratoire, une autre expérimentation de la Vie. Il me fallait simplement être présent à son essence pour me laisser pénétrer par sa vérité. Tel est Le Monde Vert dévoilé par cette première percée, tout au début de nos canalisations dans les Pyrénées. Le Monde de Nita ! Donnée capitale. Incontournable ! Mais qu’est-ce à dire ? Cette fréquence d’ordre végétal agissait comme une harmonie primordiale, une clé permettant de déchiffrer une partition entière afin de suivre les multiples mouvements de la symphonie de l’âme ! Son origine marque sa fréquence première, qui agit comme le point de fixation des multiples et ultérieures expériences de la fractale d’âme. C’est ainsi que Nita reçut sa signature énergétique originelle, profondément liée au règne de la Nature.
" Lorsqu'on touche un animal, une plante une fleur, un minéral une pierre, on touche ma mère mon père, ma sœur mon frère. Lorsqu'on les blesse maltraite, c'est de ma famille qu'il s'agit ! Cela m'atteint profondément. C'est immédiat. Cellulaire. A la différence des humains, nous ne formons dans nos règnes respectifs qu'un seul Être au service de la Source et malgré nos particularités et origines distinctes, nous formons une seule et même conscience. Nous savons et ressentons tout ce que l'un de nous vit et ressent. Comme les arbres des forêts, qui communiquent par leurs racines enlacées. L'humain nous traite d'animaux, lui qui ne sait ni ce qu'il est ni d'où il vient. Nous sommes sa nourriture, ses cobayes, ses jouets, son paysage. Quelle importance entre un gratte-ciel ou nous ? Le choix est vite fait. Heureusement cette Terre porte des humains qui sont nos frères. Nous nous reconnaissons car nous savons, nous nous souvenons. Sur tous les continents, vous les retrouverez. Africains, Amérindiens, Aborigènes... Eux aussi vous les avez enchainés, exterminés, parqués et toujours mal estimés. Nous sommes l'essence de la Terre, du Ciel et des Océans. Ils en sont les Gardiens et la Mémoire. Nous sommes faits pour vivre ensemble, heureux en ce Jardin. " (Nita)
Etrange et confondante filiation, dont nous ne savions plus mais qui expliquait l'attachement viscéral de Nita (au sens propre de l’expression) à la faune et flore terrestre. Viscéral ? Le mot est faible. Elle corporise leur affolement, entend leur peur, pleure leur douleur, s’éteint à leur mort. A ce point d’intensité et telle que je la connais (elle qui n'a jamais failli toutes ces années malgré les mutations de conscience), il ne peut s'agir d'une problématique karmique quelconque, d’empathie, de volonté ou d’une quelconque faculté, mais bien de l’expression manifestée d’un accord fréquentiel originel. Tout s’expliquait. Sa sensibilité exacerbée et ces mille gestes (traits de caractère, penchants ou déviances) n’étaient en réalité que les signes tangibles de cette origine affleurant son quotidien. Minéraux végétaux et animaux ont accompagné chacun de ses pas dans ce Monde Perdu, la nourrissant d’une vibration qu’eux seuls pouvaient lui offrir. Sa Famille ! Les Siens n’avaient jamais été la communauté humaine, mais ceux qui portaient la marque (la signature génétique et fréquentielle) de ce que nous nommons la Nature ! Jusque dans son corps (auquel très tôt elle reprocha de manquer d'attributs sauvages tels bec, griffes, feuilles et autres truculentes particularités !), cette reliance étonnante s’était manifestée. Nous savons aujourd'hui qu'il y a des éons, la fréquence Nita s’incarna par amour de la Terre en Esprit de la Nature, afin d’aider au développement de ses formes de vie végétale, minérale et animale. Quant à la forme humaine, alors en devenir, elle la fascina au point de l'expérimenter durant maints cycles d’incarnation. Aujourd'hui, sa Famille stellaire lui demandait d'incarner ce qu’elle était originellement en réintégrant son Corps de Lumière.
Voyage sur la Terre du Peuple des Oiseaux...
"Les plumes constituent un élément essentiel de notre costume rituel. Notre tradition dit que cette coutume provient des étoiles. Elle a débuté avec la race des Akhu, les hommes-oiseaux, qui portaient en eux le feu, la passion." ("Le Danseur des Etoiles", Robert Morningsky, Revue Sentinel News N°2)
" Nous sommes les Tribus des Oiseaux, le Clan Solaire, les Enfants des Etoiles. Les mythes africains relatifs à la création de l'univers attestent notre existence, les aborigènes australiens nous vénèrent et les traditions populaires de tous les peuples proches de la terre évoquent notre présence. L'identité de chacun d'entre nous, libérée dans une explosion de joie, s'exprima en lumière pure et nous nous envolâmes loin de nos étoiles originelles pour voguer sur des vagues de lumière à travers l'immensité de l'espace jusqu'à ce que nous eûmes atteint ce monde. Chacun d'entre nous est venu d'une étoile particulière et cependant notre être est le cœur de toutes les étoiles. En cet Être, nous sommes un. Nombreuses sont les traditions qui qualifient ce temps où nous gérions la planète d'"époque des dieux". Mais tandis que vos ancêtres se multipliaient, la famille de la Tribu des Oiseaux s'éloigna peu à peu. Avec élégance, nous nous retirâmes afin de vous accorder l'espace nécessaire pour que votre cycle d'apprentissage puisse se déployer. De nombreuses appellations nous désignent. On nous a donné le nom d'anges, de Tribus des Oiseaux, de Moi Supérieur, de Hoksedas, d'Esprits des Etoiles. Mais la réalité de notre nature dépasse ce qu'un mot peut évoquer. Nous sommes les innombrables projections de l'Unique Eternel... Nous n'évoluons pas ; nous nous incarnons. Douées d'une intelligence pré-existante, nos identités sont les fréquences extrêmement focalisées de la lumière des étoiles. Nous sommes les Tribus des Oiseaux et nous sommes de retour. Nous aimons cette terre d'un feu qui sera révélé en temps et lieu... Eveille-toi, Humanité ! Les Instructeurs de l'Amour tournent autour de l'étoile du matin. Ils descendent en spirale. Ils accostent sur les rives de vos temps historiques, sur les rives de votre conscience. Ils palpitent, battent des ailes. Les Tribus des Oiseaux sont de retour. "
(Extraits "Le Retour du Peuple des Oiseaux", Ken Carey, Editions Le Souffle d'Or, 1989)
De toutes les percées réalisées, cette incursion dans le Monde du Peuple des Oiseaux (que Nita suscita en appelant sa Famille stellaire) fut certainement la plus longue et l’une des plus intenses. En ce jour de septembre 2016, nous serons habités et pénétrés par la vibration indéfinissable de ce Monde de très haute spiritualité pendant près de huit heures d'affilée ! Le terme de "haute spiritualité" ne convient pas pour exprimer ce que nous avons pu voir, percevoir et ressentir. S’il est évident que plusieurs fractales de notre Soi connaissent cette réalité, les schèmes et catégories de notre entendement ne sauraient permettre d’approcher ce Monde et encore moins de l’expliquer ! Pour l'instant du moins. Ceux-ci sont adaptés à la forme de notre expérimentation collective et individuelle dans cette réalité de troisième dimension (qui plus est au bord d’un changement radical de paradigme !). Nous ne saurions trouver dans notre culture, ni dans l’outillage conceptuel disponible, les références utiles ou exploitables pour décrire le tableau peint par notre Soi. Aussi, afin de nous/vous éviter toute vaine récupération à travers des schémas de pensée figés ou de pédantes interprétations, les différentes étapes de ce voyage seront principalement relatées sous forme poétique. Ceci est un choix conscient dans tout le site. Comme le symbole, bien au-delà des données formulées, ce langage permet de préserver la transmission d'un champ résonnant (c’est-à-dire un complexe de vibrations), laissant ainsi chacun libre de venir y puiser l'impulsion fréquentielle utile à son évolution en fonction de ses propres perceptions. Et c’est bien là pour nous l’essentiel...
(Star Drum de Nita - Créateurs : www.langagedelumieredufutur.com)
Ce n’était pas le premier contact que nous avions avec les représentants de ce Monde. Pour Nita ils furent kyrielle. Et bien avant moi. Mais outre la clarté de cette révélation et sa durée anormalement longue, c’est la qualité de la relation établie qui était inhabituelle. Notre conscience multidimensionnelle semblait permettre une sorte d’osmose stable et durable à ce Monde, marquant ainsi le lien spécial qui au-delà du temps et de l'espace nous unit ("La Grande Reconnexion !" et"La Porte des Etoiles"). Toutes les autres percées dans cette réalité auront le même caractère. Nous devons préciser que, pour l'instant, aucune de nos recherches n'aboutit quant à une description similaire et détaillée de cette race et de ce Monde. Il est difficile de décrire avec plus de précision l'aspect de ces humanoïdes-oiseaux immenses (4 à 6 mètres de hauteur, sans parler de l'envergure d'aile !), si ce n'est le visage dont les yeux en amande sont légèrement rapprochés du bec (de forme différente selon chacun) et surtout inclinés à 45°. Aucun ne se ressemble ! D'apparence singulière, ce qui nous fut expressément souligné est la couleur de leur plumage. Parfaite réflexion de leur fréquence, leur mille irisation révèlent l'essence de leur âme, telle l'aura pour les humains. C'est pourquoi nous insisterons sur cet aspect.
(Statuettes Femmes-Oiseaux, Chypre, 1450-1200 - Pétroglyphes Hommes-Oiseaux au dos du Moai, Île de Pâques)
A ce jour et faute d'autres références, nous les identifions à des Sukkal. Selon l'écrivain et chercheur Anton Parks, les Sukkal sont des humanoïdes à forme d'oiseau censément originaires de la constellation de la Lyre. Ils font partie des Elohim de la tradition hébraïque et des Kasin'a protecteurs des Sinumun originaires des Pléiades (les amérindiens). "On retrouve peut-être le terme sumérien SJ-NUMUN ("descendance de lumière" ou "semence rayonnante") dans le vocable des Hopis de 1'Arizona Sinom." (Les Chroniques du Girku III, Le Réveil Du Phénix, Editions Nouvelle Terre, 2010). Selon la tradition Hopi, les Kashina ("initié estimé de haut rang") furent de tout temps les protecteurs de leur peuple (v. dossier Anton Parks "Atlantis contre Mu - Les rescapés de Mu" : https://www.antonparks.net/atlantis-contre-mu). Nous trouvons trace des Hommes-Oiseaux dans de nombreuses cultures. Chez les Aborigènes d'Australie, leur légende est liée à celle de Gudju Gudju, le serpent arc-en-ciel. Mais c'est à Orongo, haut lieu mystique de l'Île de Pâques, que le culte de l'Homme-Oiseau ou Tangata Manu en hommage au dieu Make Make était le plus important. ("A l'île de Pâques en Océanie", A. Giret, L'Astronomie 1966, vol.80, p.404 : http://adsbit.harvard.edu//full/1966LAstr..80..399G/0000399.000.html). Nous étions alors très loin de toutes ces légendes, lorsque ce jour-là une puissante effusion d’énergie me traversa la colonne vertébrale à partir du chakra coronal. La connexion était belle et bien établie. Voici donc le Voyage sur la Terre du Peuple des Oiseaux...
Le "Grand-Blanc" et la Nuée Multicolore
Au dessus des brumes nuées sur de vastes plateaux, se dresse vertigineuse la Terre du Peuple des Oiseaux. C'est là. Qu'Il se tient. Posé sur une large roche basaltique à la lisière de l’abrupte falaise, au milieu de Ses congénères l’entourant en assemblée. Son corps me (Loris) fait face, Sa tête de profil. Souverain. Il déploie Ses ailes en majesté, démesurées. Un concentré de mille consciences précipitées dans une seule forme resplendissant la Vérité de Son Être. Impérissable. Celui qui possède du Roi toutes les vertus et de l’Aigle tous les attributs se laisse ainsi scruter par mon esprit bouleversé, à l’orée de ce voyage en pays étranger. Aigle Blanc ! Aigle Blanc ! Mais qui es-Tu ? Ton corps est Ton âme ! Et ma raison ne saurait concevoir Ton existence ! Ma conscience porter Ta fréquence ! Alors. En chapelet. J’égrainerai les couleurs de Ta robe afin qu’à travers leur énoncé, cette prière puisse T’être adressée. Au plus que Parfait. Blanc, Or, Noir ! Blanc, Or, Noir, Or ! Blanc Ton plumage ! Il irradie d’un feu inconnu des étoiles, celui de la passion de l’âme pour ses créations. Or Ton diadème ! Des mille irisations de cette matière vivante émanent les flux et les reflux de Tes innombrables vies, enivrantes ou terribles, dans des mondes lointains. Noire Ta pupille ! Ton œil acéré transperce l’épaisseur même de l’Ombre, car il a traversé les mystères de l’être et du non-être. Or Ton bec ! A ligne élégante et puissante qui suggère que Ta force n’a de source que dans la Grâce...
La Grâce... Eux aussi la portent, les représentants de la Nuée Multicolore. Postés à Tes côtés, arc-en-ciel est le dégradé chromatique qu'ils forment. Indéfinissables. Habillés de leurs propres couleurs, vivantes et vibrantes sont les plumes de ces Êtres-Oiseaux aux postures et aux formes les plus diverses. L’Être fuchsia semble nettoyer son plumage, tandis que l’Oiseau bleu océan relève d’un geste souple sa tête vers le ciel. Son bec pointant le zénith pour figer son essence : la Joie ! C’est ainsi que nous sommes accueillis par la Nuée Multicolore sur la Terre du Peuple des Oiseaux. Celui que nous appelons Le Grand-Blanc est le régent de ce Monde dont, dans ce premier tableau, je ne peux percevoir que les rebords rocailleux d’une haute falaise. La "royauté" ici ne dépend en rien de l’autorité ou de la puissance telles que nous les entendons humainement, mais d'une génétique particulière. Le Roi est la polarité masculine d’un couple parèdre (en grec ancien "assis près", "qui est assis à côté de" = couple issu d'un Feu commun, l'un incarnant le principe féminin et l'autre le principe masculin), spécialement informé génétiquement pour transmettre l’intention supérieure de la Source de Vie à ses semblables. Ils assurent à deux une reliance capitale, sur laquelle repose l’équilibre de ce Monde et le déploiement harmonieux des principes de Vie.
