- Détails
- Écrit par Nita-Loris
Et l'Ange-Serpent lui adressa la parole : "Je suis toi et tu es moi :
où que tu sois, j'y suis, et je suis disséminé en toutes choses..."
(L'Evangile d'Eve - Epiphane de Salamine )
L’Homme : " Race honnie ! Pourquoi as-tu précipité tes enfants dans les turpitudes les plus crasses ? Pourquoi nous avoir marqué au fer rouge du désespoir ? Les supplications des plus humbles qui errent depuis des éons dans les étroits cachots des prisons mentales où tu les as enfermés ne t’ont-elles jamais ému ? Non ? Est-ce là la récompense de ceux qui t’ont servi dans la crainte et le respect des honneurs dus à ton rang ? Ou peut-être te nourris-tu de leurs souffrances ? Oui. Après mille générations, nos corps se souviennent toujours de ton iniquité, des tribus sanglants célébrés en ton nom, des holocaustes fumants servis devant ta face. Mais la malédiction des justes ne t’a jamais affecté, l’affliction de la mère tu l’as toujours ignorée. Et tu as ri. Ô combien tu as ri en voyant notre espérance brisée sous ton implacable férule. Las. C’est que tes écailles sont trop épaisses, toi qui connais pourtant les secrets des étoiles, pour nous percevoir à notre mesure. Ton origine qui se perd dans le décompte des siècles, ta maîtrise des éléments qui commande aux vents et marées, ta force qui a conquis mille planètes, t’auraient-elles fait perdre de vue cette vérité élémentaire : l’équivalence stricte de toutes les formes de Vie ? Ô Draco ! Tu es le soleil de ton propre orgueil ! Aveuglant ! Tu voulus te faire passer pour Dieu devant nous, mais nous savons désormais que ton mépris est à la seule mesure de ta soif de domination. Tu voulus te faire passer pour Dieu devant nous, mais nous savons désormais que nous avons été possédés par des démons. Aveuglés ! "
Dieu moïsique (entité reptilienne) : " Pauvre petit Homme ! Je te prends encore une fois à ressasser ces vérités amères contre les miens et leurs œuvres. Quand cesseras-tu d’égrener ces chapelets tourmentés ? Combien de temps persisteras-tu dans ton ignorance, crasse, dans ton refus, obtus ? N’as-tu toujours pas compris ? Tu seras perdu, encore, tu chuteras, encore, tu seras possédé, encore, si tu persistes à croire que l’on ne peut être élevé dans l’Esprit qu’à travers la Lumière. Et je te rappellerai, oui, implacablement, à ton errance chaque fois que tu rejetteras l’appel de mon nom et le défi qu’il t’impose. Mille générations cloîtrées dans les murs du labyrinthe, tant de vêtures usées, s’achèveraient-elles sur l’expression de cette infirmité atavique ? Écoute : nul ne peut naître à l’Univers s’il n’est éclairé par l’Ombre. Le lourd fardeau de cet apprentissage, c’est mon peuple qui l’a porté. Nous, les écailleux comme il te plaît de nous nommer, sommes les instructeurs que le destin a placé sur le chemin de ton évolution. Nos luttes légendaires sont devenues tes guerres, nos déséquilibres béants tes propres fractures, nos héros tes archétypes. Ils ont traversé les siècles et toute l’épaisseur de l’expérience humaine, nous offrant parfois l’opportunité d’une rédemption pour constituer la trame de ton initiation au secret des étoiles. Ton âme, elle, sait les reconnaître. Le savais-tu ? Oh non ! Ton jugement n’est pas encore à la mesure de l’œuvre. Oh non ! Tu n’es pas prêt de contempler la face du Soleil pour saisir toutes les nuances de Son Amour sans être aveuglé. Car c’est l’apanage de ceux qui se sont érigés par-delà les jeux de l’Ombre et de la Lumière."
(Loris - Dialogue "presque" imaginaire entre un Homme et un ancien "Dieu" reptilien.)
L'HISTOIRE : QUELLE HISTOIRE !
On a beau savoir, essayer de comprendre, analyser, rationaliser, la vastitude des malheurs et des horreurs frappant ce monde et les êtres à deux ou quatre pattes - ne les oublions pas ! eux qui ont payé beaucoup plus que nous et en silence le lourd écot de nos propres turpitudes - qui ont décidé de venir expérimenter la fin des temps, cela est hors de portée de tout entendement. Ces blasphèmes systématiques portés contre le Vivant ne sont simplement pas à la mesure du petit Homme, du pauvre petit Homme raillé dans ce dialogue par l’entité reptilienne. Loin de là. Guerre contre guerre. Peau contre peau. Blessure contre blessure. Quoique nous soyons tous concrètement affectés par ces viols perpétuels de notre condition cosmique, toujours, cette longue litanie de souffrances nous est pratiquement inaccessible. Elle se répète d’âge en âge, inextinguible. Pourquoi ? Une des raisons tient à la structure savamment entretenue de nos croyances. Tant que l’on s’envisagera comme une forme de vie enfermée dans un espace fini et un temps linéaire, moulée par une personnalité étroite et polarisée autour d’activités végétatives quel que soit le nom qu’elles prennent - elles peuvent être présentées comme spirituelles que cela n’y changerait rien -, nous sommes condamnés à cette hébétude glacée.
Le contrôle des croyances et des pensées est donc décisif pour les bons bergers du troupeau humain, car nous sommes, individuellement et collectivement, les artisans de la réalité dans laquelle nous évoluons. Souvenons-nous de l’inévitable équation d’Orwell de 1984 : "Celui qui a le contrôle du passé a le contrôle du futur. Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé." Aussi loin que l’on puisse regarder ce passé et ses sources non falsifiées - entreprise ardue qui exige déjà une force morale non négligeable puisqu’elle s’apparente à un chemin de solitude - pour remonter aux temps prébibliques, préhistoriques, antédiluviens et aux thèses "révolutionnaires" portées par quelques êtres littéralement éclairés (qu’ils soient ici remerciés), on perçoit ce travail incessant des obscurs artisans de l’involution, orfèvres à leur manière pour imposer à ce monde et tous ceux qui y résident un mode d’être qui leur assure une rente de situation plurimillénaire. Aussi, l’histoire de la Terre est-elle une farce soigneusement écrite, réécrite, interprétée, représentée ad nauseam en vue de satisfaire les besoins et les projets d’un groupe d’entités se situant dans et surtout hors notre espace habituel de perception afin de capter (certains diront vampiriser) notre flux vital, conditionner nos comportements et orienter nos actions, pour nous précipiter dans les tourments de la répétition. Tel est, selon nous, le fil rouge de leur "politique" interdimensionnelle.
Refusant - car ils expérimentent d’autres aspects de la réalité - l’Amour infini qui traverse toute création et la liberté dont il est porteur, tout en ayant parfaitement connaissance des multiples dimensions dans lesquelles l’Être est apte à se déployer même dans la manifestation, ils ont défini notre réalité à la mesure de leurs intentions par un enchaînement strict de l’Esprit à la matière redéfinie par leurs soins. Le matérialisme, que d’aucuns appelleront justement le satanisme, apparaît alors comme une doctrine de Mort visant à brider l’existence de la multitude en la limitant à l’immédiatement perceptible et à réduire le Vivant à un élémentaire système de survie et de luttes, où seuls les comportements primaires sont tolérés et le cerveau reptilien pleinement sollicité. A l’aube du contrôle électronique des sociétés humaines - qui n’est que l’expression la plus sensible du contrôle des Êtres par voie éthérique -, cette idéologie est en passe de basculer vers une imprégnation totale de la vie humaine. C’est le sens véritable de l’involution : "L’abomination de la désolation dans le lieu saint, suivant le prophète Daniel, désigne la pénétration des démons là où ne peuvent agir que les forces de l’individualité libre", soit la possession complète de l’humain par les "démons" (S. O. Porkoffieff, Satan Rouge ou le bolchévisme occulte, Undercover n°13, mai 2004, p. 29).
Notre maintien dans le triangle Jouissance-Possession-Puissance, comme le qualifie Annick de Souzenelle, est donc la condition de leur emprise. Et à ce jeu-là ils sont maîtres incontestés ! L’Ombre est reine en son royaume, ses tours répétés depuis des lustres en d’autres mondes et réalités d’existence sont infaillibles à condition de nous imposer ses règles du "Je" : l’amour immodéré du "Service de soi", qui n’a d’autre issue que sa valorisation exubérante dans le mépris du Tout et de tous. Cet enseignement des dettes de sang, qui se déploie dans les basses densités, sollicite les basses dimensions de notre existence et prend appui sur un bestiaire peu commun visant la domination de "l’univers matériel", pratiquement le seul plan d’existence sur lequel ils peuvent espérer prospérer suivant leur vues brisées, illuminés par leur propre orgueil. Il est donc impossible de saisir la condition humaine sans intégrer cette réalité comme constitutive d’un aspect de notre expérimentation individuelle et collective. C’est le substrat sur lequel la manifestation prend forme. L’Amour et les intentions pures des Porteurs de Lumière qui, ici où là, s'activent ou s’éveillent à l’appel du Nouveau, ne pourront s’épanouir dans l’ignorance de cette réalité car elle les rattrapera inévitablement. Sa connaissance est la condition de son intégration, puis de son dépassement. Le désengagement des "vérités formelles" et de la lourde gangue des "doctrines officielles" apparaît dès lors comme la condition essentielle de toute démarche spirituelle sincère, car elle permet déjà un désinvestissement du personnage.
LES DÉSÉQUILIBRES D'ORION ET LES NETTOYAGES PORTÉS PAR LA FORME HUMAINE
Cette trame d’existence, nommée parfois "la matrice de réalité", est assez connue dans sa forme et ses fonctions. Ses aspects les plus visibles - la soumission, la polarisation de l’humain et ses divisions, la présence extra-terrestre et leurs plans, la prédation inter-dimensionnelle etc. - ont fait l’objet de quantité de recherches, explorations et discussions que nous n’évoquerons donc pas ici. A l’aune de notre propre expérimentation et d’après les informations que nous avons pu saisir lors de nos visions et voyages hors du corps, une autre lecture de cette histoire souffrante pourrait être proposée qui, sans se substituer aux autres, viendrait les éclairer différemment. Elle tient à la résolution, par le biais de l’incarnation humaine, des puissants déséquilibres nés de l’exploration que d’autres formes de vie sous d’autres cieux et en d’autres temps ont pu faire de la "réalité" et de ses polarités. La "réalité" extérieure ou dense étant l’ordre symbolique dans lequel se déploie notre réalité intérieure, c’est-à-dire la vie du Soi, il est donc indispensable de méditer et comprendre ces évènements, cette histoire, ce labeur. Non pas du point de vue des vérités formelles, médiates ou immédiates, qui nous induisent toujours à emprunter les impasses de la contradiction, mais du point de vue de la vie de l’Esprit et de ses déterminations. Parce que nous n'avons pas commencé à les saisir tant elles sont aux antipodes de nos conceptions surannées ou simplement inconnues, une telle posture est souvent difficile sinon impossible à tenir malgré toute l’honnêteté de l’observateur. Rares sont ceux qui rappellent que nous sommes toujours pris et repris dans la trame même de notre propre expérimentation hic et nunc et que, de ce fait, nous ne pouvons exprimer que les aspects de la "réalité" que nous sommes habilités à reconnaître en fonction de notre perception forgée au fil de notre parcours. Nous sommes certes l’expression du Tout, mais nous ne sommes précisément qu’une de Ses expressions manifestées, porteurs d’une couleur originale mais limitée.