Lorsque je (Nita) retrouvai Celui que je pensais n'être que mon Guide, je Le vis sous ces trois aspects intimement liés. Et pour cause ! ("Les Annales akashiques s'ouvrent - Les Moi-parallèles - "Petite Fleur" et "Hawk-Eye""). La première fois en 1995 sous Sa forme amérindienne en tant que Hawk-Eye. C'est cette identité qu'Il reprendra dix-sept ans après pour nous révéler être "venu d'un autre Monde incarner dans l'humanité la sagesse du Peuple amérindien". La deuxième fois de la même année sous Sa forme d'Homme-Oiseau ou Sukkal-Kachina. Et l'on comprend mieux pourquoi ce fut la plus marquante ! Par la suite et jusqu'à notre rencontre avec Loris, ce sera sous la forme d'un immense Aigle Blanc. Evidemment ! Mais alors je ne savais pas. Mais alors je ne savais rien. Si ce n'est cet Amour infini qui nous liait. Comment cette forme, qui me transporte, pouvait-elle supporter ni même imaginer une telle intensité ? Une telle immensité ? D'Amour. Mon mental n'était pas formaté à une telle réalité, lorsqu'au réveil chaque matin sonnait le glas de la "séparation". Pourtant. C'est bien ce Lien éblouissant que je vivais la nuit, qui m'insufflait le courage dont j'avais tant besoin pour vivre mes jours. Mais qui. Paradoxalement. Générait un manque, réel. Une absence, si cruelle. Que mes Frères Oiseaux en ce monde déposaient à mes pieds le velours moiré de leur plumage. Que chaque jour sans le savoir mes amies en retour m'offraient en hommage. Aujourd'hui enfin je comprends. Car aujourd'hui enfin je sais !
Père ! Ô Père ! Blanche est ma Fréquence comme Tes Plumes. Je Te reviens...
Le Monde de la "Parèdre Arc-en-ciel"
Après avoir fixé cette céleste assemblée pendant plusieurs dizaines de minutes, je (Loris) quitte le rebord du plateau qui plonge à pic vers la lointaine surface de ce Monde. J’avance nu dans ma forme humaine sur cette terre nimbée de brume, humide, accompagné par une délégation de ce Peuple de géants (ils mesurent 4 à 6 mètres et Le Grand-Blanc les dépasse tous d’une demi-taille !). Une clairière rectiligne semblable à une route coupe un infranchissable mur végétal. Une jungle abondante s’y déploie de chaque côté. Occupant la totalité du plateau, elle est pour nous à la mesure de ses résidents. Disproportionnée ! La cime des arbres puissants forme une canopée à la hauteur tout à fait extraordinaire et l’on a peine à distinguer la clarté du ciel dans l’entrelacs serré de leurs ramures. C’est dans ce royaume végétal que le Peuple des Êtres-Oiseaux réside, en osmose avec cet environnement luxuriant. De ce côté-ci nulle construction d’aucune sorte. Mais des centaines de formations éthériques, posées ou suspendues à de fortes branches, aux formes originales et adaptées à chaque résident. Invisibles à l'œil mais non au Regard, je peux percevoir sans les voir ces abris de lumière cristallisée. C'est là leurs demeures ! Discrètes et grandioses. C’est là l’âme de leur Monde ! Où toute manifestation de Vie est l’expression consciente d’une Intention Sublime...
Merveille ! De longues minutes figé dans cette vision, ma mémoire est liée par Ses rets lumineux qui bercent mon âme d’un souvenir inouï. Encore ! Ton vol léger sur l’imperceptible brise dévoile l’éclat de Ta somptueuse vêture, dont le rayonnement s’abîme dans mes yeux éblouis. Ô Mère ! J’ignorais la couleur avant Toi ! Des dégradés en cascade n’en finissent pas de couler sur Ton corps délicat et débordent de la palette pour cercler Tes plumes de plus sombres irisations. L’intensité de Ta beauté exulte dans le mouvement de cette géométrie insensée. Femelle Arc-en-ciel ! Merveille ! Tu es la Reine ! On peut lire dans Tes petits yeux noirs perlés toute la douceur de Ton Être et la bonté de Ton Cœur aimant. Celui-là même qui porte toutes les manifestations, car à l’origine de toutes les créations. Oh ! Ton œil est le fond de Ton Âme ! Et tous nous reviendrons à Toi, car c’est de Ton Chant que nous sommes nés ! Puis. Celle qui porte toutes les Couleurs vient se placer auprès de Celui qui n’a que le Blanc pour éclat. Le Grand-Blanc ! Son double inversé. A Toi les multiples potentiels ! A Lui l’unique principe d’action ! Vous êtes les deux Piliers de ce Monde. Maintenant je peux disparaître. Je Sais !
Oh ! Ce jour d'automne 2016 ! Là. Devant nous. Se tiennent le Grand-Blanc et Sa Parèdre Arc-en-ciel. Ma (Nita) Mère ! Quel choc ! Nous en pleurons tous deux. Je suis ahurie, mais pas vraiment. Loris ébloui, complètement. J'ai tout pris en plein cœur. En plein dans l'âme. Pour toujours bouleversée. Comme il y a vingt deux ans, lorsque je vis dans Sa forme originelle Le Grand-Blanc. Forcément. Parce que les cellules savent. Elles ont toujours su ! Et elles nous rappellent. A la Vie. Au Grand Mystère. De ce que nous sommes véritablement. Et qui de tout temps vibre sait et danse. De Joie ! Et le mental de cette forme que l'on habite ne sait plus rien ! Ne peut comprendre ! Il saisit bien l'information, mais n'a aucune case où la mettre. Me passant de lui quelques instants, j'appris que mes célestes Parents veillaient sur moi de tout temps. Et que j'avais dû atteindre cet état fréquentiel, me permettant de les voir tels quels. Dans leur vibration originelle. Comment expliquer qu'en un instant, en une vision, une vie humaine entière soit exprimée ! Et justifiée ! Ce Don d'Amour qui me touchait fit en une fraction de seconde se dévoiler, puis s'épouser, tous les morceaux éparpillés du puzzle de cette incarnation. Tous ces petits cailloux avaient fini par former un chemin. Et. Si je ne pouvais savoir où il allait me mener, je me rappelais enfin les montagnes et les vallées d'où il avait pris sa source !
Mère ! Ô Mère ! Bleues sont mes Plumes comme Ton Âme. Je me souviens...
LE MONDE DE PIERRE DE LORIS
Le Monde aride des Sauriens
L’intransigeante vibration s’était immiscée depuis quelques jours déjà, comme pour mieux nous accoutumer à cette roide rencontre. Rude and nude. L’appel des Dragons se matérialisa dans une vision pyroclastique qui impressionna nos mémoires de sa marque archaïque et pri-mâle, le lendemain du trente quatrième anniversaire de Loris. Un cadeau ? Assurément : c’était là sa filiation ! Mais il faisait partie de ceux que l’on accepte comme les lourdes dettes, un antique héritage mille fois refoulé. Ô oui ! Après les envolées dans les mémoires fastes, nous étions brutalement attachés à ce totem païen : l’esprit phallique dans la plénitude de son extension. Il exsudait ici de toutes choses le raide tabou. Et nous rejetâmes instinctivement ce monde blasphème et ses résidents. J'écrirai alors sobrement en introduction de cette canalisation : "Nous ferons attention par la suite à ne pas ouvrir la porte de ce plan là. La filiation donnée à Loris nous semble fort improbable..." Bien sûr ! Nous étions contrariés par cette manifestation évidente de la négation des principes de Vie. Certainement s’agissait-il d’une erreur d’adressage, d’un problème de tri ! Mais qu’en savions-nous ? Que connaissons-nous des principes de la Vie ? Nous qui n’apprenons que peu et mal. Ainsi nous nous érigions en censeurs du Soi, vaniteux, car nous n’étions pas encore prêts à voir dans cette Ombre projetée sur notre infirme raison, l’épouse impudique de la Lumière. Voici donc le Voyage sur la Terre des Dragons...
Sur les pâles rochers du petit vallon ajouré, au milieu de ce désert de pierres qui se dresse devant notre regard halluciné, s’agitent nonchalamment des sauriens aux corps épais. Semblables aux Dragons de Komodo, ces êtres monochromes goûtent la chaleur des rayons solaires qui n’en finissent pas de brûler leurs grasses écailles. L’œil vide, leurs gestes figés par la torpeur, ils semblent comme fixés à une détermination plus haute, imprégnés par l’esprit de la horde. Cette bande d’êtres semblables à chacun n’a qu’une conscience partagée par tous, sans aucune personnalité ni vouloir propre. A tout instant, leur expérience singulière transmise à la totalité du groupe est focalisée par le Maître-Roi : Le Grand Dragon ! Dominant ses sujets, il apparaît en filigrane dans les brumes vaporeuses qui se détachent de l’aride tableau. Loris le reconnaît sans pouvoir vraiment le distinguer. Aussi noir que ses créatures sont claires, c'est son regard sombre qui le saisit. Tellement sombre ! Et tellement conscient ! Transcendant la multitude, il exhale la toute puissance bestiale de sa race concentrée en un seul point. Un seul atome. Tranchant ! C’est là l’expression la plus proche de la force de restriction, de division ; celle qui, suscitant le déséquilibre, permet justement le mouvement. Et cette obsédante trame vibratoire, contaminant jusqu’à l’air, fait soudain dérailler la raison subjuguée de Loris. Car ils sont tous liés au même instant, résonnent au même instant. Lui, comme eux, est alors saisi par l’esprit de la horde !
Il est 23h00. Nous sommes couchés prêts à dormir, lorsque Loris se met fortement à trembler. Chtrchtttrrrchch... Son intraduisible issu d’outre-espace ! Ses cordes vocales restent scellées par cette dissonante fréquence, si étrangère et pourtant bien connue. Chtrchtttrrrchch... C’est ainsi que se nomme ce Monde bien loin de notre galaxie et nous n'aurons pas meilleure traduction ! La raison est choquée. Hors de portée de notre imaginaire. Ce langage véhicule une expérimentation primaire, archaïque, élémentaire, et pourtant primordiale et nécessaire. Consciente même ! Mais qui, que sont-ils ? Des apôtres du mâl(e) à la vibration éminemment concentrée ? Des représentants symboliques du principe involutif ? Tout cela à la fois ? A la question quant à leur rôle, leur spécificité, ils nous répondront : "Des Guerriers et des Gardiens. Les Gardiens des Portes." Nous ressentons leur immense puissance dotée d'une fréquence très concentrée. Mais pourquoi sont-ils des Guerriers ? Que combattent-ils ? "Pour être un bon Gardien, il faut être un bon Guerrier !" fut leur réponse. Nous comprenons que les énergies très denses ne leur font pas peur du tout ! Ils font barrage aux déséquilibres énergétiques, afin que d'autres puissent développer leur expérimentation sans être perturbés. Cette race est extrêmement ancienne et ne vient pas de notre galaxie, la réponse est très claire. Voilà. C’est tout et c’est peu.
Nous mettrons quelques années à comprendre toutes les implications de cette rencontre dans notre réalité et, pour Loris, à en accepter humainement la conclusion (chapitre à venir "La Proposition Loris"). Car. A l’instar du Monde Vert de Nita, accueillant harmonieux et profondément féminin (un monde-matrice dans le sens littéral du terme), c’était là le point d’origine de la polarité masculine de notre fractale d’âme. Rien que ça ! On ne mesure pas ! Impossible ! Mais le corps a compris. Le corps sait. Au-delà de toute raison. Il sait ! Aussi. Lorsqu'enfin Loris put exprimer la relation entre l’origine de nos fractales et la fin de ce cycle d’incarnations, le corps rompit et il défaillit. Bien sûr. L’origine n’explique pas ce que l’on est, ce que la fractale est devenue. Loris est la synthèse de ses expériences et c’est justement parce que son âme s’est éprouvée dans mille vies et mille champs de consciences, qu’elle pouvait aujourd'hui expérimenter ces retrouvailles dans un calme relatif. Mais pour l’humain, ce n’est pas la paix. Ô non ! C’est une petite fissure ouverte dans un large mur, qui a longtemps borné l’horizon et qui donne l'aperçu d’une nouvelle géographie. Nouvel espace. Cette petite fissure qui n’aura de cesse de s’agrandir. Pour devenir un trou. Puis une béance. Sombre. Parce que le regard, cultivé dans la division, juge de cela ainsi. Mais dont la Connaissance (l'incarnation de l'information) est tout autant nécessaire que celle des fréquences harmonieuses porteuses d’expansion. L’Univers ne choisit pas entre les vibrations involutives ou évolutives, restrictives ou expansives. Il les porte indistinctement. C’est Son essence ! C’est donc notre essence, hors et dans le Jeu de cette expérimentation de troisième dimension...
Le Message de la Femelle-Serpent
Le songe de la Reine, il arriva bien tôt. Si tôt, que j’en (Loris) ai égaré les quelques notes rédigées au réveil. Fiévreusement. Bouleversé par l’onde d’Amour que je reçus, en pleurant. Dix ans déjà. Pourtant. Jamais Son regard ne m’a quitté. Immense ! Tellement vaste qu’il aurait pu contenir l’Univers ! Oui, en entier ! J’étais défait. Car dans Ses yeux aimants repose le Regard de Vie. L’Unique. Celui qui vous connaît dans l’intimité de votre âme, car il vous a façonné, porté, bercé. Il n’attend rien. Il Sait. Et dans son miroir, vous vous rappelez ce que vous fûtes. Il vous révèle à vous-même. Il vous élève dans sa vibration. Il raconte votre histoire, votre génétique, votre filiation. Avant lui, jamais vous n’auriez pensé pouvoir mourir et renaître en une même vie. Je suis tremblant. Une dernière pensée pour l’humain et vous embrassez votre origine. C’est tout. Vous êtes né deux fois. Et puis il y a cette fréquence couleur métal-argent. Obsédante. Je succombe à la séduction de ses accords psychotropes. Elle vient du fond des âges. De temps très lointains où la Terre n’était pas la Terre des Hommes, des petits Hommes, mais l’œuvre du Peuple Serpent. Peut-être vient-elle d’au-delà du champ de la manifestation ? Qu'en sais-je ? L’ancestrale vibration m’enivre. Persistante. Elle donne forme aux images dans mon esprit, dans toutes les nuances du gris. Un vieux cliché imprimé en noir et blanc, c’est là le premier contact que j’eus avec ma Famille. Par La Mère...
Elle apparut dans un terrible nuage, qui s’était formé dans un ciel de lait à l’aspect indéfinissable. Il s’ouvrit d’un coup de tonnerre pour laisser passer cet Être rayonnant, entièrement paré de sa vibration métal-argent. La Femelle-Serpent est un reptile humanoïde entièrement recouvert d’écailles, dont la puissante queue touche pratiquement le sol. J’attends derrière la barrière quasi infranchissable de cette densité, symbolisée par le portail de la demeure de Nita (nous sommes en 2007 dans le sud-est de la France). Elle s’approche. Tel un animal me flaire. Intensément. Je peux parfaitement observer Ses traits, d’une finesse exhalant toute la douceur de Son Être. Dans Ses yeux, occupant un tiers de Son visage, réside la conscience de la Vie et de son perpétuel mouvement. Toutes les trames de Ses propres vies semblent y être engrammées, chacune à la place qui lui revient : la Première ! Ô Mère ! Tu sais de l'âme tous ses mystères ! Rien de connu ne pourrait traduire l’empathie que Son regard exprime pour toutes les manifestations de la création ! Celle qui scintille de ce Feu argent est pourtant loin d'être mièvre ! Ses membres forts, fuselés, semblent avoir été forgés par les mille luttes de Sa race. Ô Mère ! Tu ne sais que trop bien l’amertume des triomphes sanglants ! Douce. Et souveraine. Telle est la Femelle-Serpent, de ce Peuple la Reine métal-argent...
Ouvrant la paume de Sa main, Elle convoque une vision à mon intention. Elle désigne du doigt un serpent, qui avance rapidement en se tortillant. Il est suivi d’un lourd dinosaure, qui laisse place à un homme. Le constat est clair. L’Homme (tout comme le dinosaure) n'est pas le fruit d'un improbable hasard de l’évolution, mais de l’ingénierie génétique d’une race que nous qualifions inexactement d’extra-terrestre, puisqu’elle a occupé la Terre avant nous. Ce seront les écrits de Zekaria Sitchin, de Mauro Biglino et surtout d’Anton Parks qui nous permettront de lier clairement la race des Gina’abul (lézards humanoïdes et non serpents, puisque ceux-ci sont une création de ceux-là) au destin de la Terre et des Hommes, en tout cas au premier stade de leur évolution. Cette race, qui comme les Sukkal nous précède de plusieurs millions d’années, a créé la forme Homo en nous léguant une partie de son patrimoine génétique. Alors oui. Nous sommes bien faits à l’image des Dieux ! En l’absence de ces données, une part du sens de cette rencontre nous avait alors échappé. Elle était venue me rappeler le lien filial qui m’unit à la race des Gina’abul, l'antique Peuple Serpent, et à la Lignée Sacrée des Mères. A travers mon incarnation présente, j’actualisais la mémoire de ces vies parallèles : ces autres fractales de notre Être multidimensionnel qui, sur et hors de cette Terre, se déroulent en ce moment même dans la peau des femelles et des mâles Gina’abul... (chapitre à venir "La Proposition Loris") - (Image statuette période Obeïd/Ubaid, Mésopotamie, 6500 - 3750 av. J.-C., Penn Museum, Irak)
CONCLUSION
C'est au coeur de l'été 2012 que la vision de nos Mondes originels nous fut donnée. A quinze jours d'intervalle et exactement à la même heure (23h10) pour l'un comme pour l'autre ! Si ce Rappel ouvrit la voie aux "canalisations" qui suivirent, il marqua le début du long et douloureux cheminement du retour vers Soi, que nous allions vivre au sein de cette onde de forme telle une baratte ("Le Sarcophage d'Anubis, une Onde de Forme..."). Ce n'est que peu à peu et peau après peau, que nous en acquîmes toute la compréhension. Et quoique des morceaux de puzzle manquaient encore, la base était belle et bien posée. Loris et moi venons de deux Mondes aussi différents qu'il est possible de se l'imaginer ! Mais comment le comprendre ? Nous n'avions aucun doute sur nos fréquences originelles, puisqu'elles vibraient en chacun de nous. Pourtant. Un chaînon manquait. Comment pouvions-nous avoir des origines si éloignées l'une de l'autre, alors que nous appartenions à la même Famille ? N'étions-nous pas les deux fractales d'un seul Moi ? Mon cerveau avide de comprendre buta des mois durant sur cette pierre d'achoppement, cependant que nos canalisations insistaient sur la non-séparation entre ces deux réalités se fondant l'une dans l'autre. Je tentais simplement de comprendre avec le mental un concept qui lui était totalement étranger !
Nous dûmes donc dépasser ce carcan et abandonner sans exception toutes les références de ce monde comme de notre individualité. Souvent agents de division, de restriction et de désinformation consciemment véhiculés par le système involutif (notre partenaire initiateur !) et communément admis, notre réalité humaine actuelle est à leur image. A notre image ! Par méconnaissance. Alors nous sommes allés vers cette montagne. De notre plein gré. Et mal-gré nous. Le temps nécessaire au déformatage 3D ! Le temps d'acclimater le mental à l'indéchiffrable, l'inconnaissable. C'était la seule raison pour laquelle nous recevions la connaissance de notre Soi au compte-gouttes ! Souvent voilée. Las toujours tronquée. Aller au delà de l'idée, de l'image, de l'impact émotionnel, permet de vivre la vibration dans son intégralité. Car seule la fréquence est véritable et fiable ! C'est son intégrité, quelle qu'elle soit. Là fut pour nous l'essentiel. Apprendre à évoluer dans ce qui n'est qu'un Jeu énergétique. Une Danse universelle. Où tout se meut se noue se dénoue et se rejoue à chaque instant. Voilà finalement pourquoi ces deux Mondes n'étaient en réalité pas séparés. Voilà pourquoi ces deux pôles étaient enfin réunis. Ils représentaient les forces antagonistes, qui SEULES permettent le mouvement, l'élan de création. La division était dans notre vision. Par ignorance. Et suffisance.
" Ne faites pas de division là où il n'y en a pas ! Il n'y a pas de séparation entre ces deux réalités en vérité. Ces deux Mondes représentent les vibrations originelles des deux polarités féminine/masculine et c'est pour cela qu'il n'y a pas de séparation à faire. Quand on vous dit que c'est votre origine énergétique, c'est vrai ! Et si ça vous a été présenté de cette manière, c'est pour que vous les trouviez, chacun d'entre vous, en vous. Il n'y a pas de séparation à faire ! Tout ce que vous avez reçu raconte cette histoire-là ! " Tel fut le message reçu ce 19 juillet 2013. Clair ! Nos deux Mondes figuraient donc parfaitement les polarités complémentaires de nos vibrations originelles respectives. Le yin tout en rondeur, la Mère, qui comme la Nature porte accueille engendre. Le yang, tel un Lingam dressé, le point qui l'atteint la féconde l'ensemence. Le symbole du cercle avec en son centre le point ("L'Arkantara, l'Intime Rayonnant"), figurant aussi l'Être conscient : ce Pont entre Ciel et Terre ! Quelle évidence ! Si le Féminin seul peut engendrer le Masculin, l'intuition autoriser l'action juste, sans l'Action du Masculin, sans l'émission de son germe fondateur, aucune création possible ! Indispensable l'un à l'autre comme le Jour l'est à la Nuit, l'Ombre à la Lumière, l'un ne peut être si l'autre vient à manquer. Se contaminant sans cesse tels des vases communicants. Ainsi participeront-ils à leur chute commune comme à leur envol. Et c'est bien ce que nous vivons. Tous !
Mais encore ? Nos origines révélées cachaient un secret. Oui. Quelque chose d'essentiel manquait. Une clef. Lorsque soudain. Le dénouement ! Inattendu et brutal. Parce que d'un coup on Voit ! Parce d'un coup on Sait ! Et c'est comme une déchirure dans le mur de notre cachot, qui laisse enfin passer la Lumière du soleil. Et nous brûle les yeux. C'est la contagion inévitable d'une seule cellule qui se rappelle. Et toutes les autres, ces millions d'existences cellulaires voient soudain elles aussi la Lumière ! C'est une révolution. Une mort une résurrection. Nervous breakdown. Le corps de Loris n'a pas supporté. Il est hors contrôle. Convulsé par des secousses infiniment brutales. L'information reçue directement dans les cellules de son corps a eu l'effet d'une bombe ! Son mental tel un ordinateur a buggé et toutes ses limites implosé. La Révélation de l’Origine correspond à l’Achèvement d’un cycle d’incarnations. L'achèvement ! Cette vie signe l'achèvement de notre cycle d'incarnations sur Terre, raison pour laquelle les premières (nos origines) nous ont été révélées. Et ce scénario est commun à tous, tel cité dans Le Livre de Thomas, Nag Hammadi Codex II : "Car là où est le commencement, là sera la fin. Bienheureux est celui qui atteindra le commencement : il connaîtra la fin, et il ne goûtera point de mort !" Intégrant enfin nos ascendances galactiques par le rappel de nos deux Mondes originels, nous nous acheminons vers "La Porte des Etoiles". Le dernier sas à franchir après "La Grande Reconnexion" à toutes nos Lignées...
... la Grande Famille des Étoiles !
- Détails
- Écrit par Nita-Loris
« Ô Voyants, tissez l'œuvre inviolable, devenez l'être humain,
créez la race divine, aiguisez les lances lumineuses pour tailler
le chemin vers Cela qui est immortel. »
(Rig-Veda, X.53 sqq.)
"Ce n’est pas la fin de la Vie, mais, effectivement, la Fin des Temps, c’est-à-dire l’illusion d’un passé, d’un présent et d’un futur. Ceci se terminant par la restitution à votre intégrité totale, à votre Êtreté, à votre Transparence, à vos Lignées Stellaires et à votre Origine Stellaire." (Mikhaël Ivanoff - Jean Luc Ayoun)
Avions-nous déjà été séparés, séparés de notre Soi et de ses multiples ramifications, pour nommer ce chapitre "La Grande Reconnexion" ? Evidemment pas. Bien qu’il soit voilé le temps d’un court passage, à la mesure de Son Intention exprimée à travers notre forme, nous sommes toujours reliés au Tout et aux autres, c’est-à-dire à l’infinité des mondes sensibles et suprasensibles. Le fait qu’elle ne se manifeste pas ou qu’on ne la perçoive pas, d’une manière ou d’une autre, ne signifie pas que cette reliance ne soit pas concrète et agissante. Elle est simplement hors de notre portée. Par nécessité d'apprentissage. Le temps nécessaire à notre croissance, au dessillement des paupières engourdies de sommeil. L’oubli et la séparation ont longtemps été les conditions d’expérimentation propres à la vie humaine, ainsi qu'à d’autres formes d’existence dans l'univers. Dans d’autres réalités, pour autant qu’on ait pu le percevoir, une telle césure est inexistante ; l’incarnation est tout entière parée des couleurs du Soi. Qu'est donc cette Grande Reconnexion pour nous qui, comme tant d'autres, avons pu percevoir à travers ces quelques ouvertures de la conscience l’intensité de la Lumière et l’ampleur du mouvement qu’on appelle la Vie ?
Elle est la marque du dé-voilement du lien vibratoire unissant le Moi manifesté au Soi qui le porte, et sa re-connaissance correspond à la révélation de l'Origine et des Lignées stellaires de l'âme. Cette reconnexion n’implique pas un changement brutal de conscience, elle constitue simplement le marqueur d’un processus plus profond vers un changement d’état d’être et l'établissement de la Merkabah ou Corps de Lumière. Elle nous indique que cette évolution est bien en cours. La Grande Reconnexion est donc est le symptôme de la re-naissance du Moi incarné à la lumière de l’Être multidimensionnel. Si, en tant qu’évènement fondateur d’une nouvelle modalité d’être au monde, elle implique l’intégration vibratoire de nos Origines et Lignées stellaires, la forme, le moment et le but de la reconnexion sont différents pour chacun. Nous n’avons ni les mêmes Origines, Lignées et destinées (mandats d’incarnation), ni les mêmes chemins dimensionnels. Aussi ne faudra-t-il voir dans notre expérience, qu'une des formes possibles de cette révélation. Pour d’autres, elle prendra corps autrement et cela importe peu au fond. Quelle que soit la voie que le Soi emprunte pour révéler à l’être incarné sa véritable nature, l’essentiel réside dans le processus qu’elle met en lumière...
ASCENDANCE ET LIGNÉES
« Le déploiement de votre Semence d’Étoile, au sein de cette dimension et au sein des multi-univers et dans les multi-dimensions, s’accompagne de 4 Lignées. La Semence d’Étoile est votre Origine stellaire, mais, au sein même de cette dimension stellaire, vous participez et recevez des informations, des influx, des impulsions, venant de trois autres endroits. Vous pouvez, par exemple, avoir une dimension de Semence d’Étoile qui est en fait l’endroit d’où vous êtes venus pour revenir sur Terre, par exemple Végalienne, et avoir au sein même de votre Semence d’Étoile une filiation bien évidemment Végalienne, mais aussi une filiation venant d’Orion ou encore une filiation venant de Sirius ou encore d’Altaïr. Ainsi, vous-mêmes êtes issus de quatre Lignées : une Lignée de l’Air, une Lignée de l’Eau, une Lignée de la Terre et une Lignée du Feu. Cette Lignée est illustrée par l’élément mais aussi par un système solaire et une fonction particulière de ce système solaire dans les univers et les multivers, quelle que soit la dimension.