L’incarnation terrestre se résolvant dans la subjectivité, il s’avère que lorsqu’on envisage le rôle de nos frères de l’Ombre - dénonçant leurs actions, leurs abjections, leurs intrigues - on s’érige non seulement en victime (ce qui donne de la consistance à leurs entreprises), mais surtout en censeurs du chemin que le Vivant lui-même a contribué à tracer au travers d’inimaginables interactions. Il faut comprendre que l’exigence est plus haute. Toujours. Si l’on a vécu sur Terre comme dans un donjon, ainsi que l’exprimait Satprem, c’est que cette exigence répondait à un schéma évolutif auquel cette forme de vie devait se confronter en vue de son accomplissement. Le processus d’éveil planétaire suppose l’exploration individuelle et collective des polarités d’expansion et de contraction, de leur interaction conflictuelle, la découverte des impasses auxquelles mène la focalisation sur l’une d’entre elles dans l’ignorance de l’autre, et l’expérimentation de tous les déséquilibres portés par l’Ombre et la Lumière avant d’envisager leur intégration. Dans ce parcours viennent s’enlacer des processus de nettoyage ou de rééquilibrage endogènes (liés à la résolution d’actions menées sur Terre au cours de cycles d’existences) ou bien exogènes (liés à la résolution d’actions dont la Terre n’a pas été le théâtre), c’est-à-dire d’évènements qui ont contribué à la constitution de puissants déséquilibres individuels et collectifs dans leur propre exploration de la réalité par d’autres races et sous d’autres cieux. C’est de ces rééquilibrages et de ces nettoyages exogènes dont nous témoignerons ici, dans la mesure où nous y avons directement participé.
L’humain en tant que civilisation en devenir a hérité, à l’âge de son apprentissage, de la dette karmique et des déséquilibres alimentés par d’autres formes de vie, dont une ample partie est portée par les diverses Lignées reptiliennes, qui sortent de l’ombre précisément parce que la fin du jeu est arrêtée. Cette trame d’évolution pour l’humain a donc constitué une trame de rédemption pour ces êtres. La forme humaine, eu égard à l'intensité et la brièveté de l’incarnation, est apparue particulièrement opportune pour porter ce lourd héritage et tenter d’apporter une solution aux profonds déséquilibres qui affectaient nombre de formes de vies dans diverses dimensions et réalités depuis bien des cycles cosmiques. Cette rumeur des déséquilibres et des plans de rédemption plus confidentielle qu’inédite a été, à notre connaissance, introduite par l’excellent ouvrage The Prism of Lyra (Lyssa Royal et Keith Priest, The Prism of Lyra, Royal Priest Resarch, p.199), particulièrement le chapitre intitulé "The winds of Orion" malheureusement jamais traduit. L’œuvre d’Anton Park l'illustre aussi parfaitement au travers des pérégrinations des Gina'abul, plus spécialement "Le livre de Nuréa" sur la genèse supposée de ces déséquilibres. Notre expérimentation personnelle constitue en quelque sorte une illustration concrète de ces thèses, puisque nous avons corporisé deux protagonistes de cet antique conflit porteurs de cet enseignement.
LA PRÉDATION ET L'ÉNERGIE DE DISPERSION
« L'Éternel dit à Satan : "D'où viens-tu ?" Et Satan répondit à l'Éternel : "De parcourir la Terre et de m'y promener." L'Éternel dit à Satan : "As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n'y a personne comme lui sur la Terre ; c'est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. Il demeure ferme dans son intégrité, et tu m'excites à le perdre sans motif." Et Satan répondit à l'Éternel : "Peau pour peau ! Tout ce que possède un homme, il le donne pour sa vie. Mais étends ta main, touche à ses os et à sa chair, et je suis sûr qu'il te maudit en face." L'Éternel dit à Satan : "Voici, je te le livre : seulement, épargne sa vie." »
(Le Livre de Job, Ancien Testament, chap.2 vers.2)
Pourquoi donc l’Éternel aurait-il laissé son fidèle serviteur aux mains de Satan afin qu’il l’éprouve ? La réponse est connue. Pour que l’homme intérieur, celui qui s’inscrit dans la verticalité en correspondance avec l’impulsion du Soi multidimensionnel, prenne le pas de l’homme extérieur, celui qui s’inscrit dans l’horizontalité et s’identifie à sa propre manifestation en correspondance avec le Moi et ses actions. Véritable projet transdimensionnel, cette quête suppose, pour nous qui sommes assignés à la Loi du libre arbitre, la possibilité d’explorer les polarités intégratrices (celles qui ramènent à l’unité de l’Être) et dissociatives (celles qui sont focalisées sur la manifestation). C’est précisément ce que le symbole de "l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal" révèle : un programme et une norme d’exploration de la réalité, en des termes cependant tellement connotés par des siècles de glose qu’il est impératif aujourd'hui de les abandonner. Le "bien" et le "mal" ne sont en effet que les reflets lointains et déformés des vérités qu’ils recouvrent. Les polarités intégratrices et dissociatives (ou de dispersion) sont deux forces - on les qualifie ainsi à défaut d’autre terme - autour desquelles se structurent immanquablement toute expression de la réalité à quelque niveau que ce soit, comme une espèce de trame sous-jacente sur laquelle prennent place les formes manifestées. Nos corps s’articulent à travers elles. La force de dispersion (dextrogyre), associée aux chakras inférieurs, est cette composante vibratoire qui autorise notre permanence ici et maintenant (Osiris assis sur le trône). La force d’intégration, pont qui nous relie au Soi et aux autres dimensions et réalités (Horus, l'oiseau), est rattachée aux trois chakras supérieurs. Notre nature est donc le reflet de l’action de ces deux instances, dont l’association commande le déploiement du monde sensible : nous sommes autant l’intégration que la division, le permanent que l’impermanent. Ces deux forces se subliment au chakra du cœur (le point Zéro, Isis).
La renaissance du Moi en Soi résulte de l’interaction puis de l’intégration de ces deux polarités. Elle est donc essence-ciel et ne peut être ni vaincue ni niée. Dans cette quête de l’expression du Soi dans la manifestation, la focalisation excessive ou exclusive sur l’une de ces forces est toujours génératrice de déséquilibres individuels ou collectifs. La prédation est ainsi l'expérimentation exacerbée de la polarité dissociative, menée au bout de sa logique dans l'isolation du Tout. Elle ne se confond pas avec la force de dispersion, mais en constitue une forme d’expression, celle précisément que l’on a éprouvé de si longs siècles dans notre espace-temps. Même si notre histoire collective nous conduit a penser, comme le roi du Dahomey, que "Dieu a fait ce monde pour la guerre, (car) tous les royaumes grands ou petits l’ont pratiquée en tout temps" (Joseph de Maistre, Considérations sur la France, éd. Arbre d’or 2006, p.57), rien n’oblige à croire que la destruction violente du Vivant et la prédation soient les seules modalités de manifestation de la force de dissociation. Rien. Prédation et dispersion sont simplement parfois difficiles à distinguer. Comme l’espace ou le temps, la prédation dans la forme que nous lui connaissons fait partie des conditions de notre expérimentation, car elle est la résultante d’une masse de mémoires conflictuelles et de dettes karmiques portées par les Lignées reptiliennes - et peut-être d’autres - qu’une partie de l’humanité à accepté d’actualiser sur cette ligne temporelle afin d’en guérir.
Son rejet catégorique, tout comme l’idée de son inéluctabilité - le fameux "nous sommes à cent pour cent prédation" ! -, n’autorisent que déséquilibre et répétition du déséquilibre. La focalisation sur l’une ou l’autre des polarités est une voie sans issue ; le mouvement de balancier, qui par réaction nous conduit à rejeter l’une pour mieux embrasser l’autre, une impasse. Leur plus grand effet : investir le personnage de l’idée de sa consistance, l’engager dans l’horizontalité et le contraindre dans les voies de la dispersion/prédation pendant maints cycles de vie à partir de tous les points de fuite savamment cultivés par les trésoriers de l’Ombre (peur, avidité, incertitude, doute, colère, orgueil etc. : autant de formes d’attachement à l'ego) dans un quotidien littéralement piégé. Ces émotions élémentaires constituent le support primitif sur lequel nos personnages et nos civilisations se sont forgés dans cette dimension et à ce moment si particulier de l’évolution humaine. Leur force d’attraction est considérable. En l’absence d’un retournement de conscience, elles sont immanquablement le point de départ et d’arrivée de toute pensée et de toute posture face au réel. Elles permettent d’entretenir la croyance de notre autonomie, voire de notre indépendance, cependant que nous sommes uniquement des propositions du Soi. Job a suscité l’appel de Satan parce qu’il était encore apte à répondre à Ses suggestions mais, dans le même mouvement, elles ont constitué pour lui - comme pour nous - l’aiguillon du retour au Soi et une initiation essentielle pour qui prétend naviguer sur "les plans supérieurs" et autres dimensions d’existence.
Aujourd’hui nombre de protagonistes de cette vieille histoire, les représentants des peuples de l’Antique Serpent, sortent de l’Ombre. Les anciens initiateurs, les anciens bourreaux, sont prêts à quitter la scène et l’humain à emprunter les voies de son évolution hors des sentes obligées de ce scénario collectif, hors de l’association étriquée de la dispersion et de la prédation. Toutefois, même dans ces conditions l’exigence reste la même : ciseler sa vibration pour pénétrer le chas de l’aiguille (le point Zéro ou le cœur d’Isis), le centre indistinct d’où est issue cette pulsion primordiale qui nous anime, d’où rejaillit ce mince fil de Lumière pénétrant toute chose et contenant tout. C’est cette voie de la verticalité par-delà le "bien" et le "mal", et le jeu contradictoire des polarités, qu’il s’agit d’envisager en ne rejetant aucun enseignement afin de pourvoir les intégrer dans une compréhension plus vaste et non conflictuelle de la réalité et des évènements qui s’y déroulent. La voie du milieu est cette onde imperceptible en vérité reliant l’ordre de la manifestation et l’ordre de l’émanation : un Pont (Ark) entre la Terre (Tara) et le Ciel (autres dimensions et autres temps). Intégration et division agissent en sens contraire pour créer un mouvement de Vie dans lequel peut désormais se déployer une tout autre expression de la manifestation, parce qu'elle sera animée par cette compréhension nouvelle de nos conditions d’existence et de constitution de l’Être. Voilà notre quête. Voilà l’ouverture offerte par cette fin des temps
LA BATAILLE DES "MÈRES ROUGES"
"Gamma Ursae Majoris" est une étoile de la constellation de la Grande Ourse. Elle porte également les noms traditionnels "Phecda", "Phekda" ou "Phad". Pour la plupart des observateurs de l'hémisphère nord, elle est plus connue comme étant l'étoile en bas à gauche formant la benne du Chariot. (Réf. Wikipedia)
A l’éclat des flammes englouties par l’ombre épaisse suspendue à la voûte du palais, se reflètent des armures précieusement ouvragées. Elles sont portées par des êtres à la peau marron-noire dont le visage, pourtant découvert, est à peine visible dans le clair-obscur de cette imposante salle composée de blocs de roches massifs mathématiquement agencés. Seule la lueur des irisations d’or de cette matière inconnue composant leur attirail laisse entrevoir les traits délicats des fières guerrières Amašutum, réunies dans ce lieu pour cette nouvelle veillée d’armes. Instant solennel empreint de gravité et, peut-être même, d’un sentiment qui nous rappellerait la piété. Sous les auspices des forces cosmiques, les héritières de cette race - polarisée jusqu’à constituer des civilisations distinctes de mâles et de femelles - scellent une promesse, un pacte, dont l’écho lointain ne peut nous parvenir. Elles sont prêtes à livrer un nouveau combat, qui s’abat sur moi (Loris) d’un coup !
L’intense fracas de cette lutte à mort et la rumeur démesurée qu’il provoqua grandirent dans mon corps jusqu’à la suffocation. Malgré ma résistance, malgré mon refus obstiné, la bataille s’imposa à ma mémoire au rythme des tableaux morbides qu’elle dévoila durant de longues heures. Je me souviens de cette course sans espoir pour rejoindre un abri sur ce sol rougeâtre et sablonneux avant l’explosion. Et des corps choqués par les premières meurtrissures. Je me souviens du dernier expir de cet égorgé dont la tête, grimaçant vers le ciel, rayonnait de son propre sang. Et de tant d’épées enfoncées dans tant de chair. Je me souviens de cette nouvelle géographie : des lais de membres disloqués, charriés ça et là par les tumultueux courants du combat, monticules rougeoyants séparés de flasques marées. Et puis il y eut ces têtes découpées, toutes ces têtes éclaboussant l’espace de mon esprit d’un improbable et macabre firmament : tant d’étoiles éteintes aux yeux clos y étaient suspendues. Désolation ! Désolation ! Je me souviens de la rage et de l’effroi, du courage et du désarroi de nos Sœurs. De cette terre brûlée. Et de cette planète dans la constellation de la Grande Ourse, à proximité de Phecda ou Gamma Majoris, qui accueillit celle que désormais l’on nomma "La Bataille des Mères Rouges".
Take no prisonners. Les femelles Amašutum ont le sens du carnage ! Tout comme les mâles qu’elles ont affrontés - que nous n’avons pu identifier si ce n'est la présence de Dracos lors de cette confrontation - elles accouraient de toute part dès l’épée plantée pour encore la baigner de sang et décapiter l’adversaire, seule garantie d’élimination d'une forme de vie potentiellement immortelle. L’infime fenêtre ouverte sur la réalité passée de cette caste de guerrières, dont la mémoire humaine garde la trace à travers les "amazones", nous instruit uniquement de la profonde division qui caractérise ces civilisations reptiliennes polarisées sur l’énergie de dispersion. De ce point de vue, les femelles sont, autant que les mâles, affectées par ce déséquilibre. Il ne peut en être autrement. Collectivement, elles faisaient partie d’un groupe d’êtres qui avait décidé, à travers cette forme, d’explorer tous les aspects de la réalité liés à cette polarité. Peut-être s’était-il égaré en cours de route ? La difficulté à retrouver l’équilibre donna dès lors naissance à des schémas de domination, de contrôle et de conflits de plus en plus élaborés et toujours plus destructeurs, la répétition étant la seule issue d'un déséquilibre non résolu.
Cela ne saurait cependant signifier que certaines d’entre-elles n’aient pas échappé à cette détermination. Cela ne saurait signifier non plus qu’une telle situation soit toujours actuelle. Nous n’en savons rien. Nous pouvons en revanche affirmer, au regard de notre propre expérience, que cette pénible vision met en perspective le fait que l’humanité - en tout cas pour certains ou au moins une partie - aurait contribué à la résolution de ces déséquilibres persistants en acceptant d’assumer ces dettes karmiques à travers un grand nombre de cycles d’incarnation. La totalité de l’histoire humaine en est imprégnée. Les conflits qui l’ont ponctuée, les destructions massives, la sophistication des modes de contrôle et de domination, le déséquilibre mâle/femelle, s’expliqueraient ainsi à travers l’actualisation des transgressions passées. A titre individuel, la réactivation de ces schémas - quelle que soit la forme qu’ils empruntent - est l’aiguillon d’une guérison sous-jacente, dont la trame est à chercher hors de notre réalité. Difficile à refuser et tout autant pénible à assumer !
LE DESTIN BRISÉ DES UŠUMGAL
"Informer" signifie donner une forme, une structure signifiante à quelque chose, un contenu concret à une abstraction. La perception que nous avons de la réalité et le sens de notre mandat d’incarnation sont toujours plus ou moins exactement liés à cette information préalable, qui nous définit immanquablement. En dehors de tout conditionnement culturel, notre identité physique, psychique, subtile, spirituelle est une forme d’expression du Soi dans la manifestation ; un agencement particulier de mille éléments qui permettra une appréhension toujours originale de la réalité. Nous ne sommes donc pas tous habilités à y reconnaître les mêmes aspects ou y vivre les mêmes aventures. Rien n’est tout à fait comparable sinon la participation à ces scénarios ourlés par le Soi, dans lesquels nous sommes appelés à explorer une partie de Son potentiel à travers un rôle et une vêture, c’est-à-dire dans la limitation. Ses modes d’expression sont indénombrables. Face à l’imprévisibilité du Vivant, est-il si difficile de penser l’existence d’autres formes manifestées habitées par d’autres perceptions, d’autres formes de conscience que nous ne saurions ni comprendre ni énoncer ? La galaxie est composée d’un bestiaire aux aptitudes physiques, psychiques et spirituelles hautement diversifiées. Notre mémoire collective et nos vestiges gardent la trace de ces sombres reptiliens, mal-aimés parmi les mal-aimés - à juste titre d’ailleurs - qui s’agitent encore dans différentes dimensions afin d’orienter la destinée de l’humanité à leur profit.
Kingú rouges à cornes, Dragons noirs ailés, écailleux livides aux yeux jaunes, autant de figures qui, tels des totems délavés, continuent de délimiter dans nos rêves hantés la frontière incertaine du bien et du mal. Leurs basses œuvres sont recouvertes d’un long drap noir qui serpente sur des blessures jamais refermées. Or, il est grand temps qu’elles le soient. Pouvait-on s’attendre à autre chose de ces êtres qualifiés de prédateurs à défaut d’autre terme ? Pouvait-on s’attendre à autre chose de formes de vie génétiquement bridées, rigoureusement programmées pour la guerre ou de pénibles besognes et incapables de voir au-delà de l’ombre portée de leur propre manifestation ? Des races entières de mâles créés par des maîtres polarisés sur les fréquences de dispersion, en vue d’assurer leur propre domination de l’univers matériel et des plans sur lesquels ils peuvent s’exprimer. S’est-on jamais enquit de leur horizon à eux, de leur perception, des camisoles génétiques imposées à leur développement ? Une prison aux murs hauts dont seuls quelques-uns peuvent réchapper. A l’heure où une partie de l’humanité rêve d’accroissement génétique et numérique, cette trame d’existence nous rappelle que l’évolution technique qui n’est pas accompagnée d’un développement spirituel équilibré ne peut aboutir qu’à un totalitarisme beaucoup plus obscur – reposant sur une science beaucoup plus noire - que tout ce que notre histoire nous relève. Le statut de robot organique est un cauchemar éveillé.
Peut-on se figurer l’horizon d’une lignée exclusive de mâles conçus génétiquement pour satisfaire les besoins de la production et à laquelle on a refusé la possibilité de réaliser son plein potentiel ? Qu’en est-il de la réalité perçue par ces esclaves organiques, les Ušumgal (v. A. Parks, Le livre de Nuréa) ? Ignorant le féminin, ignorant la polarité évolutive - et probablement pour beaucoup d’entre eux les autres espaces d’expression de l’être, hors l’univers matériel, par détermination génétique -, ils se sont développés dans le déséquilibre. Lorsqu’ils se sont affranchis du joug de leurs créateurs, ils n’ont fait que reproduire leur instinct de domination et leurs carences ataviques. Ayant subi, ils donc ont fait subir, perpétuant le cycle infernal des répétitions sans issue, aveuglés dans l’ordre d’une détermination que nous ne saurions envisager, car nous sommes habilités à reconnaître des aspects de la réalité qu’ils n’étaient probablement pas aptes à percevoir. C’est dans ce regard brisé, cette vision anxiogène de la réalité, que Loris fut porté et projeté durant plus de dix années, où l’Ušumgal et lui partagèrent un espace commun de conscience dans un quotidien où la rage cohabitait avec la haine. C’est pourtant ce même regard brisé qui constitua certainement pour l’humain l’apport le plus profond de cette relation, car il permit d’éclairer d’un jour nouveau l’action de ces êtres - et d’une multitude d’autres - littéralement pris au piège de ces cycles involutifs. Comment, dans ces conditions, eussent-ils pu concevoir la Lumière autrement que comme une proie, une conquête ? Nous l’ignorons, autant que nous ignorons ce qui permit à certains d’entre eux de prendre le chemin de la rédemption et d’une évolution plus équilibrée, notre témoignage n’illustrant évidemment qu’une des voies de sortie de ces cycles.
LA NOUVELLE ALLIANCE
(par Nita)
Les humains que nous sommes ne maîtrisent rien. Nous apprenons juste à comprendre. Ce qui se passe. Comment cela se passe. Où cela se passe. Afin d'accompagner en conscience ce qui se joue dans ce Moi-là, dans cet espace-temps là. Et tout cela est d'une infinie importance ! Nous expérimentons les possibilités multidimensionnelles de la conscience et un nouveau vécu transdimensionnel. Cet Elan que nous ressentons. Qui n'a rien de personnel ni de mièvre. Nous dépasse infiniment. Ne cesse de s'élargir. Sans pouvoir jamais le retenir. Comme des bras s'ouvrant toujours plus grand, toujours plus large, toujours plus vaste. Et c'est bien peu que nous sommes aptes à le vivre en nos formes. Certains l'appellent Amour. Nous, nous en savons trop peu de choses pour le nommer autrement. Que Frémissement. Et Tremblement. En tant qu'individus, nous balbutions devant la Vie ! Qui nous retourne à sa guise comme des crêpes. Après nous avoir pétri, puis mis au feu de sa forge incandescente. Nous ne nous en remettrons jamais ! Si tant est que ce "nous" ait jamais existé...