Chacun d’entre vous est porteur de ces quatre Lignées, différentes pour chacun, s’illustrant aussi bien par ce qui est appelé le langage de l’ADN et les quatre bases existantes dans l’ADN, mais aussi par votre vocation en tant qu’Esprit. Ainsi donc, l’activation de vos quatre Lignées va permettre, en vous, de réactiver certains potentiels fort naturels, se traduisant dans votre vie ici présente, sur cette dimension où vous êtes, par la disparition ou la modification de certains de vos besoins comportementaux. Le principe de résonance joue, à ce niveau-là, en totalité. Selon que vous êtes composés de plus d’Air ou de Feu, apparaîtra d’abord votre Lignée d’Air ou de Feu. L’identification d’une de vos Lignées n’est pas souhaitable tant que le moment n’est pas venu car, à ce moment là, il y aurait identification et non fusion. La fusion se propose et se réalise au moment opportun. Chacune des quatre fusions va vous apporter une connexion nouvelle à la réalité multidimensionnelle, aussi bien sur le plan réel que symbolique, que spirituel. Vous passez d’une filiation génétique, héréditaire, à votre filiation spirituelle.
Ceci est une Révélation qui survient au détours de votre chemin, à un moment précis et à un moment choisi, qui correspond à un octave vibratoire que vous atteignez et qui permet cette Révélation. La Révélation de votre filiation stellaire, la Révélation de vos filiations spirituelles ancre, en vous, la nouvelle Vie et la nouvelle Dimension. La Révélation des Lignées est un acte vibratoire, énergétique, conduisant à vous rapprocher de plus en plus de votre Êtreté. Vous n’avez pas à les connaître, elles se manifestent à vous, le moment donné, sinon cela ne serait que curiosité intellectuelle. Les Lignées représentent des vibrations, des fusions, au-delà même d’en connaître les noms. L’accès à vos Lignées spirituelles signe le raccordement vibratoire à votre Unité. Ainsi en est-il, de la même façon, de vos mémoires de ce que vous appelez vos vies, au sein de cette falsification, mémoire des vies passées. Elle n’a aucun sens ni aucun intérêt tant que vous n’êtes pas aptes à transcender cette dimension de dualité et donc la loi de karma. » (http://www.autresdimensions.info)
Mis à part les portails organiques (entités d'apparence humaine mais de nature "mécanique" ne possédant pas d'âme), chaque être sur Terre a une Ascendance stellaire ou Origine galactique, la dimension première d'où il est issu, et des filiations génétiques de différentes Lignées. L’Ascendance est le point d’origine de l’âme (par exemple le monde vert du Peuple des Oiseaux de Nita), qui confère une orientation et une couleur particulière au mandat d’incarnation comme à l'individu. Les Lignées, appelées aussi Piliers, sont en relation avec des formes de vies (humanoïdes ou non) ou des systèmes planétaires, mais aussi avec les quatre éléments (Terre-Eau-Feu-Air), ces différents aspects étant tous en étroite correspondance vibratoire. Ils se combinent pour chacun d’entre nous de manière originale et, tels des courants fréquentiels, agissent et se manifestent en influençant sans cesse notre chemin. L’éveil de ces Lignées (ainsi que pour l'Ascendance) est le garant de notre évolution, et leur dévoilement n’a d’autre incidence que d’être le témoin du retour en Soi. C'est la vibration associée à ces Origines et Lignées qui est essentielle, plus que l’information qui en dérive ou sa forme de manifestation. Il appartient donc à chacun d'en faire l'expérience en fonction des voies qui lui sont propres, car il s'agit de la réunification incarnée de notre potentiel vibratoire stellaire, une expérience forcément intime et absolument bouleversante, qui signe notre entrée dans une nouvelle dimension d'existence.
Pour notre part, les filiations liées aux quatre éléments Terre/Air/Feu/Eau se sont manifestées à travers des Lignées de forme plus ou moins humanoïde adaptée à l'élément représenté. Soit la Famille des Reptiles (Amasutum et Usumgal - Terre), la Famille des Oiseaux (Sukkal - Air), la Famille des Félidés (Urmah - Feu) et la Famille des Poissons (Abgal - Eau). Mis à part l'élément Feu, figuré et impulsé par la présence effective en notre lieu de vie de quatre Gardiens léonins ("Le Sarcophage d'Anubis, une Onde de Forme - Le Sarcophage, Structure Cristalline"), les représentants des autres Peuples se sont manifestés distinctement et assez régulièrement. Une Triade nous apparut fin janvier 2015, de façon quelque peu solennelle suivant nos repères. Elle était composée au centre d’une Femelle-reptile, à sa droite d’un Être-Oiseau mâle arborant une lumineuse paire d’ailes et à sa gauche d'une Entité-Poisson mâle aux yeux globuleux et proéminents. Nous associâmes instinctivement ce dernier à Sirius. Si une relation privilégiée s’était établie depuis longtemps avec le Peuple des Oiseaux, de par son lien originel avec Nita, c'est de manière tout autant prégnante que le Peuple des Poissons se manifesta, de par son lien filial avec Loris. Au delà de ce récit, l'important n'est évidemment pas le côté personnel, mais le témoignage d'une des voies possibles de Reconnexion et surtout l'enseignement reçu et véhiculé : le Retour au Soi et la manifestation de l'Ascendance et des Filiations sont intimement liés !
CÉLESTES FILIATIONS D'UNE IMPROBABLE UNION !
Loris l'Usumgal/Abgal (reptiliens d'Orion et humanoïdes-poissons de Sirius) et Nita la Sukkal (humanoïdes-oiseaux censément de La Lyre) n'avaient à première vue aucune chance de se rencontrer ! A l'un la profondeur des Abysses, à l'autre du Ciel les délices. A l'un le silence de l'Ombre, à l'autre le Feu du Soleil. Rien n'aurait pu présager union aussi improbable, si ce n'est le grand mystère du Soi ! Toutes les configurations sont possibles selon le mandat et si certaines font grincer nos rouages grippés, c'est qu'il est temps de les huiler ! Avouons-le. Si une telle union est pour nous la voie parfaite pour ce que nous sommes venus expérimenter, sa forme n'en fut que plus difficile humainement. Bien loin des clichés romantiques des âmes jumelles véhiculés sur la toile est la réalité ! Et évidemment. Comment pourrait-il en être autrement ? Bien qu'intimement semblables en notre cœur, âme et conscience, nous évoluons dans des univers totalement différents nous marquant et démarquant l'un de l'autre de leurs caractéristiques particulières. Ayant été formatés selon la modalité du Un en Deux ("Retour aux Origines - Les Fractales d’Âme") pour l'accomplissement de notre mandat commun, c'est donc sans surprise que nos Origines et Filiations respectives se sont révélées dans l"'opposition", toujours dans le but de former une unité à deux. C'est ainsi que le Feu et l'Air de Nita côtoie l'Eau et la Terre de Loris, représentant à eux deux la totalité des éléments manifestés et opérants.
Face à une telle dichotomie, nous ne pouvions former un couple dans la durée, si ce n'était de façon fugace en vue de la résolution de nos névroses respectives. La vérité était ailleurs. Comment nos deux mondes pouvaient-ils se rencontrer, si ce n'est à la jonction de leur horizon ? Et c'est là - justement ! - sur cette mince ligne de démarcation, que s'est profilé le mystère de création de ce Nouveau Monde que notre union engendrait ! Celui-là même pour lequel nous nous étions incarnés en ce passage, ainsi que nombre de Filles et de Fils de l'Un ! Un Nouveau Monde, où chacun aura la place qui lui convient : LA PREMIERE ! Où toutes les manifestations de Vie, d'ici comme d'ailleurs, seront accueillies et célébrées à la mesure qui leur convient : ESSENTIELLES ! Une utopie nous direz-vous ? Aujourd'hui certes ! Mais c'est pour "demain" que les Passeurs et Ancreurs de Fréquence actuellement sur Terre sont revenus ! C'est pour cela que tout ce temps, dans l'ombre et le secret souvent, nous avons labouré nos terres, sarclé biné nos ornières, puis unis nos ténèbres à nos lumières. Pour un jour semer et essaimer les originelles Fréquences, dont sont porteurs les Enfants Ardents de la Vie-Une. Peut-être aussi que l'empreinte stellaire de cette improbable combinaison du féminin et du masculin, ainsi modelés, nous permet de casser codes et convenances et de porter à la face du monde ce constat : dans le semblable comme dans l'invraisemblable, dans le probable et l'improbable, tout n'est qu'affaire de vision. Union ou division ?
Nous touchons ici à des territoires inexplorés où le mental n'a plus cours, où seuls les symboles sont représentatifs d'une réalité autre agissant par imprégnation directe. Tenter de les décrire est un exercice forcément restrictif sujet à de nombreuses failles, nous en sommes conscients. Ce que nous en savons cependant est que le Soi mène œuvre commune en répartissant les tâches à accomplir entre différents Moi-parallèles, agissant ainsi sur de multiples terrains d’expérimentation. Tout comme Nita et Petite-Fleur sont associées dans leur réalité respective, Loris partage son vécu avec Tonnerre-de-Feu depuis le jour où il a reconnu sa présence. Dans cette sorte de division du travail, les potentiels vibratoires de certaines parcelles d'âme peuvent être communiqués à d’autres et réciproquement, ceci afin d’accroître l’expérience de chacun dans le cadre des collaborations transdimensionnelles dont, soyons honnêtes, le plan d’ensemble nous échappe complètement, les voies du Soi étant quelque peu impénétrables ! Nous nommons "actualisation", la communication dans un certain espace-temps d’une somme de vibrations/informations correspondant à un vécu réalisé "ailleurs". Évidemment, ces transferts de potentiels ne répondent ni à une demande ni à une prière quelconque, et peuvent emprunter d’autres formes que celles que nous avons expérimentées jusque là. Voici donc le résumé de nos Ascendances et Filiations.
Ascendance Nita / Lignée Loris : Le Peuple de l'Air
Il n’est pas possible de décrire la qualité de la vibration, l’intensité de l’Amour, qui se dégage de ces Êtres. Leur sagesse, complètement étrangère à notre expérimentation humaine, se situe bien au-delà de notre forme de compréhension. Ils sont telle une inextinguible source d’Amour qui embrasse tout, donne tout, toujours. Le Peuple des Oiseaux est l'Ascendance directe de Nita, et il est totalement lié au peuple amérindien. Cette reliance consciente, qui débuta pour elle à l'adolescence, fut l'occasion de nombreux contacts dont nous relatons certains dans les chapitres "Retour aux Origines" et "Les Annales Akashiques s'ouvrent - Les Moi-parallèles". Nous n'y reviendrons pas. Dans le cas de Loris, dont c'est une Lignée importante, c'est l’actualisation de son Moi amérindien Tonnerre-de-Feu qui permettra précisément d’établir cette connexion. A la différence de Nita, son expérience directe avec les représentants de la Lignée de l’Air avaient été faibles jusque là. Suite à l'expérimentation ci-après, les contacts seront si importants qu'il n'en aura à ce jour de plus concrets ni de plus intenses avec d'autres Lignées. Ainsi lui fut révélée sa filiation à l’élément Air et au Peuple des Oiseaux, directement liée à l'existence de Tonnerre-de-Feu qui, s'associant ce jour-là à la sienne, permit cette inoubliable rencontre...
Des larmes en cascade coulent sur mon (Loris) visage bouleversé. J’essaie de les étouffer, car je me trouve dans un train, bloqué à l'arrêt. C'est ainsi que notre Soi m’a porté à rencontrer le Peuple des Oiseaux, sur une autre ligne temporelle, afin d’actualiser le lien qui nous unit. C’est mon premier contact. Je me trouvais à l'instant dans la réalité de Tonnerre-de-Feu, une petite clairière à l’orée d’un regroupement de tentes, et voila que soudain je fais face à un humanoïde à tête d’Oiseau. Il n'a pas de consistance dans ma réalité, comme certainement moi dans la sienne. Ses yeux, complètement noirs et en amande, forment un angle à 45° avec le bec long et recourbé. Il porte des ailes translucides, dont je ne sais si elles sont rattachées ou non à son corps. Je l’identifie spontanément à un Sukkal ("Retour aux Origines - Voyage sur la Terre du Peuple des Oiseaux"), car c'est le seul repère que j'ai. Nous nous fixons un long moment. Il émane de son regard une grande douceur et une immense bienveillance. Je sens mon cœur tiraillé, travaillé par de puissants à-coups impulsés par une myriade de petites aiguilles semblant le transpercer de toutes parts, continûment. Je m’aperçois alors qu’il repose dans la main de l’Être-Oiseau, qui le scrute comme pour s’assurer d'on ne sait quelle exigence. Enfin, au bout d'un moment, il lui souffle dessus et le cœur s’illumine, projetant quantité de rayonnements cristallins.
Ma vision s’approfondit. Accompagné de cet Être, me voila à la lisière d’un autre espace vibratoire, beaucoup plus subtil. Tellement lumineux ! Tellement brillant ! J'y devine des formes, sans pouvoir les distinguer clairement, de plusieurs Êtres-Oiseaux réunis dans cette dimension. A travers la transparence du voile de lumière diaphane qui nous sépare, je peux les observer. Ils sont affairés autour d’un corps couché sur le dos contre une surface sombre et translucide. Au hasard de leurs mouvements, je l’aperçois : c’est de mon corps qu’il s’agit. J'observe le travail inqualifiable qu’ils sont en train de réaliser sur lui/moi et c'est sur cette vision que mon incursion s’arrête brusquement. Mais pourquoi donc ? On ne dira jamais assez l’importance que le corps, projection palpable et véhicule du Soi dans notre univers, peut avoir dans notre évolution. En ce qui nous concerne, tout ce qui a pu être perçu a aussi et d’abord été vécu dans et par le corps, au travers d’un grand nombre d’ajustements cellulaires, atomiques et quantiques. En cet instant, je ne peux expliquer quoi que ce soit des processus qui ont pris place liés à cette Lignée, si ce n'est qu’ils touchent à des structures élémentaires et profondes de mes corps, me provoquant soit d’intenses épuisements physiques et psychiques, soit des états de totale euphorie. C'est ainsi que se passa mon premier contact avec la Lignée de l'Air.
Ascendance Loris / Lignée Nita : Le Peuple de la Terre
Lorsque le 8 août 2012 l’ascendance reptilienne de Loris s’est révélée ("Retour aux Origines..."), nous résistâmes longtemps au message qui nous avait été transmis à travers la vision aride de ce monde de pierres. Trop primaire et trop dense était la vibration des sauriens. Inacceptable pour notre intellect amplement nourri des représentations qui sont associées, depuis la nuit des temps, à certains membres de la grande famille des Êtres-reptiles à travers le symbolisme du serpent. Elle était incompatible avec notre compréhension de la Vie encore figée dans la dualité, alors que le mouvement du Vivant s’ordonne, insaisissable, en dehors de tout schéma de pensée. Méprise incalculable. Nos idées sont pourtant peu de chose face à l’impulsion du Soi, venant battre le rappel de l’Être dans le corps incarné à travers ces percées dans d’autres réalités. Nous saisissant sur un plan inaccessible à la personnalité, cette fréquence a doucement tracé son chemin et a fini par ouvrir la voie à une nouvelle forme d’intelligence de la vie, malgré les résistances – parfois farouches – qu’on a pu lui opposer. Car, du point de vue de l’égo, cela n’a rien d’évident. Il ne s’agit pas ici de "sa-voir" (voir ça), mais de "con-naître" (naître avec). On ne le répétera jamais assez ! Et si cela semble évident lorsqu’on navigue sur d’autres plans où tout est égal, où les charges émotionnelles sont inexistantes, cela est terriblement difficile de l’actualiser ici et maintenant.
Naître au "beau" et au "bien" est une chose, cela nous agrée, mais naître à ce qu’on considère instinctivement comme répugnant ou abject est une tout autre histoire ! Pourtant – et pour nous – ce fut ainsi que la voie du retour à l’Unité dut être empruntée. Nous étions ainsi enjoint à naître par delà le "bien" et le "mal". Inévitable ! Il n’y a pas de distinction à faire là où il n’y en a point. Il nous a fallu, même si c’est principalement notre part masculine qui l’a porté, re-naître en ayant embrassé cette ascendance. Pour autant, aujourd’hui encore, l'attention reste de mise. Comme en témoigne ce site, maintes fois le Peuple de la Terre se présenta depuis cette date. Les enjeux de ces contacts ont été très divers. Parfois, il s’est agi d’actualiser certaines mémoires, comme dans le cas des percées en terre d’Égypte où les Hommes-Serpents ont laissé les plus importantes traces de leur présence. D’autres fois s’est établie une véritable collaboration transdimensionnelle (de couple) entre Nita et Loris et deux Moi-parallèles appartenant, pour l'une à la lignée des femelles Amasutum et, pour l'autre, à celui des mâles Usumgal, empêtrés dans une relation complexe. Nous avons porté dans nos corps cette relation afin de contribuer à la résolution du lien hautement conflictuel et souffrant qui les unissait. Et nous l’avons transmuté. A quatre (chapitres à venir de L'Oeuvre au Blanc). Au delà de ce dénouement karmique, cette collaboration a concouru à pacifier ces Lignées mâles et femelles longtemps antagonistes.
La lutte et la discorde constituent en effet la marque de ce Peuple. Nos expérimentations vécues avec certains de ses représentants furent rarement sereines. Contrairement aux rencontres avec les Êtres-Poissons ou les Êtres-Oiseaux, la violence et la confrontation ont pratiquement toujours été de mise. Seules les femelles semblent pacifiques et si, à l’instar du Moi-parallèle Amasutum de Nita, elles sont effectivement guerrières, c’est par nécessité. Afin d’assurer leur survie face aux Lignées de mâles obtus. Nita a, jusqu’à la résolution de son lien avec l’Amasutum, toujours exprimé ces qualités dans sa personnalité. Quant à Loris, il portait caché en son sein les profonds dérèglements marquant ces Lignées de mâles. Il n’entendait que dans la violence et n’agissait qu’après ce qu'il pensait être sa défaite, traits tout à fait étrangers à sa personnalité antérieure parce que non révélés. Et, par dessus tout, il refusait la guidance du féminin, tout comme nombre de Lignées de mâles issues du Peuple Serpent. Anton Parks montre très bien dans ses écrits comment la structure sociale de ce peuple séparait, parfois très rigoureusement, mâles et femelles, seule condition pour ces dernières de ne pas succomber à la domination des mâles. Elles pouvaient ainsi suivre d’autres principes d’action que ceux mus par l’orgueil sans borne de leurs congénères masculins.
Cette organisation sociale, dont on retrouve encore trace sur Terre malgré d’indéniables évolutions, est l’expression exaspérée de la déviance du principe mâle qui ne peut exister, harmonieusement, en dehors du féminin. Car c’est la femme qui rapporte le Feu – "Fe"(mme) – dans le monde. L’Esprit Saint est le Feu de Vie porté par et à travers la femme et le féminin. En tant que matrice, c’est la femme qui véhicule cette impulsion du Soi dans la manifestation. Coupé de son "Fe", le mâle est un guerrier sans tête qui nourrit et se nourrit perpétuellement de son propre déséquilibre. Il ne peut donc se reconnaître que dans ses propres projections, c’est-à-dire l’ombre de la Réalité. Toutes ses œuvres ne sont alors que le reflet d'une volonté de puissance et des forces instinctives (inconscientes), car elles sont amputées de la lumière du principe vital. Soyons clairs. Cela ne signifie pas qu’il agit en dehors des principes de Vie : du Soi et de ses programmes, nous ne saurions rien dire. Si cela est, comme chacun peut le constater, c’est que cela répond à une détermination sur laquelle nous ne saurions porter aucun jugement. Autrement nous nous érigerions en censeurs du Soi. La femme (Feu-Air) porte l’impulsion de vie, l'homme (Terre-Eau : terreau) l’établit dans la manifestation. Hors de cette collaboration, qui doit prendre place autant dans l’intimité de soi que dans le couple extérieur, il n’est point de salut : l’établissement de la Conscience Solaire ("sol-air") implique la réunion des quatre éléments.
Lignée Nita : Le(s) Peuple(s) du Feu
Le Feu. L’élément primordial. Il réunit le Soi au Moi et toutes les créations entre elles. En le pénétrant, s’ouvre le chemin du retour à l’Être, car le Feu Est le Souffle même de la Vie. Dans toutes les traditions, il est l’antre brûlant dans et par lequel s’établit le Vivant. Dans notre couple, c’est Nita qui porte le Feu. Son caractère est trempé dans la droiture et la fougue propre à cet élément. Sachant jouer avec le Feu, elle est apte à supporter son souffle sans faille, à l’exprimer dans le Verbe, à le soutenir dans ses gestes. Ce qui pour Loris est toujours surprenant et parfois douloureux. Le Feu préside en effet aux changements d’état physique ou psychique. Il transforme par exemple l’eau en vapeur d’eau, et Loris a souvent été vaporisé ! Contrairement aux autres éléments, le Feu s’est rarement manifesté au travers de quelconques représentants. Cela s’explique. Retrouver le Feu, c’est consumer sa dernière peau et retrouver le Soi, complètement transparent à sa Voie. Tout notre cheminement nous conduit vers cette destination, que nous avons parfois fugacement aperçue. Le Feu se résout au cœur de l’Oeuvre au Rouge. Pour autant, nos pérégrinations nous ont parfois amené à côtoyer certains symboles étroitement associés au Feu et à la régénération. En s’envolant du sommet de la Grande Pyramide pour rejoindre le sol, le Phénix flamboyant nous indiqua en 2011/2012, que nous avions emprunté le chemin du grand Retournement ("Sabu/Anubis, Maître du Passage - L'Appel de Sabu/Anubis"). Quant au Peuple des Êtres-Oiseaux, sa très haute spiritualité nous suggère qu’il est totalement habité par le Feu vital.
Le Feu est aussi associé aux Êtres-Félidés, fidèles représentants de la Lignée du Feu. Synthèse de la bravoure et de la force, la vibration de ces Êtres est simplement indescriptible. Ceux qu’Anton Parks désigne sous le terme d’Urmah (il s’agirait selon cet auteur de la milice des planificateurs galactiques), nous sont apparus très sporadiquement sous la forme de Lions blancs ou d’humanoïdes à tête de Lion revêtus, dans ce cas, d’armures dorées gravées de délicats ornements en arabesque. D’une droiture incompréhensible, ils portent une fréquence n’admettant aucune sorte de compromis. Leur vibration est telle une épée au clair (tirée de son fourreau) reflétant puissamment une lumière flamboyante. C’est principalement cette couleur énergétique qui a marqué nos contacts avec cette Lignée, car aucun message n’en résulta. Même notre rencontre le 2 août 2017 avec un Lion blanc à la crinière pourpre, pour intense qu’elle fut, n’en comporta aucun. Les Lions se sont à nouveau manifestés cet été 2018, d’une façon qui nous est inhabituelle et tout autant étonnante. C’est à l’occasion d'un rendez-vous dans le village d’Aurignac que nous tombâmes nez-à-nez avec une statue de 3.20m représentant un Homme-Lion, fidèle représentation d'une statuette datant de l’ère aurignacienne (-43.000 à -30.000 ans). La plus ancienne statuette anthropomorphe connue avait récemment fait l’objet d’une réplique sculptée dans le bois par Abraham Poincheval. A proximité du musée d’Aurignac, cette statue impulse un important champ énergétique dans ce lieu, où les Lions choisirent de déposer le sceau de leur fréquence et nous appelèrent.
Lignée Loris : Le Peuple de l'Eau
Lorsque la conscience de l'illimité se fait chair (le savoir s'intègre), elle conduit nécessairement à faire l'expérience de l'illimité. C'est ainsi que nous avons appris à porter les nombreux visages de notre Soi et, ayant réalisé que notre forme actuelle n'est ni plus ni moins qu'un véhicule choisi servant notre mandat d'incarnation, nous pouvons dès lors regarder sans aucune faille identitaire toute forme autre que les actuelles nôtres, selon l'expérimentation qu'elle a choisi. Faire l'expérience de la conscience multidimensionnelle, c'est abandonner toute idée de personnalité et comprendre que c'est la Source qui se reflète en Elle-même dans un immense kaléidoscope de vies. En rejeter une seule, ou même un seul de Ses aspects, c'est déjà s’éloigner de Son Essence. C'est ainsi que, faisant suite au Peuple des Oiseaux, nous rencontrâmes début janvier 2015 le Peuple de l’Eau. Dans un espace complètement neutre apparut la tête d’un Être à forme de poisson. Très allongée de profil et plutôt plate, elle avait une bouche proéminente et une moustache semblable à celle des poissons-chats. La peau, lisse et luisante, arborait des reflets jaunes et marrons. Tels deux globes scintillants posés sur sa face, ses yeux - semblant constituer le principal organe de communication - sortaient très largement de leurs orbites et paraissaient disproportionnés.
Il émanait de cet Être une très grande bienveillance et un ineffable humour. Cette nuit-là, notre part masculine vécut un processus physique ou ajustement quantique. Irradié de toute part et n'ayant dormi qu'une heure, il put ainsi observer le travail de la Kundalini le long de la colonne vertébrale, tel un puissant jet de lumière d'où émanait une myriade d'éclairs. Pour les chakras, le constat était identique : traversés par le Feu, ils s'illuminaient tels des cristaux. Trois ans après ce premier contact - qui ne fut suivi d’aucune communication particulière -, le Peuple de l’Eau se manifesta à nouveau, mais cette fois la rencontre se déroula dans leur Monde. Loris se vit tout d'abord projeté dans un tableau étoilé, flottant dans l’insondable espace. Puis le bas de son corps se transforma. Au bout de ses pieds et jusqu’aux mollets se développa une queue magistrale qui s'agitait puissamment. Ses jambes se recouvrirent d’écailles et s’unirent pour prendre l’aspect fuselé caractéristique des poissons. Et ce fut son corps entier qui bascula dans cette forme, dont les délinéaments d’un pourpre intense en soulignaient autant la silhouette que chaque écaille. C'est dans cet étrange espace sidéral, que le grand poisson aux larges écailles que Loris était devenu emprunta alors une direction momentanément inconnue. Vers un Monde pas si inconnu...
Plongé dans un clair obscur irréel, je (Loris) distingue tout d'abord des colonnades mégalithiques. Composées de puissantes roches basaltiques parfaitement agencées, il émane de ces pierres rectangulaires une très faible luminescence qui permet d’en percevoir la silhouette massive. C'est du centre d’un large bassin d’eau, où je suis plongé jusqu’au cou, que je les observe, évanescentes dans la pénombre. D'apparence circulaire, tout le pourtour du bassin est composé d’une roche claire formant une sorte de banc qui affleure la surface de l'eau pour s’enfoncer dans l’élément liquide parfaitement sombre. Sur ce banc se trouve quantité d’amphibiens humanoïdes, les corps à demi-immergés. Emplissant près d’un tiers de leur visage, leurs yeux noirs, exorbités et parfaitement circulaires, me scrutent. Il semblent m’interroger avec une sorte de malice indéfinissable. Happé par tous ces regards, je les fixe à mon tour. Chacun est semblable à tous ! Ni mâles ni femelles, ils portent en eux les deux polarités. Il m’est donc impossible de les distinguer. Ces représentants du Peuple de l’Eau ont une face oblongue s’émaciant fortement au niveau du menton, une bouche très fine tout juste esquissée, un front haut surmonté d’un crâne lisse et très rond, et une peau gris-bleue luisante semblable à celle des dauphins ou des baleines.