En tant que Gardiens, genoux à terre devant les Portails sur lesquels nous veillons, nous Honorons le Feu de Vie qui nous porte et nous transporte. De Porte en Porte. Interdimensionnelle. De lieu en lieu. A nettoyer et ensemencer. Une part de notre mandat est d'activer, alimenter, garder et relier entre eux ces sas cosmotelluriques ou vortex interdimensionnels, afin de permettre à des fréquences plus élevées de se diffuser sur Terre. C'est justement à travers l'un de ces Portails, situé précisément aux pieds des Pyrénées (empreintes de la mémoire atlanto-égyptienne) que nous avons apporté notre participation à l'œuvre terrestre actuelle. Inverser le cours d'un futur involutif à travers une guérison karmique individuelle et collective. Nous étions tous là en ce sens. Nous et nos compagnons d'â(r)mes dont le rôle fut prépondérant. Ainsi que tous les Protagonistes visibles et invisibles sans lesquels rien n'eut pu ni se faire ni se défaire ! Ce qui se profile à l'horizon est une Nouvelle Alliance interdimensionnelle, intergalactique et interraciale. Et beaucoup de Fils et Filles de l'Un viennent en ces temps d'apocalypse rééquilibrer la race humaine et la race Gina’abul, toutes deux liées. Nous venons clore ce cycle de fin de monde dans la pacification afin d'activer le potentiel d'un nouveau futur.
Voilà le dénouement en cours. Voilà ce qui se joue maintenant en chacun de nous. Mais pas seulement. Ce drame millénaire se rejoue au même moment en tous nos frères et sœurs Gina'abul : Šutum, Amašutum, Kingú, Ušumgal, Mušgir, Dracos... devant reconnaître la valeur de leurs actes sanglants afin de s'en libérer, et nous avec ! Cela se joue en chacun ! C'est toute la famille, la très grande famille Gina'abul toutes Lignées confondues, qui est concernée. Car le temps de la guerre, de toutes les guerres, est terminé. C'est à cette fin que nous tous, Enfants de l'Un mandatés en ce sens, représentants de ces races, Moi-parallèles ou âmes hybrides, déposons les armes et pansons nos plaies. Car l'heure de la Réconciliation est arrivée. L'Aube d'un nouvel état d'être pour un nouveau futur est arrivée. Et répondent présentement à l'Appel tous les Êtres concernés aptes à le faire. Cet Elan, c'est le Leur, c'est le Nôtre. C'est une Fenêtre sur l'Univers ! C'est notre Porte des Etoiles ! C'est ce que nous nous ont enseigné l'Amašutum et l'Ušumgal que nous avons portés, et dont nous témoignons plus intimement dans les articles "Stupeur et Tremblements" et "La Proposition Loris". Les derniers reflets du Soleil noir se sont éteints sur cette terre brûlée de mille batailles. Ils dévoilèrent un horizon à nul autre pareil, dont la clarté naissante baigna nos visages de son ineffable lumière. C'est dans ce frémissement de l’âme que nous nous rencontrâmes. Amašutum et Ušumgal, peuple de l’Antique Serpent, étaient désormais prêts à arpenter les sentes oubliées de la réconciliation...
" A l'Est s'est levée la Grande Pyramide d'Or
Recouverte d'un pyramidion de Rubis
Elle est le soleil de notre Soleil !
Sur Terre, ceux de notre Race célèbrent la Réconciliation
L'Or et le Pourpre Unis dans la connaissance de leur Essence
La Rose est redescendue sur terre,
Notre Prophétie s'est accomplie ! "
(Nita-Loris le 12 avril 2017)
- Détails
- Écrit par Nita
« Chaque passage à un équilibre supérieur est d'abord un déséquilibre
et une corruption générale du vieil équilibre. »
("La Genèse du surhomme", Satprem)
" Ce chemin nouveau, cette ordalie de l'espèce nouvelle (on ne peut pas dire autrement), c'est constamment l'impossible qui doit devenir possible. Après chaque "opération", il y a comme un Sourire divin qui dit : "Tu vois, c'est tout à fait impossible ; eh bien, c'est tout à fait possible !" Et chaque jour on va dans un nouvel impossible, et ça devient possible sous les pas, pas à pas, seconde après seconde.
C'est cette Vie-là qui est en train de déraciner toute la Terre, toutes les nations, tous les hommes.
C'est la démolition du donjon.
La lente invasion de la Vie nouvelle.
Et au bout : une espèce nouvelle - qui va changer toute la face de la Terre.
Le crépuscule des hommes, c'est le commencement de l'Homme libre et de la vie divine sur la Terre.
Nous n'étions jamais nés, nous n'avions jamais été des "hommes" - nous étions seulement des nyctalopes, comme les axolotls dans les lacs souterrains du Mexique. Nous n'avions jamais vu le jour, nous n'avions jamais vu la vie, nous étions des morts vivants.
Et nos murs s'écroulent.
Et c'est une autre Terre.
Et ce sont "d'autres cieux", comme l'avait vu Jean de Patmos.
Et c'est le Jour, comme l'avaient vu les rishis védiques il y a cinq ou sept mille ans..."
("La Révolte de la Terre" - Satprem - Ed. Robert Laffont - 1990)
Que l'on ne s'y trompe pas ! Si mes écrits semblent parfois verser dans une poétique trop émotionnelle pour certains, cela est non seulement pour appuyer la caractéristique charnelle de l'expérimentation en cours, mais aussi pour restituer la fréquence véhiculée au cœur et non pas au mental sujet à maintes interprétations. Etant une entité à polarité féminine, ma nature profonde porte l'essence de la Mère qui couve, enfante ou met bas, protège et enfin offre au monde le fruit de son Amour. Cela se ressent forcément dans le vécu de cette réalité. Cependant. Il est bien évident que ce qui se joue réellement - dans cet acte "nous" concernant ainsi que dans le théâtre de ce monde - va bien au-delà de toutes les représentations que nous pourrions en faire et nous dépasse largement en tant qu'êtres incarnés en cette 3D. Il est question d'enjeux plus que planétaires, de Lignées, de mondes et d'entités, dont nous ignorons tout ou presque et dont les Maîtres d'Œuvre ne sont certainement pas nos petites personnes. Nous apprenons juste à suivre si ce n'est à comprendre les flux et reflux de notre Soi supérieur...
Ne pouvons-nous jamais être sûrs de qui nous sommes ? Ou de combien nous sommes ? Ces qualités qui nous habitent, ces rêves qui nous hantent, ces pulsions qui nous meuvent, ces désirs qui nous aveuglent, sont-ils nôtres ? Ou sont-ce les traces douces ou amères de ce que nous sommes, aussi, ces autres Nous quelque part dans l'insondable Univers ? Ou bien encore portons-nous sans le savoir une (ou plusieurs) âme, en plus de la nôtre, issue ou non de notre Soi pour un mandat dont nous ne saurions rien ou si peu de choses ? Qui sommes-nous finalement ? Notre marche est littéralement une marche "forcée", à l'aveugle, sur un terrain peu usité et souvent bien mal fréquenté. Nous sommes les explorateurs de chemins encore inconnus. Nous ne pouvons plus nous fier aux enseignements du passé, qui ne concernent effectivement que le passé et une dimension qui est en train de se dissiper pour faire place à une nouvelle, dont nous expérimentons peu à peu les rouages. Les modalités d'expression des propositions que sont nos Vies sont singulières et infinies. Pas de moule pour la démesure des voies du Soi dont nous ne savons rien ou si peu et avons tant à apprendre. Nous ne pouvons donc ni comparer ni juger le chemin de chacun. Nous avons tous parfaitement choisi la trame de nos vies, particulières, et il nous appartient de tenter de comprendre qui nous sommes véritablement, pourquoi nous sommes là et ce que nous avons à y faire.
Notre Monde est en train de changer. Radicalement. Comme jamais ce ne fut le cas dans l'histoire de notre civilisation. Notre évolution subit un saut quantique. Les dinosaures que nous sommes, ces pseudos tout puissants de la planète, vont laisser place à une nouvelle humanité, une nouvelle race d'hybrides transdimensionnels. Cette révolution humaine et planétaire a déjà commencé. Nous endurons tous les soubresauts apocalyptiques de ces êtres dont nous accouchons, ceux que nous serons demain et qui en surprendront plus d'un. Ce qui est passé ne sera plus jamais. Acceptons de faire ce deuil, douloureux souvent. Accompagnons dans la sérénité ce qui se meurt en nous et autour de nous, car cela cède la place à ce qui vient. Surprenant et bouleversant. Captivant et enseignant. N'ayons plus peur de faire ce grand saut dans le vide, car c'est pour cela que nous sommes venus et nous serons toujours guidés et soutenus par notre Soi supérieur et notre famille galactique. Nous vivons un réel changement de temps, la mort du passé et du futur de cette troisième dimension afin d'apprendre à vivre l'état présent des dimensions supérieures. C'est bien là la fin des temps. En cette période dantesque, qui semble plus sombre que jamais, de nouvelles voies se dessinent, de nouvelles compréhensions émergent et, de découvertes en découvertes, de savoir en connaissance, nous commençons à entrevoir la réalité de ce que nous sommes véritablement. Cette vision nouvelle et plus large dont nous témoignons, pour étonnante qu'elle soit, pourra sans aucun doute apporter la compréhension nécessaire à tous ceux qui, comme nous, se sont incarnés avec cette configuration afin de participer à ce renouveau planétaire.
MOI-PARALLÈLES, WALK-IN ET POSSESSION, HYBRIDES ET HYBRIDATION D'ÂMES
Nous sommes tous d’origine galactique. Nous venons de diverses constellations dont nous portons la mémoire et la fréquence ("La Grande Reconnexion"). Elles s’expriment quotidiennement et de façon majeure dans nos différences (façon de vivre, de penser, de se nourrir…). Nous nous reconnaissons entre nous. Nous attirons ou nous repoussons. Mais la brume de l’oubli, ce phénomène inhérent à la naissance, a recouvert notre mémoire. Il est temps de lever le voile sur nos origines et notre raison d’être sur Terre, car nous ne sommes pas toujours ce que nous paraissons ou croyons être. La réalité dépasse la fiction, mais nous manquons cruellement d'imagination ! Nita et Loris sont des âmes hybrides. Un croisement de races galactiques unies dans un même but : participer à l’ascension humaine et planétaire. Les articles "Stupeur et Tremblements" et "La Proposition Loris" concernent principalement l'hybridation d'âmes temporaire de deux Races de la Lignée Gina'abul. Le but : notre participation à la libération de ces Lignées reptiliennes en acceptant de corporiser les âmes de deux de ses représentants, un Ušumgal et une Amašutum. Conjointement à ces deux hybridations, cette phase de nettoyage de l’Œuvre au Blanc s’opéra aussi sur des Moi-parallèles égyptiens et atlantes dont nous avions retrouvé la mémoire.
Suite à nos dernières expérimentations - et avec toute la mesure possible pour parler d'un tel sujet avec l'outil limité qu'est le mental - nous pouvons désormais témoigner des différences notables qui existent entre les Moi-parallèles, les Walk-in et la possession, les Hybrides et l'hybridation d'âmes. Dans cette époque troublée à l'importance capitale pour l'évolution humaine, de plus en plus de ces cas particuliers et difficiles à cerner se manifestent parmi nous. Nous en faisons partie, comme d'autres, et comme ceux-ci nous n'en avions ni la vision ni la compréhension claire. Si le phénomène de Walk-in et de possession sont désormais bien connus, il n'en est pas autant des Moi-parallèles et de leur participation transdimensionnelle dans nos vies, des Hybrides et encore moins de l'hybridation d'âmes. Dans le cas de Loris, son hybridation d'âme temporaire et spectaculaire avec un Ušumgal s'est effectuée en 2007 ("A l’Ombre d’Apep") et sera le sujet de l'article à venir "La Proposition Loris". En ce qui me concerne, je suis née avec de multiples hybridations qui se dévoileront suite à cette expérimentation et prendront le relais en fonction des besoins. Cette configuration différente devait bien sûr servir notre mandat.
Nous sommes presque tous issus d'un Soi supérieur ou Être multidimensionnel ("Retour aux Origines") - le fameux Dieu de nos prières ! -, sorte d'âme-groupe dont la conscience se fragmente en de multiples existences individuelles, chacune expérimentant sa propre réalité dans de nombreuses dimensions et mondes différents. Telles les ramifications de l'arbre (le Soi) donnant naissance à des branches maîtresses (les Moi) d'où naîtront d'autres branches (les Moi-parallèles), chaque individu ou conscience incarnée est ainsi l'une des multiples fractales du Soi. Le temps n'étant pas linéaire, ce que nous avons été dans le passé (vies antérieures) ou serons dans le futur - et même ce que nous n'avons pas été mais qui existe en tant que Moi-probables dans des univers parallèles - sont ces Moi-parallèles qui existent simultanément à notre propre existence ici et maintenant. Nous sommes nous-mêmes les Moi-parallèles de nos Moi-parallèles et deux fragments de notre Soi mandatés sur cette Terre en cet instant charnière. Tous ces Moi-parallèles et ces Moi-fragments sont reliés et plus ou moins fortement connectés entre eux selon le mandat d'incarnation, permettant ainsi d'enrichir l'ensemble de leur expérimentation personnelle. Par ailleurs, chaque Moi et Moi-parallèle possède en lui la capacité de devenir lui-même ultérieurement un nouveau Soi supérieur, qui se fragmentera en de nouveaux Moi etc etc !
Ainsi que nous l'expliquions dans l'article "A l’Ombre d’Apep", Walk-in et possession ne se différencient l'un de l'autre que par un fait essentiel. Le processus de Walk-in consisterait en une substitution d'âme avec entente commune préétablie avant l'incarnation. C'est le transfert d'une entité non incarnée (sa conscience ou âme) dans un corps physique laissé libre. Pour maintes raisons, une âme déciderait de quitter son corps et de le céder à une autre âme qui vivra à sa place sans avoir à passer par la naissance, l'enfance etc. Cela se passerait la plupart du temps lors d'un choc violent avec perte de conscience, une anesthésie générale, un coma ou une NDE (expérience de mort imminente). La possession est exactement le même processus, sauf que l'âme ne quitte pas forcément son corps (d'où l'absence de coma, perte de conscience ou NDE) - elles peuvent cohabiter ou seulement un certain temps tant que l'âme première combat cette intrusion ou que l'usurpateur a besoin d'elle - et surtout il n'y a pas d'entente entre les deux parties. Il s'agit littéralement d'un viol corporel. Si le cas de possession est connu depuis fort longtemps, il n'en est pas de même des cas de Walk-in dont on ne parle que depuis quelques années.
En ce qui concerne les Hybrides, et pour simplifier, nous en avons répertorié trois catégories. Les plus connus sont les Hybrides aliens-humains provenant d'abductions et concernant généralement les Gris, mais pas que. Nous pensons nous aussi que bon nombre d'enlèvements d'humains et mutilations de bétail sont des tentatives d'améliorer leur race afin de contrecarrer un futur entropique. Pour approfondir le sujet, voir article : https://www.odla.fr/vie-extraterrestre/projet-cr%C3%A9ation-des-hybrides/. La deuxième catégorie d'Hybrides concerne des êtres génétiquement conçus dans des bases top secrètes telle Dulce au Nouveau-Mexique où des expériences et manipulations génétiques servent les intérêts des Maîtres du Pouvoir Sombre, les prédateurs extraterrestres et leurs sbires (in)humains. Animaux et humains y subissent d'atroces hybridations ou devrions-nous plutôt dire tortures et mutilations (voir article : https://eveilhomme.com/2019/04/13/base-top-secrete-souterraine-humaine-extraterrestre-deep-underground-military-bases-ou-dumbs-dulce/). La troisième catégorie d'Hybrides est plus délicate à discerner car on peut la confondre avec une hybridation d'âmes (mais les deux cas peuvent momentanément coexister), sujets en cours de développement tant leurs implications dans nos vies sont vastes et importantes.
S'il est vrai que nous sommes tous quelque part des Hybrides, c'est-à-dire la résultante incarnée d'un ensemble d'Ascendance et de Lignées galactiques, sommes-nous tous porteurs d'un ADN provenant d'un ou de plusieurs systèmes planétaires en plus de nos gènes humains ? Etant pourvus de 12 brins d'ADN dont deux seulement sont actifs, feraient-ils partie des 10 brins restant en dormance chez chacun et que la science nomme si ridiculement "ADN poubelle" ? Sans aucun doute. ("ADN humain et civilisations extraterrestres" : https://et-verites.jimdo.com/articles/adn-humain-et-civilisations-extraterrestres/) Ou peut-être que ce fait ne se présente que dans quelques cas en raison d'un mandat spécifique, même si nous pensons que ces cas sont bien plus nombreux que ce qu'on voudrait nous faire croire. Nous ne pouvons au jour d'aujourd'hui le confirmer ou l'infirmer, mais la configuration spécifique de l'humain hybride va bien en ce sens. Cette connaissance, que certains expérimentent déjà, sera bientôt donnée à l'humanité entière, car elle est intrinsèque à son évolution. Cet ADN peut effectivement être en dormance et se réveiller au moment opportun selon le mandat à accomplir, comme il peut être agissant dès la naissance. Quoi qu'il en soit, aucun doute n'est possible pour le porteur d'un tel ADN dont la configuration particulière donne le ton tant à sa personnalité qu'à son existence.
A la différence du Walk-in qui est la substitution d’une âme à une autre, l’hybridation d'âmes est une association d’une ou plusieurs fractions d'âmes dans un même corps. Une collaboration transdimensionnelle et pluri-entitaire. Cette hybridation peut être ponctuelle comme continue. Provenir de différentes réalités, mondes ou races. Se vivre dans notre dimension (une part d'âme extra-terrestre s'hybride dans un humain, ou celle d'un humain dans un animal et vice-versa) ou dans une autre (une part de notre âme s'hybride dans une entité extra-terrestre). Simple comme pour Loris (seule son âme a été hybridée par l'Ušumgal), multiple, ou dite "en miroir" comme pour Nita (une part de l'âme de l'Amašutum a été hybridée à celle de Nita comme celle de Nita à l'Amašutum dans sa réalité). Elle peut être existante dès la naissance, en dormance ou non, inconsciente, semi-consciente ou totalement consciente, ou comme pour Loris intervenir à un moment clé de la vie. Si son cas fut spectaculaire et ressemblait à de la possession, ce n'était dû qu'à la fréquence de l'âme qui s'incarnait en lui. Elle peut être l'association de plus de deux fractions d'âmes (hybridation multiple) et, dans ce cas, celles-ci se révèlent souvent au fur et à mesure que le mandat le nécessite. Les modalités de l'hybridation sont singulières. Elles dépendent de divers facteurs tels la fréquence de l’individu et ce qu'il est venu faire, mais son expression est suffisamment puissante et charnelle pour ne pas être confondue avec un Moi-parallèle, dont seuls les flux nous traversent, aussi fortes en soient les sensations. L'hybridation d'âmes est bien "corporelle". Lorsqu'elle est simple, nous portons des traits de caractère, des pulsions, des visions, des souvenirs, des peurs bien réels que nous vivons au quotidien mais, contrairement aux Hybrides et aux hybridations en miroir, nous sentons profondément qu'ils ne sont pas nôtres. C'est en nous, ça vit à travers nous au point de sembler être nous, mais ce n'est pas réellement nous. Ces différences sont très délicates à mesurer, d'autant plus que nous pouvons acquérir par ce biais les qualités de l'autre, mais il y a comme pour le Walk-in entente préalable en vue d'une œuvre commune à accomplir. Et, comme pour ce dernier, les hybridations d'âmes (surtout en miroir) sont assez rares dans l'humanité. Et difficiles à vivre. Aussi.
LE PACTE
" Rappelez-vous le lieu sacré où vous dites votre allégeance à cette cause ! Rappelez-vous la manifestation de l'existence dans cette réalité, qui est la nôtre et la vôtre. " (2013 - Message des représentants d'Orionis)
Mai 2013. Une part de notre famille originaire d'Orionis (Orion) nous apparait à travers un demi-cercle de 5 à 6 entités de principe féminin et masculin, dont la signature énergétique est d'un ton indéfinissable entre le rose-rouge-mauve-violet. Ils nous appellent dans la communion à travers la réunion de tous nos Moi-parallèles. On nous précise que c'est seulement ainsi que nous pourrons intégrer l'unité. Ces entités, qui sont à l'origine de la vie sur Terre, nous annoncent qu'elles se manifestent maintenant "Parce que le moment d'une nouvelle conscience de l'humanité, d'une nouvelle expérience de l'humanité est arrivé." Nous pourrons désormais communiquer directement avec cette sphère de sagesse, qui nous dispensera toutes les informations et les initiations nécessaires en temps voulu afin d'agir en pleine conscience dans la Lumière. Nous recevons ce message (un flux télépathique et informationnel que nous décryptons en mots) : "Nous sommes en train de déchirer le voile qui nous sépare, nous sommes en train d'ouvrir la porte pour que la connexion s'établisse. Vous avez fait la part de chemin qui était nécessaire. Nous sommes ici pour vous dire toute notre gratitude et notre joie pour les réalisations accomplies, pour les sacrifices consentis. Nous sommes dans la paix et nous sommes venus vous dire notre joie et notre bonheur."