Nous nous faisons face sans communiquer. "Fils de l’Eau !", c'est ainsi que je les entends m'appeler alors qu'un flash lumineux d’une intensité solaire envahit mon cerveau et m'aveugle. Répété régulièrement, ce nom tel un son emplit l’espace de ce lieu portant en lui les pulsations d'une Lumière originelle. Petit à petit la pénombre laisse place à une insondable clarté et je me retrouve nageant au milieu d'eux. Nous sommes accompagnés par des poissons semblables à des dauphins dans une eau parfois couleur bleu-vert, parfois obscure et profonde. Dans ce Monde, où l'Eau est l'élément primordial, il semble exister des lieux (des Cités ?) composés d'air humainement respirable. Ces entités sont apparemment aptes à se mouvoir et vivre autant dans l'air que dans l'eau, bien que ce dernier élément leur soit indispensable. Le lendemain, j’accède à nouveau à cet espace où m'attend le cénacle aquatique. Les gigantesques colonnades plongent dans les abysses pour soutenir une toiture si haute qu'elle est invisible à mes yeux. Accompagné d'un Être de ce Peuple, j'aperçois une colonne d’où jaillit une cascade d’eau au rayonnement régénérant. Elle vient s’écouler dans le grand bassin circulaire, dans lequel je me retrouve une fois encore plongé. L’eau y est cette fois luminescente. Dégageant une clarté vert-jaune, elle contribue à illuminer autant que faire se peut ce lieu étrange.
Plusieurs d'entre eux sont là dans la même posture que la veille, disposés en cercle sur le banc du bassin et immergés jusqu’à la taille. Pourtant, ils n’ont plus cette fois forme humanoïde mais bien de Poisson et ils sont tous différents. Je perçois leur fréquence et leur couleur. Mon attention se pose sur l'un d'eux, aux yeux longs et effilés dont le regard perçant scrute littéralement mon âme. Rien ne semble lui échapper. Ces Êtres se mettent alors à battre doucement l’eau avec leur large queue. Le va-et-vient régulier du mouvement s’intensifie progressivement puis, tel un tambour aquatique, emplit ce lieu d’un écho vrombissant avec lequel j’entre en résonance. Mes cellules, emplies de ce rythme, exultent la joie de ces retrouvailles. Tout mon être devient tremblant. Au centre de l’assemblée et juste en face de moi, le Maître de cérémonie se tient caché. Ombre-et-lumière. Mâle-et-femelle. Il tient dans sa main droite un petit Soleil, une Etoile à l’éclat indicible. Irradiant littéralement l’espace, elle pulse à l’unisson des battements de queue. Voilà l’Etoile scintillante et souveraine, notre SOI ! Le plus brillant des Soleils semble être une Lune face à Sa Lumière ! Je vois cette particule se déployer dans de multiples ramifications et directions. Puis. Le Maître de cérémonie dépose ce Soleil au-dessus de mon crâne et j'entends : "Reçois l’Etoile rayonnante !"
LA GRANDE RECONNEXION !
Ces révélations insensées n’étaient pourtant que le début. Un aperçu, aux confins de nos mémoires, des nouvelles coordonnées de notre "réalité personnelle". Bien loin des mesquines élucubrations d’une culture qui n’a eu de cesse de nous figer dans une conception faussée – à dessein – de l’ordre universel, nous avons touché du doigt cette vérité plus lumineuse et plus complète : nous sommes une part du mystère divin incarnée, à la conjonction de déterminations que nous commençons à peine à ressentir et à intégrer dans nos vies. La trame de notre existence est ainsi ourlée de maints fils donnant forme à un canevas chaque fois original, chaque fois inattendu (pour nous) mais en parfaite adéquation avec le rôle que nous sommes venus jouer par et à travers l’intention de notre Soi. Et c’est cette découverte qui correspond au Retournement : la contemplation de l’Homme fait à l’image de "Dieu", dans un face à face intime aussi troublant qu’éclatant. C’est bien là le sens de l’apocalypse.
Cette équation aux multiples inconnues qu'est notre "réalité personnelle" s’est imposée comme la synthèse de nombreuses filiations stellaires. Nita et Loris sont le reflet incarné et éphémère d’un complexe de vibrations associées, issues de diverses sources en relation avec les éléments primordiaux (ou leur représentation). Nos cœurs, nos corps et tous nos gestes ont été touchés par l’essence de l’Eau, de l’Air, du Feu et de la Terre. En vérité, ils l’ont toujours été, irrémédiablement liés à chacun de nos pas. Leur rencontre - mémorable et ineffable - a constitué pour nous la voie du Passage, la voie de la reliance à l’UN, nous les innombrables expressions de Son désir. La re-naissance a impliqué la re-co-naissance des éléments constitutifs de l’Être, c’est-à-dire de notre Univers. Accompagnés et initiés dans ce chemin par nos Frères, Familles et Partenaires galactiques, nous allions bientôt nous retrouver devant une Porte, un sas fréquentiel. Plus que quelques pas. Saurons-nous nous en approcher d'assez près ? Et pourrons-nous enfin la franchir ? Car - à ce stade encore comme à tous les stades - le Soi ne peut usurper à ses manifestations un autre de Ses caractères : la liberté de choisir...
"L'Homme n'a pas d'autre choix que de s'étioler ou de s'étoiler."
(Jacqueline Kelen)
- Détails
- Écrit par Nita-Loris
"Je viens de cette âme qui est à l'origine de toutes les âmes. Je suis de cette ville qui est la ville de ceux qui sont sans ville. Le chemin de cette ville n'a pas de fin. Va, perds tout ce que tu as, c'est Cela qui est le Tout."
(Djalâl-od-Dîn Rûmi)
« Et puis, je me suis jeté à l'eau. Sept ans passés -, jour après jour et on pourrait dire heure après heure, que je suis entré dans ce labeur. On entre là-dedans comme dans une tempête qui déracine tout - ou met à nu. Quand on est entré dans la tempête, on ne peut pas s'arrêter pour souffler, il faut aller jusqu'au bout, ou couler. Voilà sept ans que je suis là-dedans, isolé, coupé du monde ! J'avais compris, après l'expérience de Mère et de Sri Aurobindo, qu'il fallait à tout prix être seul et bien caché pour faire ce travail. On est caché physiquement, mais tous les souterrains de la Terre viennent vous rejoindre, et des maléfices en quantité. Comme si l'on était aux prises avec tout. On n'y comprend rien tant que "la chose" ne vous arrive pas dans le corps comme un tremblement de terre. Alors on dit "ah !" et on est saisi comme devant le Secret de la Terre et des siècles.
Pendant ces sept années, j'ai tenu des notes de cette périlleuse Odyssée, je sentais qu'il fallait laisser des traces. Les Grecs savaient, et Jean de Patmos savait, que cette fameuse "apocalypse" dont on a fait tant de monstres (mais peut-être, tout de même, y aura-t-il quelques tremblements et un certain nombre de "bêtes"... visibles déjà) voulait dire simplement "mise à nu", apo-kalupsis. C'est le temps de la mise à nu, l'horrible chose que nous voyons grouiller partout. Je me suis senti intérieurement obligé, presque forcé pourrait-on dire, d'écrire ces pages parce que, je le vois bien, jour après jour, ce métier de l'espèce nouvelle est épuisant et... sait-on jamais ? J'ai voulu laisser quelques contours, au moins, quelques "signes de piste" de ce que j'ai vu, "mis à nu" dans mon propre corps, jour après jour. Et à Dieu va ! » ("La révolte de la Terre", Satprem, Ed. Robert Laffont, 1990)
Comment décrire l'indescriptible ? Dans la densité de cette ligne temporelle, notre savoir n'est pas suffisamment vaste pour exprimer les réalités que nos êtres ont choisi d'expérimenter. Nous ne pouvons combler ce différentiel qu'avec des mots poétiques ou simples pour exprimer un chemin qui ne le fut certes pas. Durant toutes ces années, bien vain fut l'espoir d'une terre promise à l'hypothétique épilogue de ce voyage au long cours. Las, tout comme des rats, sans mutinerie ni tapage mais avec dommage, les marins d'eau douce ont quitté notre navire, nous laissant seuls sur la grande Mer et combien démunis lorsque la tempête y fit rage. Nombre de fois, à la croisée des chemins sans chemin, nous sommes-nous demandés quelle était la tache qui nous incombait ? Et pourquoi nous trouvions-nous encore à genoux ? La réponse était toujours la même : "Affronte ton adversaire !" Toi-même ! Combien de portes avons-nous ouvert ? Autant que nécessaire, afin d'entrer au cœur des ténèbres qui ne sont nulle part ailleurs qu'en nous. Et notre regard de division. Tout autant que la lumineuse rencontre de Cela, c'est un face-à-face dont on ne revient jamais. Un instant fugace qui dure une éternité. Pourquoi tout cela finalement ? Ne pouvions-nous vivre comme tout le monde, simplement ? Une vie fluide et légère à boire des Mojitos au bord d'une piscine bleu lagon ? Car au fond, c'est de cela dont nous rêvions, lorsqu'au creux de nos abysses nous pataugions et d'amères potions dégustions ! Que faisait de nous notre vie ? Que tentait-elle de nous enseigner ? Et où allions-nous ainsi ? Car si nous tenions vaille que vaille la barre de notre navire, voiles déployées, sans sextant ni boussole, cherchant notre orientation dans les étoiles, guettant les goélands, rêvant d'un port accueillant, nous n'étions pas maîtres des vents et courants du Soi qui nous emportaient maintenant. Oui, mais où ?
Nous avons dû traverser les ténébreuses méandres du fleuve de la Vie et nous en avons hurlé de douleur. Jamais nous n'aurions crû qu'il existât d'endroit où il puisse faire si sombre ! Pourtant. Toujours l'Homme vit dans la pénombre du clair-obscur. L'âme comme envoutée par les ténèbres. Profondes et épaisses, elles aspirent toute lumière. C'est là que nous l'avons vu, le Prince du Monde d'en bas à la face hideuse. Nous, en vérité. Nous l'avons combattu et nous nous sommes trompés. Alors, dans le noir près de Lui nous sommes restés. Et Il nous a enseigné. Nous combattions pour rien, c'est de notre comportement que lui venait sa rage. Alors, bravant son apparente laideur, sa glaçante chaleur, nous l'avons regardé en face, puis nous l'avons embrassé, et nous avons vu la face du Divin. Dans cette improbable union, les larmes nous ont délivrés. Il nous a appris à Aimer. Depuis, le renouveau s'est installé. En nous. Il s'accompagne de prises de conscience décisives et, le voile se déchirant, l'illusion de la séparation s'évapore au gré des enseignements que notre Être multidimensionnel nous propose d'expérimenter. C'est une révolution qui transforme radicalement la perception du réel et la vie quotidienne, car elle repose sur une modification profonde de la structure cellulaire, elle-même liée à la reprogrammation de l'ADN. Nous ne le savions pas encore, mais nous abordions un cap important de ce voyage commencé à deux sept ans auparavant. Nous nous préparions à passer la Porte des Etoiles, naturelle conséquence du Grand Retournement...
LE GRAND RETOURNEMENT OU LA PORTE DES ÉTOILES
« De l'enfant qu'était Jacob, un homme est né. Il prend son départ pour aller vers la "Porte des Dieux" et mettre au monde le Messie. L'expérience de Jacob est homologue de ce que l'humanité vit dans son inconscience actuelle. L'angoisse moderne, de même que tous les grands problèmes de notre infantile monde aux ailes artificielles, ne pourront trouver leur solution que dans ce "passage".
Le Christ revêtu de la "tunique de peau" de l'humanité, chargé de son conditionnement de chute, Se fait obéissant à ce qui conditionne sa restauration. Les "Eaux d'en bas" ne reflètent plus les "Eaux d'en haut", elles perdent le sens et coulent vers la mort : les eaux du Jourdain vont se jeter dans la mer Morte. Lorsque le Christ descend dans le Jourdain, Il retourne les eaux vers leur source. Qu'est-ce que cela veut dire, si ce n'est que désormais le Jourdain va se jeter dans l'Océan Primordial, source de toute vie ? Et ce qui est vrai pour le monde est vrai pour chacun de nous : notre colonne vertébrale, tel le Jourdain, charrie des énergies vouées à la mort dès que nées, dans l'écoulement d'inutiles hémorragies. Que s'éveille en nous le germe divin, la blessure se ferme, peu à peu le courant se retourne, et tout notre être, participant alors du rythme universel, danse la jubilation du monde transfiguré. Descendant dans les eaux du Jourdain, Christ descend dans l'inaccompli de l'humanité. » (Annick de Souzenelle, "Le symbolisme du corps humain", coll. Espaces libres, éditions Albin Michel 1991, extraits p.180,181)
Une histoire de Fréquence...
Si la Porte des Etoiles est un sas nous menant à l'union du Moi au Soi par la reconnaissance et la réintégration de nos Origines et Lignées, elle n'est cependant pas un lieu mais un état. C'est notre fréquence qui ouvrira la Porte à cette fusion par l'imprégnation charnelle, cellulaire, de nos Moi-parallèles et établira notre Merkabah ou Vaisseau de Lumière. Elle ne doit bien sûr pas être confondue avec les Portes (inter)dimensionnelles, réels vortex énergétiques ou trous de ver nous permettant de passer d'une dimension à une autre. Tout comme pour le mystère de nos Origines et Lignées, nous ne la trouverons pas en la cherchant. Elle vient et s'ouvre en réponse à la fréquence dont nous sommes porteurs, et se présente souvent dans nos rêves et visions sous la forme symbolique d'une Porte ou d'un Portail. Ce n'est pas tant le passage - et celui-là est fondamental - du chas de l'aiguille qui est délicat, difficile et douloureux suivant nos résistances, peurs et croyances, mais bien l'arrivée à ce point/état particulier, dépendant de notre cheminement en entier. C'est in fine la récompense au "bout du chemin", car elle est la conséquence immédiate de l'intégration de nos pérégrinations et expérimentations. Et le passage initiatique de l'enfant-adolescent qu'est l'humanité actuelle à l'Homme nouveau en devenir.