Juin 2017. Loris et moi nous connaissons depuis des éons, puisque nous faisons partie du même Soi. Dans la spirale de nos incarnations multiples ou Moi-parallèles, nous avons été à l'aube de la Vie sur Terre. Pourtant, à l'instant où cette mémoire affleure en nous, nous ne savons pas encore s'il s'agit de Moi-parallèles ou du souvenir de ceux que nous portons en nous. Nous sommes en ces temps lointains et nous nous faisons face, au soleil couchant, sur la large terrasse d'un élégant bâtiment composé de pierres mégalithiques. De larges colonnades de couleur ocre-jaune encadrent une imposante ouverture, d'où s'envolent les voiles légers d'un rideau translucide blanc-crème. C'est la fin de la journée. Ce bâtiment au toit plat est en hauteur. Il surplombe une petite vallée au fond de laquelle se devine un mince cours d'eau. Nous dialoguons dans une langue que nous ne saurions déchiffrer aujourd'hui. Nous sommes de type reptilien. Nos crânes sont bien allongés, nos fronts un peu avancés et notre musculature filiforme mais puissante. Le mâle porte une tunique bleue lui collant au corps et la femelle une tunique verte dont un large plastron d'or finement ouvragé recouvre la poitrine. Cette promesse, ce pacte sacré, ce sceau gravé en nous, est-ce le nôtre ou bien le leur ? Est-ce le lieu où ils/nous avons fait allégeance à cette noble cause qu'est notre mandat actuel ? Quoi qu'il en soit et de quelque manière que ce soit, notre conscience nous a conduit à nous engager en ces temps et en ces formes, porteurs de ce témoignage particulier.
Des images continuent de défiler en parallèle devant nos yeux fermés. Ces deux représentants reptiliens au crâne allongé - un mâle en tunique bleue et une femelle en tunique verte avec des liserés rouges - sont dans un tunnel dont le toit vibre. Ils doivent fuir car il semble qu'ils soient attaqués. Une série de données en lettres couleur or nous apparaît, mais dans un langage inconnu de nous et donc indéchiffrable. Ce tunnel paraît naturel car il n'est pas ouvragé, bien qu'il soit éclairé par des lumières artificielles. Tous deux courent vers la sortie. Nous ressentons leur inquiétude, leur crainte et même un peu de peur. Ils arrivent finalement dans un vaisseau circulaire, et c'est là que le mâle et la femelle nous tendent la main. Ils nous invitent à monter, avec d’autres personnes, pour emprunter peu après le décollage une porte stellaire. Le voile qui sépare nos différentes réalités ou mondes s'est bel bien déchiré et il nous est maintenant possible non seulement d'établir un contact direct, mais aussi de partager nos expérimentations et d'œuvrer en tandem et en conscience.
Si le ton de cette expérimentation nous était là bel et bien donné, il fallut plus de temps pour saisir la totalité de ce qui se jouait dans cet ici-et-maintenant prévu depuis longtemps. Nous avons accepté de porter en cette incarnation présente les âmes d'un drame originel entre Ušumgal et Amašutum, afin de participer au nettoyage de la dette karmique pesant sur elles. Cela ne veut bien sûr pas dire que ces deux Lignées étaient enfin délivrées, mais par ricochet à-travers le salut des deux âmes que nous portions - messagères mandatées par leur Lignée respective - nous avons ouvert une Porte fréquentielle de libération pour tous ceux prêts à la franchir. Cette participation commune, cette œuvre à quatre (Nita, Loris, l'Amašutum et l'Ušumgal) fut pratiquement au-delà de nos possibilités. Il est évident que si cela nous avait été proposé c'est que nous étions aptes à mener ce défi à sa résolution. Pourtant. C'est une chose d'avoir les capacités de le faire et une autre de le vivre dans l'humanité ! Ce que nous avons expérimenté s'est tout d'abord fait à l'instinct et à l'inspiration, privés d'informations capitales qui ne nous seraient données que vers la fin. Sans doute afin d'évincer le mental qui dans ce cas et à ce moment-là ne nous était d'aucune utilité. Nous devions par ailleurs non seulement veiller sur le Vortex/sas du Zome, mais nous débarrasser des entités lourdes attirées par le panel émotionnel qui se jouait entre nous quatre et de ceux, éminemment plus redoutables, tentant par tous les moyens d'empêcher cette réconciliation. Le tribut que nous avons payé fut humainement lourd. Peut-être à la mesure de la tâche ? Ou de notre incompétence ? Le principal est bien sûr d'avoir mené ce mandat à terme.
UNE GUERRIÈRE À TERRE
4 mars 2017. Nous répondons à un Appel sans appel de notre Soi, nous priant de nous libérer tous quatre totalement et définitivement. Il était temps de terminer l'œuvre commencée, de nettoyer les traces énergétiques de ces cinq dernières années et de restaurer nos corps et nos identités malmenés par cette expérimentation particulière. Nous ne nous doutions pas que nous allions faire face à un déchainement de forces sombres tous azimuts ! Nous comprendrons plus tard que cette mise en scène de la prédation (sous couvert du Réseau Leo que nous invitâmes chez nous quelques temps après) et ses attaques virulentes non-stop devait en fait servir la résolution de notre mandat. A-travers eux, le décor était campé et tous les protagonistes visibles et invisibles de ce drame millénaire en place. Ce qui se terrait au fond des abysses se découvrait, prêt à être transmuté, et cela n'eut pu se faire autrement. Nous ne fûmes heureusement pas aussi seuls et démunis que nous le pensions face à ce sombre scénario. Notre Soi nous mit sur le chemin Cyril et Florence (inconnus humainement, mais non sur d'autres plans), un couple inspiré, engagé et mandaté comme nous qui nous aida à accomplir cette mission au moment le plus délicat. Qu'ils en soient ici remerciés ! A ce jour, ce furent les seuls à avoir su mesurer l'importance de l'enjeu en cours, dont à l'époque nous n'avions guère idée vu que nous œuvrions à l'inspiration. En plus des informations/fréquences que nous partageâmes durant ce bref et riche laps de temps, ils nous envoyèrent un jour un colis contenant entre autre un dessin réalisé par Florence, poussée sans autre explication à nous l'offrir : un œuf noir cerclé d'or baignant dans les abysses et relié vers le haut par un faisceau doré et lumineux ! Nous reviendrons sur cet Œuf très important dans l'article à venir "Le Chant du Cygne". Ah, mais quelle magistrale mise en scène !
Cet influx puissant, je le reçus dans mes cellules et décidai de l'acter dans la matière en mettant définitivement fin à ma dépendance au tabac. Par cet acte conscient, j'ouvrais la voie à un renouvellement complet de nos perceptions et expérimentations ou, plus probablement, à leur approfondissement. Et le retour ne se fit pas attendre ! Au moment où précisément tout semblait, devait et allait enfin se déployer – et bien sûr à cause de cela ! – je fus contrainte à une complète inactivité, devant rester couchée plusieurs mois sans plus aucune énergie ni souffle pour respirer. De l'étonnement à la stupeur, de l'inquiétude à l'incompréhension pour finir dans la confusion la plus totale, c'est sur ce flot tumultueux de sensations contrastées que nous vécûmes ces jours. Bien que Loris n'était pas le moins du monde inquiet quant à ma santé, l'enchainement de ces évènements qui dépassaient largement les effets post-tabac nous troublèrent. Nous n'arrivions pas à saisir le sens profond de ce scénario, le mystère s'épaississait et les évènements se succédaient sans interruption et sans résolution. Mon état ne s'arrangeant pas, nous finîmes par prendre rendez-vous chez un médecin qui ne me prit pas au sérieux. Il attribua - ainsi que les autres spécialistes qui, ne trouvant rien non plus, prétextèrent de même - mon état à l'angoisse et au stress liés à l'arrêt du tabac. Bref, pas de panique, c'est de la panique ! Nous n'étions donc pas plus avancés. Autrement dit, soit il n'y avait effectivement aucun fondement physique à mon état, soit si cette composante existait, elle constituait avant tout le symptôme d'une explication à rechercher dans une autre direction. Or, compte tenu de la virulence de la manifestation et de ses conséquences, il devait s'agir d'un élément important. Mon état s'aggrava et nous nous rendîmes aux urgences d'où je fus congédiée. Bouleversée, je me mis à pleurer. Rétrospectivement, c'est ce premier lâcher (les larmes) qui contribua à dénouer la situation. Encore une fois, je n'étais pas prise au sérieux. Pourtant. J'étouffais littéralement, chaque souffle semblant être le dernier. Et il n'y avait à ce stade aucune issue apparente.
La vérité était ailleurs et il nous fallait la trouver. Je ne cessais de pleurer et ne me reconnaissais plus. Si ces crises de larmes semblaient dans cette réalité attester une composante anxiogène, c'est tout autre chose qui se passait dans une autre réalité. C'est la souffrance de mes Sœurs (que j'avais accepté de corporiser), d'ici ou d'ailleurs, torturées violentées et tuées, qui s'exprimait à-travers moi et ces larmes témoignaient d'une intégration cellulaire en cours. Ce premier coin de voile levé, la situation ne s'améliora pourtant pas complètement et nous consultâmes un autre médecin, mais sans plus de succès. Nous ne connaîtrons l'explication finale de cette expérimentation que lors de la clef donnée à Loris et surtout lors de la révélation de nos hybridations d'âmes. Pour Loris, seule l'âme de l'Ušumgal était hybridée à la sienne, alors que dans mon cas je vivais une hybridation-miroir avec l'Amašutum. Non seulement une part de l'âme de l'Amašutum était hybridée à la mienne, mais une part de mon âme était hybridée à la sienne dans son monde. Difficile de faire la part des choses dans ce cas, les deux âmes étant totalement liées l'une à l'autre, fusionnées. Je revivais dans mon corps les douleurs et sentiments violents, que je vivais en même temps dans cette autre réalité et cette autre peau. Toute ma vie particulière en était le témoignage, entièrement confondue avec celle de l'Amašutum, l'une et l'autre expérimentant ce que l'autre et l'une vivait dans son propre monde. Chacune a pu ainsi absorber dans sa réalité les qualités de l'autre, mais aussi ses douleurs et une partie de son destin...
Précédant cette révélation, une clef essentielle fut donnée à Loris et la vérité énergétique des évènements en cours pesa lourdement sur lui dès lors qu’elle affleura à sa conscience. Il essaya de la rejeter, mais elle était capitale et lui faisait horreur. Il n'était pas prêt à l’accepter et la livrer. Pourtant, aussi lourde fut-elle, il fallait l’actualiser au présent. C’était essentiel pour eux, pour nous et pour ce programme d’expérimentation commun. Dans cette réalité, nous portions en nous et en nos âmes une Amašutum et un Ušumgal. Dès l'instant où Loris corporisa ce dernier, 90% de leur relation s’est constituée autour et au-travers de cette mémoire souffrante et c’est cette souffrance qui s’est exprimée dans notre système de réalité et dans nos je(ux). Mais alors que nous étions au plus près de découvrir la clef de voûte cachée dans les tréfonds de cette impensable association, le conflit devint notre quotidien. Et les difficultés se décuplèrent paradoxalement à mesure que, dans notre présent, des résolutions incomplètes apparurent : le dépôt partiel des armes de la guerrière Amašutum, l’intégration partiellement apaisée de l’Ušumgal. Nous vivions une escalade incontrôlable d'agression mutuelle. Loris ne m’entendait plus, mais à qui m’adressais-je ? Il fallait en finir. Ce qui unissait notre Frère et Sœur dans la rancœur et nourrissait notre relation dans leur douleur était un meurtre. Le substrat physique de mon souffle coupé : l'égorgement de l'Amašutum par l'Ušumgal. Elle n’avait plus d’air là-bas, alors elle souffrait dans mon corps, je souffrais dans le sien. Cette réalité nous labourerait tant qu’elle ne serait pas reconnue. Elle nous rappelait à elle pour en finir. Voilà ce que nous avions décidé de porter en commun afin d’apporter notre contribution à la pacification de ces Lignées Gina’abul.
PRÉLUDE À LA MIGRATION D'ÂMES
(Par Loris)
Longtemps j’ai ignoré la raison pour laquelle Nita n’a jamais confondu sa Guerrière avec une prédatrice. Tandis que je tentais avec mon acolyte - qui lui en était bien un - de dénouer notre relation conflictuelle et souffrante, je projetais ma compréhension limitée de ma propre situation sur le lien qui les unissait. Je me trompais pourtant et de loin. Nita, elle, savait que leurs deux souffles étaient conjugués de manière intime, aimante, unis par une vibration commune ; que leurs existences inévitablement nouées avaient suscité une personnalité unique, résultante miraculeuse des mécaniques de l’âme. Le mode d’être au monde de Nita en est l’expression originale. Il se manifeste au quotidien par une volonté, une force et une maîtrise à l’épreuve du feu, une vigilance minutieusement exacerbée, une aptitude démesurée à repérer l'ombre et la manipulation. Habitée par l’instinct de ceux qui ont été frôlés par la main glacée de la mort, tous ses actes se trouvent imprégnés par cette discipline de survie propre aux combattants. D'un simple regard c'en est fait ! Elle n’exagère jamais et ne se trompe pas, car elle saisit au-delà du visible les êtres et les situations dans leur vérité. Venus de ce lieu inconnu où la justice prend forme, ses mots tels des glaives arrêtent des sentences adressées au fond de l’âme, dont seules les initiatrices gardent le mystère. Nita et sa Guerrière sont toutes deux des survivantes. Sans sa force d'âme et sans l'instinct aiguisé de sa partenaire, Nita n'aurait sans doute pas survécu aux multiples épreuves qu'elle dut affronter dès son enfance. Pour moi qui connais un peu son histoire, je considère son existence comme une espèce de miracle, car malgré tout ce qui fut fait pour l'étouffer (c'est donc une constante) et la tuer - en raison même de la fréquence qu'elle est venue transmettre -, elle n'a jamais maudit la Vie, bien au contraire.
Mais à l’heure du dénouement le roc se brisait, car le temps du dépôt des armes et de la séparation des âmes était arrivé. Une Aube nouvelle allait bientôt se lever. Sur nous quatre et sur ces Lignées. Comme sur toute l'humanité. Et elles étaient prêtes. Elles étaient venues pour cela, avec la seule arme qu'elles pouvaient désormais porter haut et fier : leur immense Amour. Nita en fut profondément bouleversée. Littéralement mise à terre par cette séparation, condamnée à une vie végétative complètement étrangère à son tempérament, sans maladie identifiable, le souffle court, le regard éteint, elle dut rester alitée deux longs mois. Nous en restâmes confondus. Le sens de ce repos forcé ne nous sera révélé qu'après un long contingent de conjectures insatisfaisantes. En réalité, cette stase visible correspondait au processus de désengagement invisible entre l’Amašutum et Nita, impliquant les plans physiques, psychiques et subtils. Plus de cinquante ans d’une vie partagée, étroitement intriquée dans toutes les dimensions de l’existence, nécessitait une reconfiguration profonde de leurs identités respectives (ou trames personnelles), car elles étaient désormais appelées à se mouvoir dans leur propre réalité indépendamment l’une de l’autre. Si nous ne saurions qualifier le type d’échange qui eut lieu en ces instants sur ces autres plans, nous en comprenons aujourd’hui toutes les implications. Ce fut un temps de préparation au cours duquel les deux fractales Nita et l’Amašutum appréhendèrent leurs nouvelles conditions d’existence. A rebours de la mise en phase (psychique et subtile), qui dans le cas des Walk-in prépare à la substitution d’entités, il s’est agi ici d’une sorte de déphasage sur les différents plans de réalité concernés par leur association.
Ce temps d’ajustement fut évidemment particulièrement troublé. Manifestations et attaques en tout genre se succédèrent en rangs serrés cependant que nous étions particulièrement vulnérables car vibratoirement déséquilibrés. Les circuits électriques du Zome (qui palliait aux divers changements de fréquence) ne cessaient de dysfonctionner et nos appareils électriques nous lâchaient l'un après l'autre ; les rongeurs avaient envahi le plafond de la chambre (les prédateurs étaient lovés dans la 4ème dimension) ; une hécatombe d’oiseaux venait mourir devant nos portes et fenêtres, dont un fut retrouvé décapité à l’extérieur du mur situé au niveau de la tête de lit de Nita ; les canalisations s'obstruèrent et le restèrent jusqu'à ce que la portée de l’évènement fut saisie. Tout cela sans compter la présence de diverses entités œuvrant puissamment à nous confondre et nous diviser afin d’empêcher ou gêner le bon déroulement de ce qui se jouait à cet instant. A bout de tout et à bout de force, ces déséquilibres se répercutaient sur notre couple. Nos failles étaient à vif et la division l’emportait chaque jour un peu plus. Nous étions en guerre, au bord de la rupture. Nous étions quatre (et bien plus !) à nous exprimer et dans ce brouhaha, nous ne nous entendions plus, nous ne nous comprenions plus. Qui parlait à qui ? Celui qui ne pouvait entendre et avancer que dans la violence et la fureur : l'Ušumgal que j'avais accueilli en ma forme et en conscience en 2007 ? Ou la Guerrière Amašutum, qui toute sa vie aura défendu Nita crocs et griffes ? L’épreuve était importante, certes à la mesure de l’enjeu. Or, tout comme la nuit la plus sombre précède l'aube, bien que noyés et semblant couler dans cet intense et sombre maelström, le temps du dénouement était pourtant arrivé. Nous étions tous prêts. Nous étions sur la bonne voie. Aussi inconfortable que cela nous paraissait être, nous n'avions jamais été aussi près de la rédemption tant attendue. Nos âmes savent la voie qu'elles ont choisi d'expérimenter dans cette réalité et cela sera toujours profondément juste.
Notre mandat allait bientôt arriver à son terme dans ce lieu et ce Zome-matrice, où il nous fallait non pas rétablir (remettre dans son état premier) l'équilibre rompu par le déchaînement de la prédation transdimensionnelle, mais établir un nouvel équilibre à l'aune d'une nouvelle compréhension de la situation et des raisons de cette expérimentation. Le violent désordre, qui s'était installé depuis le lancement de notre site, n'était là que pour appeler un ordre nouveau correspondant à la nouvelle fréquence dont nous accouchions tous deux péniblement. La prédation intérieure ou transdimensionnelle n'était finalement autre que l'incontournable ou fatal Gardien du Seuil "en-saignant" (codant la nouvelle information dans le sang puis l'ADN), gardant les Portes/paliers des différentes dimensions que nous avons traversées et que nous expérimentons à chaque changement d'état de conscience ou de fréquence. Alors que l'humanité ne cesse de fuir et de lutter contre l'Ombre (tentatives aussi vaines que mortelles), la vérité est que ce côté obscur de la Force est non seulement l'outil indispensable à notre évolution, mais surtout son garant. Rien ne peut se faire, nous ne pouvons avancer en l'état actuel des choses et dans ce système dimensionnel, sans eux ! Mais encore faut-il acquérir la connaissance réelle de cette part sombre sans laquelle il n'y aurait dans notre Univers aucune création. La Vie est un déséquilibre créateur permanent, tout comme nos pas. Il nous faut bien lever un pied et se trouver en équilibre précaire, avant de le poser plus loin et ainsi avancer AVEC FOI vers un nouvel équilibre.
Nous sommes épuisés. Physiquement, psychiquement, sur tous les plans. Nous avons tous beaucoup sacrifié à cette œuvre. Comme nos Frères Oiseaux (messagers de la Lignée de Nita) morts par dizaines. Nous avons cru ne plus pouvoir supporter autant de charge énergétique, ni contenir en nos formes et psychismes fragiles autant de flux inconnus et puissants. Mais finalement. Ces formes délicates qui nous meuvent, ces psychismes nous semblant si précaires, sont au temps imparti à la mesure de nos âmes. Puissantes ! Et trouant toutes les ténèbres ! Nous ne pouvons nous laisser abattre par cette tempête, car nous sommes à la porte d’une nouvelle perception et d’un nouvel état d’être. Il faut pouvoir franchir la barrière de feu (représentation mentale des paliers dimensionnels matérialisant une différence de fréquence) et elle n’est pas faite pour les tièdes. Pour garder cette fréquence, encore faut-il pouvoir la porter ! Est-ce possible ? Peu importe. Nous n’abandonnerons pas. Les Oiseaux sont là, ils nous accompagnent et ces amours se sacrifient sans compter pour nous montrer la voie. Le souffle de Nita ? Elle apprend à respirer différemment, seule, elle expérimente un autre état et il faut le temps de l’intégrer dans la matière. Nous sommes près du centre, cet espace primaire et abyssal. Nous approchons du noyau, de l'œuf ! Il est là, à un pas. Et il se fera dans l'Amour. Le canevas était parfaitement tissé dans ce douloureux et fructueux plan à quatre, où la Guerrière Amašutum veillait à côté de l'Ušumgal. Sans cesse traquant son Ombre, contenant ses déviances, évitant ses débordements. In fine, au moment même où il intégrait l'expérience, elle put enfin déposer les armes. C'est alors que Nita et cette fière Amašutum de noble Lignée, portant leur Amour mutuel à son paroxysme, achevèrent l'œuvre de rédemption au nom de laquelle elles s'étaient ensemble incarnées. Et l'Amour se fit chair...