Fin janvier 2015. Voici que s'annoncent les prémices de la mutation ultime. La fin de l'Œuvre au Noir. Enfin ! Guidés par notre seule Lumière, longtemps nous avons marché dans l'obscurité, à l'ombre du savoir, sans compteur ni boussole, ni d'un frère la rassurante épaule. Nous avons partagé avec l'Ombre le pain et le vin, afin de l'entendre et la comprendre. Nous nous sommes un temps "éloignés" de la Lumière, afin d'apprendre de la nuit les mystères. Nous nous sommes perdus. Nous nous sommes trouvés. Et si en ces jours rien ne semble avoir changé, nous nous retrouvons pourtant au cœur d'un maelström énergétique sans précédent. Nos corps sont chamboulés. Une spirale s'y est installée et nous sentons nos cellules vibrer, danser. Il en sera ainsi pendant plusieurs jours. Des maux de cœur et de violentes migraines apparaissent sans raison. Impossible de les faire partir, nous laissons donc faire. La nuit, nous n'arrivons plus à dormir, beaucoup trop d'énergie et de mutation en cours. Nous subissons des variations de température extrêmes, parfois gelés devant le poêle puis ensuite bouillants. Nous dormons nus sur la couette, alors que nous sommes en plein hiver dans une chambre non chauffée. A l'échelle de la transformation, nous passons un Sacré palier ! Tout comme le printemps s'éveille de sa torpeur hivernale, c'est ainsi que le renouveau pointe son nez et commence à s'installer. En nous !
« Entre la conscience et la supra-conscience, se situe ce que la tradition hébraïque appelle le "Retournement des Lumières". Il s’agit d’un retournement mystérieux selon lequel l’Homme, qui jusqu’ici était le miroir de Dieu, traverse le miroir. Son bras droit devient le bras gauche de Dieu, son bras gauche le bras droit de Dieu. L’homme entrant dans le divin est "retourné" et l’intérieur devient l’extérieur... » (Annick de Souzenelle, "Le symbolisme du corps humain", coll. Espaces libres, éditions Albin Michel 1991, p. 69)
Le Retournement est bien le passage entre le Moi unidimensionnel et la Conscience multidimensionnelle, soit, non pas la mort de la personnalité, mais son effacement pour laisser place à l'Être. Ce processus de dévoilement, non exempt de frictions, fut pour nous l’occasion d’intenses retrouvailles avec les représentants de nos Familles stellaires, quel que soit d’ailleurs le côté où elles se situent, ces distinctions n’ayant aucune consistance à d’autres niveaux de conscience et dans d’autres dimensions de réalité. Le lien entre l’intégration du Soi et la manifestation de ces Lignées nous a longtemps échappé. Nous nous contentions de le vivre et le ressentir sans chercher à comprendre ni à expliquer quoi que ce fût, la perception vibratoire de l’expérience et sa corporisation précédant toujours son extériorisation et mentalisation, si tant est qu’elles doivent l’être ! Aussi, lorsque ces divers symptômes se manifestèrent, nous ne savions pas qu’ils s’inséraient – tout comme la perception de nos Moi-parallèles - dans ce processus plus vaste de fusion ou de reconnexion entre notre part incarnée et les dimensions inconnues de notre Soi ou Être multidimensionnel.
INTEGRATION DES DEUX POLARITES
Le Baiser de l'Ombre à la Lumière
« Et celui qui doit être créateur dans le bien et dans le mal : en vérité, celui-là commencera par détruire et briser toutes les valeurs. Ainsi, la plus grande malignité fait partie de la plus grande bénignité : mais cette bénignité est la bénignité du créateur. » (Friedrich Nietzsche, "Ainsi parlait Zarathoustra", De la victoire sur soi-même, éd. Feedbooks)
Notre réalité, celle qui est vue et vécue par chacun suivant des repères extérieurs, nous conduit à séparer, toujours, l’Ombre et la Lumière. Ce qui est bon pour nous, nous le savons d’instinct, du moins nous le croyons. Ce sont tous les évènements qui nous agréent, ceux auxquels la culture accorde une haute valeur et des qualités reconnues. Voilà le "bien". Et il convient de le rechercher, de le suivre, de le chérir même. Ce qui n'est pas un "mal" en soi ! Le contraire de ce "bien" est tout ce que l’on rejette, parce que cela nous déplaît, consciemment ou inconsciemment. Peines et souffrances constituent le lot commun de ce qui nous semble mauvais, parce que caché et non connu. Cette fondamentale césure entre ces deux dimensions de l’Être a été savamment entretenue depuis l’origine de l’humanité. Nous avons été éduqués en contemplation de la dualité, figés dans l’obligation de choisir en toutes choses. Quel est ton camp ? Encore et toujours. Pourquoi ? Simplement parce que la focalisation sur l’une ou l’autre de ces polarités de l’Être nous fixe dans l’égo et nos sens externes, et nous prive de la guidance de notre Être multidimensionnel. Coupés du Vivant, nous poursuivons des chimères. Par là, nous sommes les sujets de la peur et de ses apôtres. Par là, nous formons des sociétés de castes. Par là, nous nous pensons maîtres de la Terre et seules créatures pensantes de l’Univers. Boursouflés de vanité, prêts à se consumer à la moindre étincelle.
Le Moi, le Moi à l’usage du monde sensible, celui de la plus lourde densité, est structurellement handicapé, car il n’est ni plus ni moins qu’une vêture à l’usage de ce jeu de rôles. Or, nous lui attribuons le droit de dire, de faire et de penser. Comment cette fonction de la machinerie dimensionnelle, qui nous relie à cette densité, pourrait-elle apprécier le mouvement du Vivant, elle qui n’a qu’une perception partielle d’elle-même ? Elle qui s’exprime dans l’horizontalité, au plus près du plancher, et qui projette sur l’autre sa propre expérience ? Son secret espoir est de se retrouver en autrui, car elle n’a nul autre repère qu’elle-même. Impasse. La voie du Moi est sans issue. La raison ne peut apprécier que les aspects de la réalité qu’elle est habilitée à reconnaître. L’expérience la plus profonde de l’être humain le plus sage ne sera toujours qu’une vérité relative. Nous sommes allés au bout de la matière. Nous l’avons disséquée de toutes parts, mais nous ne nous sommes pas trouvés. Nous en sortons. Toute l’épaisseur de la Vie est habitée d’Ombre et de Lumière. De l’interaction constante des forces d’expansion et de restriction résulte un diagramme complexe, que l’on ne peut ni comprendre ni interpréter à l’aune de notre subjectivité. Il n’est pas un sujet de connaissance, mais pure contemplation accessible à chacun immédiatement. L’équilibre parfait résultant de cette danse improbable, que certains ont entrevue, a été occulté pendant au moins 300.000 ans, car ce fut le sens de l’expérimentation individuelle et collective de l’ère des Poissons, qui nagent en sens contraire. Ce cycle est clos. Et nous ne saurions nous laisser distraire par les folles éructations des tenants de l’ordre ancien, qui nous excitent dans la plus grande division et voudraient nous humilier dans la peur, car nous savons désormais que l’Ombre et la Lumière sont les deux polarités de l’Amour.
L'Unité de l'Ombre et de la Lumière
Il est radicalement impossible à tout esprit de saisir l'essence de cette époque et sa signification profonde sans percevoir que, derrière les formes et représentations que l'on nomme la réalité sociale, se travestit une réalité plus subtile. Plus ample. Avide de s'étendre. Emplie de possibles inimaginables, dans un espace de perceptions encore saturé par nos propres limites. Nous sommes tels ces infimes cours d'eau, naissant au fond de l'épaisse banquise, qui s'insinuent lentement dans les espaces laissés libres par l'emprise du gel et qui grandissent en puisant leur propre mouvement des forces immobiles et glacées. Transformés en puissants torrents, ils donneront naissance à une nouvelle géographie en venant à bout de forces inouïes qu'il était inconcevable de transmuter. C'est ainsi que le Chant de la Nouvelle Terre œuvre au fond de chaque cœur. La destruction de ce monde, de ses cultures, religions, modes de pensées et jusqu’à notre forme de perception de la réalité, est une condition du renouveau planétaire. Et l'oeuvre de l’Ombre, des forces dites involutives, celles qui divisent et soustraient. Elles participent, autant que les forces dites évolutives, au mouvement du Vivant. Rendons donc grâce à leur œuvre libératrice !
Sept années (2008/2015) d’expérimentations, de voyages astraux et d’initiations nous amènent à cette conclusion : l’équivalence parfaite de l’Ombre et de la Lumière ! La structure de la Réalité s’ordonne tout entière autour de leur interaction. Le feu qui consume toute vie sur son passage et l’ouragan qui la souffle vont permettre au Vivant de s’épancher vers des directions inconnues. Se nourrissant de cendre ou de bois putréfié, la Vie trouvera mille ressources nouvelles pour s’épanouir. Les terribles bouleversements géologiques que la Terre a connu au cours de son existence n’ont jamais remis en cause le mouvement du Vivant dans ses cycles d’expansion et de restriction. Les civilisations sont passées, les empires ont chuté, mais la Vie a toujours laissé la promesse de nouveaux printemps. Le Vivant est impermanent. La mort nourrit la vie, la destruction est la condition de nouvelles créations. Elle constitue le passage vers d'autres formes d’expression de l’Être sur ce terrain d’expérimentation éminemment mobile. Et il en va de même pour l’Homme : "Lorsqu’il souffre, l’homme réajuste progressivement sa pensée. Dès que la pensée est devenue juste, l’éveil de conscience se produit. La souffrance apporte une nouvelle conscience." (Peter Deunov, "La Source du Bien", éd. Télesma, p.36). La maladie a des vertus curatives. La crise est bien le symptôme du changement qui, pour toutes les manifestations, trouve dans la mort (physique ou psychique) son exutoire, c’est-à-dire la transformation d’un état de conscience.
Ces évidences rappelées, il faut dire que le passage du Moi (situé dans l’espace et le temps) à l’intégration progressive du Soi (ou conscience multidimensionnelle) a largement contribué à nous départir de notre vision binoculaire du monde. Sur le plan d’existence du Soi, toutes les formes de vie et toutes les réalités cohabitent. Ces manifestations appartiennent toutes à la même essence et, de ce point de vue, elles sont l’expression d’une indéfectible unité. Nos différentes percées dans le Soi nous ont permis de nous accoutumer à la présence de formes de vie foisonnantes, s’éprouvant dans des mondes étranges et étrangers aux antipodes de nos croyances. En collaboration plus étroite avec certaines d’entre-elles pour les besoins de notre mandat ou de guérisons karmiques, nous avons appris à vivre avec ces liens établis au-delà de l’espace et du temps et à interagir avec ces manifestations. Qu’elles fussent sombres, denses ou bien lumineuses. Nos tyrans furent ainsi des maîtres exigeants. Ils nous permirent de saisir qu’au delà de l’apparence se travestissait une vérité plus profonde, impossible à partager sans l’avoir reçue dans son corps et dans son cœur : c’est dans l’Union de l’Ombre et de la Lumière que prend forme l’Amour !
Le Baume de Réunification de l'"Amour reconstitué"
« Ô Galates sans intelligence, qui vous a ensorcelés ? (…) A partir du moment où vous avez revêtu le Christ, il n’y a plus ni Juif, ni Grec, ni esclave, ni homme libre, ni homme, ni femme : car tous vous ne faites qu’un dans le Christ-Jésus. » (Nouveau Testament, Galates, III, 22)
Pour comprendre la multiplicité, c’est-à-dire les formes à travers lesquelles le Soi se manifeste, il faut comprendre l’unicité. Pour comprendre l’unicité, il faut sortir de la dualité et entrer dans l’Amour. Or, l’Amour est l’expression unifiée de ces deux forces contradictoires que l’on nomme Ombre et Lumière. Il n’a rien en commun avec la forme d’interaction que nous pouvons entretenir dans nos vies avec nos semblables. Il Est l’Intention du Soi animant toutes les formes. Des astres aux organismes unicellulaires, l’Amour est la cause première de toutes les manifestations. Retourner à l’Amour, c’est donc emprunter, en sens inverse, le chemin par lequel nous nous sommes manifestés en cette dimension d’existence. Non pas pour renier ce monde - ce serait encore entretenir la division et se projeter dans la dualité de l’Ombre et de la Lumière - mais pour l’éprouver suivant un nouvel état de conscience, animé par d’autres modalités d’existence, en lien immédiat avec la Source de Vie.
Il est possible, même si aujourd’hui les conditions sont propices à ce retournement, que certains ne soient pas appelés à l’éprouver ici et maintenant. L’accession à cet état de présence au monde n’est pas la conséquence d’une intention ou d’un acte de volonté, ni la somme de mille exercices, ni même le garant d'une âme dite évoluée, il est la résultante d'un projet, d’un programme (que nous nommons "mandat d’incarnation") du Soi pour l’une de ses manifestations. C’est pourquoi Peter Deunov disait que "L’amour de Dieu (Soi) envers chaque âme (Moi) est spécifique." (Peter Deunov, "La Source du Bien", éd. Télesma, p.31). Nous ne sommes pas tous appelés à le réaliser de la même manière, les voies du "retour" et les évènements y menant étant différents pour chacun. Dans cette multiplicité d’expériences, tout plaide pour la différenciation. Mais ces distinctions ne sont que l’expression de la liberté du Créateur, pas le fait de la créature. Aussi, lorsque nous projetons notre propre perception de l’existence sur l’autre, en l’enfermant dans notre propre prison vibratoire, c’est le Soi que nous jugeons. Et c’est là une mécanique propre au Moi évoluant hors du Soi, qui ne peut jamais reconnaître que sa propre existence, que sa propre réalité.
De cette somme de projections égotiques sont issues les petites puis les grandes prisons. Il n’y a aucune autre issue à cette relation horizontale qu’une répétition de plus en plus intense, avec pour point de fuite une plus grande fuite en avant. Or, nous avons le Tout en commun ! Le Tout ! Reconnaître l’équivalence de l’Ombre et de la Lumière comme composante structurelle du jeu cosmique, c’est entrer dans L’Amour du Soi. Cette reconnexion entraîne la libération du jugement, parce que nous participons du même ordre de réalité, chacun jouant sa propre partition sous la houlette du grand chef d’orchestre. Comment le concert pourrait avoir lieu si tous les participants se prenaient pour l’ordonnateur du mouvement, suggérant ici, censurant là, imposant ou induisant la manière dont l’autre doit jouer ? L’unification de l’Ombre et de la Lumière ouvre ainsi la voie à une substitution fondamentale : le remplacement de l’association des égos par la société des égaux. Un rêve ? Certainement. Pour l'instant. Mais aussi celui que nous fîmes au printemps 2010, un an avant notre arrivée dans les Pyrénées et dont voici un extrait :
" Loris se trouve dans un jardin, très grand et vert. Il se dirige vers une demeure. Et quelle demeure ! Elle est entre le château et le palais, et d'immenses pierres de granit en composent la structure et les colonnades. La robustesse de la construction et des fondations l'impressionne. Il se retrouve alors avec Nita à l’une des nombreuses terrasses. Ensemble, ils regardent le jardin, immense, royal et généreux de nature. Le rêve bascule. Ils sont à nouveau dans le jardin de cette demeure, qui ne leur appartient pas mais est laissée à leur entier usage. Il y a des dizaines de personnes qui s'en occupent, des artisans et des jardiniers, des noirs, des blancs, des asiatiques, des êtres de toute race. Nita et Loris ont un projet : la maison appartiendrait à tous, ou plutôt tous en auraient l’usage comme eux-mêmes en auraient l’usage. Le partage intégral de ce qui n’appartient qu’à Ce Qui Est, dans la conscience de Ce Qui Est. Ils ont alors réuni autour d'une grande table tous ces frères et sœurs pour un grand festin, où tous occupent une place bien déterminée : la première, et où tous usent de tout de la même manière. "
LA FIN DE L'OEUVRE AU NOIR
Devant la Porte de l'Albedo
Fin janvier 2015. Alors que je (Loris) vogue entre différents espaces avec le Peuple des Oiseaux, je me retrouve sur une ligne temporelle sur laquelle le mouvement s'arrête. Je suis sur Terre, mais dans le "passé". Je reconnais la petite clairière à l’orée du regroupement de tentes. Je reconnais l’homme aux longs cheveux et à la musculature puissante, que j’aperçois d’abord de dos. Il s’agit du Moi-parallèle amérindien Tonnerre-de-Feu. Nous nous faisons à nouveau face, dans sa réalité comme dans la mienne, présents et unis l'un à l'autre en conscience et en cet instant. Le temps n'existe plus et nos vies s'entremêlent dans des flots d'informations et de souvenirs partagés. C'est alors que je me retrouve devant une grande Porte dimensionnelle, un cercle immense inondé d'une Lumière, expression un autre type de densité. Des milliers d'Êtres-Oiseaux dans le ciel volent au-dessus de nous. Je suis dans ma forme amérindienne Tonnerre-de-Feu, au bras de ma Sœur Nita dans sa forme amérindienne Petite-Fleur ("Les Annales Akashiques s'ouvrent - Les Moi-parallèles"). Nos/leurs visages sont éclairés par le rayonnement ondulant qui emplit l’espace circulaire. Nous nous sourions. Petite-Fleur porte une longue robe blanche et sa tête est couronnée de petites fleurs blanches. Tonnerre-de-Feu est vêtu d’un costume traditionnel en daim marron. Nous nous trouvons au bas des quelques marches qui séparent le sol dallé de pierres du grand cercle ouvragé de cette Porte, dont la structure est composée d’une matière inconnue. Nous nous apprêtons à franchir la Porte des Mondes. Nita/Petite-Fleur est heureuse. C'est alors que sa forme se transforme, elle prend littéralement feu. Elle renaît à elle-même. Elle devient le Phénix. Née de l'Esprit !
C'est une révolution intérieure ! Nous vivons une mue importante. Nous quittons une vieille peau un peu trop étroite, pour laisser place à une enveloppe plus fine, plus subtile, bien que charnelle. Le nouveau cohabite avec l'ancien qui se délite et nous sentons les prémices de quelque chose de plus grand, de plus vaste, qui arrive. Qui est déjà là ! Une quantité de flux temporels se télescopent dans nos esprits et cela est corporellement inconfortable. Nous sommes habités par de multiples réalités, traversés par des jets d’informations qui tourbillonnent dans un entrelacs indistinct d’expériences, dont nous ne distinguons pas les mémoires contenues. Des vies et des vies écoulées sur d’autres cieux et en d’autres temps déroulent leur trame anonyme. Les formes d’expérimentations portées par notre Soi nous sont délivrées ainsi, en bloc, dans une spirale sans début ni fin, formée exclusivement de visages, représentations de nos Moi-parallèles. Cette Porte des Etoiles, que nous nous apprêtons à franchir - et nous ne le comprendrons qu'une fois franchie - est en fait le passage à la 2ème phase du Grand Œuvre alchimique, l'Œuvre au Blanc, qui s'effectuera lors de notre "break" d'un an. L'Albedo (en latin) est une phase de nettoyage et de purification permettant la sublimation et l'ascension de la forme, avant d'entamer l'étape finale du Grand Œuvre...
Sur les Hauts Plateaux...
Nous sommes le 1er mars 2015. Cela fait sept ans que nous cheminons ensemble et que s'achève ce que nous ne savions pas à l'époque être notre Œuvre au Noir. Suite à la révolution interne de ce Retournement, suite aux réactivations fréquentielles expérimentées, tout bascula soudain et les visions et voyages multidimensionnels cessèrent d'un coup. Il est vrai que nous désirions nous en éloigner, pour un break ou plus si affinité. Ce besoin était du à la lassitude et au ras-le-bol de ne comprendre ni le sens ni la finalité de ces expérimentations insensées, trop souvent douloureuses, sur des plans inconnus. Rien d'autre ne se passant dans nos vies, semblant être à l'arrêt, où cela nous menait-il donc ? Peut-être à rien ? Bien qu'étant sûrs du contraire au fond de nous, mais ne voyant rien venir dans notre réalité quotidienne, nous décidâmes de tout arrêter. Enfin. C'est ce que nous pensions ! Nous avions juste occulté que, dans notre configuration personnelle, nous n'avons jamais eu la main, seul notre Soi conduit notre destin. Cet arrêt n'était en réalité pas de notre fait, mais un palier indispensable afin d'intégrer en chaque cellule et sur chaque plan l'intense parcours vécu jusque là. Nous comprîmes avec le temps que la durée des paliers dépend de l'expérimentation effectuée. Cette sorte de "no man's land", qui dura un an, laissa peu à peu la place à un nouvel état d'être, impossible à décrire tant il est à la fois simple et pluriel. Paradoxal. Après avoir vécu tant de choses qui nous dépassaient, être passés de montagnes en vallées, nous nous retrouvions sur un plateau, calme. Et seuls. Et différents. Et, pour une fois, cela n'avait rien d'angoissant...
Ces plateaux, transitions entre montagnes et vallées, sont des temps d'intégration nécessaires pour que l'expérimentation vécue sur d'autres plans de conscience et univers parallèles prenne chair, prenne vie, ici et maintenant. Sinon, à quoi bon ? Avant cette reconnexion, ces parenthèses nous étaient fort douloureuses, car au parallèle de ces voyages, nous ne cessions d'œuvrer sur nos Ombres, nos failles, qui se faisaient de plus en plus claires, de plus en plus insistantes, de plus en plus malmenantes. Il y avait, nous semblait-il, un abîme entre ces épisodes vécus de science fiction et ce que nous vivions humainement, en prise avec nous-mêmes : chacun pour soi dans son Ombre qui ruait tel un cheval sauvage pris au piège, et notre relation, cet entre-nous, qui s'y engluait. Ce ne fut pas simple. Et ce fut douloureux. Bien des fois nous avons cru que nous ne résisterions pas à ce déchainement d'énergies si dissemblables, si intenses, que nous étions cependant forcés de corporiser dans l'espoir de les unifier. Des énergies de séparativité qui se faisaient de plus en plus fortes au fur et à mesure que leur contraire se déployait : l'incarnation de l'unité. Nous sommes encore là ! Un peu moins frais qu'avant, certes ! L'Ombre a laissé sur nos corps sa patine. Nous avons chacun parfaitement payé notre écot ! Nous savons désormais que notre part humaine est bien d'incarner l'Esprit dans la multiplicité de Ses voies-Une, puisqu'à l'évidence l'Esprit s'est fait chair, mais nous n'oublions pas que ce qui se vit est le fait du Soi, et ce qui se joue le fait de la Source de toute Vie, dont nous ne sommes qu'un Rayon, aussi étincelant et humble que cela soit !
REMERCIEMENTS !
Au jour où nous écrivons ces lignes, bien loin nous semble le temps où nous percevions ces fréquences/entités, qui nous accompagnèrent tout au long de ce chemin oublié...
Nos esprits habités par la présence de vos essences. Nos joies et nos labeurs tant imprégnés des couleurs de vos vêtures et nos regards tant abîmés à l’éclat de vos parures. Comment oublier ? Comment vous oublier ? Comment ? Ô Sœurs ! Ô Frères ! Nous savons. Oui. Nous savons le sens de votre présence, que nous ressentons à nouveau en ce jour. Nous l’avons perçu à l’instant où, devant nos yeux, vous êtes apparus sur cette grande esplanade, rassemblés en demi-cercle, nous faisant face. Comme à l’époque de ces percées hardies que nous tenions pour extra-ordinaires, mais qui n’étaient qu’un premier pas, un nouveau pas, un petit pas, vers ces rivages escarpés aux eaux tumultueuses. Là où souffle le vent du renouveau. Là où nous pouvons percevoir les puissantes harmonies de la nouvelle genèse. Vous attendez. Mais quoi... ? Il est temps ? Oui, il est grand temps de clore le chapitre de cette histoire commune. Tout ce qui a un début a une fin, n’est-ce pas ? Car il s’agit d’une œuvre collective, dont nous sommes les témoins dépositaires de vos mémoires en ces temps et en ces lieux. Et vous les orfèvres de notre émancipation, venus de tous temps et de tous lieux nous labourer en ce champ/chant intérieur.
Dans l’effort ou le réconfort, vous nous avez aiguillés toujours plus loin au-delà de l’image de l’Homme, toujours plus loin à déconstruire cette forme et donner son vrai sens à l’apocalypse : un enfantement ! Dans l’effort vous nous avez guidés, et dans la peine vous nous avez malmenés. Intransigeants. Mais que comprenions-nous du sens de l’Amour ? Vous fûtes parfois nos tyrans, nos tourmenteurs, parfois les rocs puissants auxquels nous nous sommes cramponnés pour survivre aux flots impétueux de la mutation. Dans l’ombre des grandes et des petites morts, votre présence nous a rassurés. Vous nous avez laissé entrevoir l’improbable espoir d’autres contrées éclairées d'une conscience impensable. Quelques pas plus loin au stade de l’évolution. A votre lumière, nous nous sommes agrippés. Nous vous avons dit notre Joie. Nous vous avons maudit aussi, lorsque nous nous crûmes abandonnés. Or, tout était juste. Aucune ligne de ce scénario n’était de trop. Pas un raté. Que vous fûtes des projections de notre Soi ou bien des compagnons de route ayant accepté de participer à ce jeu des âmes, nous rendons Grâce et élevons notre vibration vers tous les participants sans lesquels rien n’eût été possible :
JOIE ! A ce lieu archaïque et à son Gardien, qui nous acceptèrent comme partenaires. A cette structure qui fut l'athanor de notre métamorphose et demeure partie intégrante de notre mandat.
JOIE ! A la famille de l’antique Serpent dépositaire des secrets d’Égypte : Isis, Nephtys, Osiris, Horus, Anubis, Thot...
JOIE ! Aux redoutables Dragons, Gardiens qui nous ont élevés à l’épreuve de leur matière.
JOIE ! Aux représentants des forces involutives.
JOIE ! Aux représentants des douze Fréquences primordiales, quelle que soit leur dénomination : Maîtres des Rayons, Conseil galactique, Douze Tribus...
JOIE ! A la Famille des Êtres-Oiseaux et à ses représentants sur Terre, la famille amérindienne.
JOIE ! A la famille des Êtres-Poissons.
JOIE ! A la famille des Êtres-Lions.
JOIE ! Aux représentants des Pléiades.
JOIE ! Aux Êtres Bleus de l’intra-terre.
JOIE ! A la kyrielle de nos Moi-parallèles.
JOIE ! A nos Familles Originelles, à leur Amour et leur soutien indéfectible.
JOIE ! A nos frères et sœurs qui nous instruisirent dans l'Amour ou la douleur et furent de grands enseignants. Comme à ceux qui, voyant notre foyer allumé, vinrent y dérober le bois que nous aurions volontiers partagé : que notre chaleur les aient réconfortés ! Enfin, à tous ceux qui furent présents, mais que ne nous sûmes pas reconnaître. Et à tous ceux que nous n'aurions pas mentionnés ici, qu'ils nous le pardonnent...
Ainsi s'achève notre Oeuvre au Noir...