L'HYBRIDATION-MIROIR : NI TOUT À FAIT L'UNE, NI TOUT À FAIT L'AUTRE
Nous avons longtemps vécu ensemble cette Guerrière et moi, entremêlé nos essences. Aussi dissemblables qu'il est possible de l'être. En apparence. Mais dans le fond ? Qui peut dire qui contamine l'autre ? Ou le révèle ? Sans elle, aurais-je jamais survécu à ma destinée ? Aussi fière que je fus timide, elle était ma force j'étais sa fragilité. Elle supportait ma colère. Je portais son magistère. J'étais sa douleur. Secrète. Elle était mes peurs. Muettes. Et ce cri sourd en moi depuis toujours. Sans que je le sache, déjà à la tâche, elle m'a aidé à grandir, mûrir, forcir. Et vaincre les ténèbres de mes nuits. Jusqu'au jour où. Je l'aiderai enfin moi-même, nous libérant de ces karmiques tourments. A l'instant où j'écris ces lignes (presque trois ans après), je ne crois plus que cette Amašutum soit celle qui fut égorgée par cet Ušumgal. Ou même cette Guerrière avide de batailles et de sang versé, telle qu'elle se présenta. Mais plus justement un être qui, comme moi, accepta un jour d'être le relais (témoin véhiculant une certaine mémoire/fréquence) du drame de cette Lignée de Sororité. C'est en octobre 2008 qu'elle m'apparut brièvement, entraînant dans son sillage quelques Moi-parallèles et autres âmes hybrides qui façonnent la fractale Nita. J'ai alors cru qu'elle était un Moi-parallèle et cela aurait fort pu être le cas, mais le mandat commun que nous avions accepté de mener à son terme nécessitait une autre forme de collaboration. La réalité de l'expérience, tellement plus aberrante, demanderait plusieurs années d'expérimentations multi et transdimensionnelles pour la comprendre. Voici ce que je notai lors de cette première rencontre. L'extrait est à mon sens nécessaire pour mieux comprendre les implications humaines de certaines hybridations d'âmes, même animales, et la psychologie des hybrides :
" Quelle difficulté de vivre ce grand écart permanent, là et ailleurs à la fois, humaine et non-humaine à la fois ! Étrange vie. Étrange sensation d’avoir vécu d'étranges choses. Le monde est pour moi inversé. Il y a le peuple animal (végétal et minéral) et le peuple humain, mais c'est l’animal (qui se rapproche le plus de mon essence) qui regarde ici les humains. Quelle terrible sensation de vivre dans un gigantesque zoo. Regarder l'humanité tourner en rond dans ses propres cages et de fait les projeter sur les miens. Quelle étrange expérience. Etrange race. Je l'ai longtemps observée. Bien au delà de ce temps. Je l'expérimente dans ma chair. Pourtant. Aujourd'hui encore, je n'en ressens aucune affinité. Le seul lien, charnel et terrestre que je me reconnaisse, est animal. Je sens cette sauvagerie en mes fibres. Elle est là depuis toujours. Un autre sang coule dans mes veines. Et bien que d'admirable couleur pourpre, il véhicule une tout autre mémoire. Qui a des pattes. Et puis des griffes. Sans doute un bec et puis des ailes. Je ne suis pas d'ascendance humaine. Je n'ai pas cette mémoire. J'expérimente cette race, mais ne la comprends pas et m’en tiens suffisamment éloignée. J'ai mal à cette vie. Parce que me déchire cette abyssale faille. Mais que suis-je véritablement ? Pourquoi cette conscience dont j'entends le moindre murmure, mais dont je n’arrive pas à comprendre tout le sens ? Je vis une vie fragmentée de moult vies en moi, des êtres que je porte et dont les nombreux visages peuplent mes nuits et trahissent mes jours. J’ai l’impression de faire le yoyo (mais c’est bien cela, je passe d’une vie à une autre, de ce Moi dans cette réalité à d’autres Moi) entre un état de profonde sérénité et des états archaïques, anachroniques ou fantasmagoriques que je ne peux ni travailler ni maîtriser. Ils sont là, insoumis à toute forme de transcendance et je sais qu'une Porte est là, quelque part, qui me cherche et que je trouverai quand je serai prête. Mais quand ? Et quelle Porte ?
Il manquait un déclic, la source de cette fragmentation. Ce matin. Enfin. Une trouée s’est engouffrée dans la faille qui bée de toutes ces vies. Et le tournis. Un maelström d’énergie qui s’empare du corps. Un fulgurant mal au troisième œil. Sésame ouvre-toi ! Une guerrière s’est alors présentée. Elle a surgie devant mon regard intérieur, son épée trempée de sang était sa fierté et montrait sa bravoure sur les champs de bataille. Lorsque soudain. Une foule s'est pressée à la porte de mon âme accueillante. Ô tous ces Moi qui me peuplent ! Tout cela que je suis, que je vis et conduis depuis mon premier inspir. Tous, je les reconnais ! Même ceux dont je ne peux voir ni les visages ni la forme, parce que mon cerveau limité ne peut les traduire. Mais ils sont là. Je les sens. Je flaire leur odeur. Et je sais pourquoi ils se présentent. Je me savais les bras trop larges pour étreindre mes soi-disant semblables. Et si petits pour enlacer le monde. Pourtant. Vois comme leur taille est parfaite pour embrasser toutes ces vies ! Ô Joie ! Ô Amour ! Ô poids qui monte du plexus à la gorge ! Mais qui es-tu poids si lourd de peine ? Souffrance étrange ? Que sont ces larmes qui fluent ? Au-dessus de ma tête s'est formé un tourbillon d’énergie, qui m’englobe tout en vibrant et tournant. Ô danse vibratoire et alchimique de la grande réunification ! La voilà, la nouvelle Alliance ! Oui, je les ai tous reconnus. Je les ai tous aimés. Et je les tous accueillis. C'est alors que tout s’est éclairé, apaisé. Les voilà mes Rois Mages, venus en cortège au "Je Suis" dans sa pinéale grotte rendre hommage, avec leur précieux cadeaux : nos lots de souffrance, ce vase alchimique du précieux Lotus aux mille pétales, nos mille vies. Voilà qu'en ce jour j'ouvre enfin ma malle aux trésors, Ô richesse accumulée de ces nombreuses vies et demeures ! " (Nita 16/10/2008)
Toute ma vie j'ai ainsi vécu fractionnée, portée par un regard autre et un métissage d'autres dimensions. Il fallut donc faire avec cet étonnant goût des champs de bataille, des épées ne prenant sens que trempées dans le sang d'une race mâle irrémédiablement ennemie, et comme une rage avide de victoire et de haine mêlées à une puissance ignorant tout de la peur. Que je ne connaissais pas. Mais que je contenais. Et qui étrangement aussi me contenait. Tout comme cette peau humaine que j'habite, qui me limite et que difficilement je reconnais. Mon Parfum, cette essence mon infidèle, semblait reposer en des contenants aussi disparates que possible ! Le trait particulier de notre union (avec l'Amašutum), fusion, était sans doute notre regard sur le monde. Voyais-je à travers ses yeux un monde (le mien en apparence) dont les codes lui étaient curieux et les êtres inconnus ? Ou bien était-ce mon regard sur son monde suant mes actes dans le sien ? Avez-vous jamais eu la palpable et réelle sensation d'être un ethnologue étudiant une nouvelle peuplade, où tout vous paraît curieux et singulier au point de devoir avant de la comprendre être longtemps étudiée ? J'ai passé ma vie à observer l'humanité, sans jamais pouvoir la contenir ; l'analyser, la disséquer comme une grenouille pour tenter d'en saisir la nature. Tout ici m'est étrange et étranger, et la meilleure illustration de cette façon d'être au monde est cette image qui me fut un jour donnée. Tout comme les parfums sont le fruit d'une synergie d'huiles essentielles, certains Flacons (le corps) contiennent des Parfums (le Moi ou la personne incarnée) constitués de plusieurs essences (les fractales d'âmes) qui lui donneront sa fragrance (sa fréquence ou vibration particulière).
Difficile d'y voir humainement clair, de faire la part des choses et même tenter de l'expliquer ici et maintenant. Cela fait partie de ce qu'il nous faut vivre avant même de l'imaginer si ce n'est le comprendre et l'accepter. La différence entre un Moi-parallèle et une âme hybridée à la sienne est aussi fine qu'impossible à confondre cependant. Enième paradoxe ! La similitude, ce sont les pulsions, les rêves, les qualités, les souffrances qui nous habitent ; mais pour le Moi-parallèle, ils résultent d'une mémoire et pour l'âme hybride d'une personnalité, toutes deux intégrées en soi. L'essentielle différence, c'est l'intense et charnel clivage entre ces deux (parfois plusieurs) parts (l'âme hybride et soi) portées à la limite, si ce n'est typique, d'un trouble dissociatif de l'identité (TDI) ou trouble de la personnalité multiple. Combien d'entre eux diagnostiqués en ce sens font partie de ces cas, ignorés ou incompris ? Beaucoup si ce n'est tous, participant de ce moule de 3ème dimension étudié pour faire taire ces ouvertures sur d'autres dimensions ou modalités d'être ! L'évidente différence, c'est vivre fondamentalement et concrètement deux ou plusieurs en un, en étant ni tout à fait l'un ni tout à fait l'autre, et pourtant bien l'un et l'autre. Nous ne pouvons en dire plus, d'autres témoignages viendront en ce sens dans les temps à venir. En ce qui nous concerne, Loris et moi n'avons rien à prouver ni à défendre. Soyons humbles. L'humain n'a rien inventé, il apprend juste à se réveiller et se souvenir. Il découvre l'algèbre de nouvelles formes d'être. Et peut-être que, finalement, tout n'est que Danse ? Flux et reflux de nos insondables essences, inexplicables fragrances ?
LA DISSOCIATION D'ÂMES : POUR QUE TU VIVES TA VIE A TOI !
Ma Sœur, mon crève-cœur ! Mon ignorance, mon ingrate souvenance ! Désormais la Vie, notre vie à chacune, nous attend ! Pourtant. C'est à reculons que j'avance vers elle. Sans Toi. J'ai si peur soudain. De tout de rien. De cet abominable destin. Et de cette mémoire comme une déchirure. Que nous avons toutes deux portée. Supportée. Une plaie ancienne, poisseuse, béante, interminable. Un cloaque putride dont on tente de sortir en rampant et griffant les murs d'une prison oubliée. Alors on crie. Le cri d'un monde agonisant. Mais aucun son ne sort de notre bouche. Alors on hurle. Le hurlement d'une bête à terre. Mais personne ne l'entend. J'ai répondu de toute ma conscience à ton Appel. Et tu m'as cueillie. Complètement. Absolument. Je suis prête. Si profondément, que mon corps entier tremble comme une feuille. Un frémissement doux mais puissant, une vibration hors du temps qui envahit l'être en un instant ! Ce matin, toi et moi, nous nous sommes dit au-revoir. Ensemble et d'une seule voix. Et ça a tout emporté ! J'ai à travers toi la sensation de voir et de vivre pour la première fois. La sensation d'être libre. De toi, de moi, de tout. Mille visions claires ont traversé mon esprit. Et j'ai saisi l'essence de leur message. Nous sommes, à ce moment précis, cette Vastitude qui m'emporte et t'emporte. Mais il fallait être prêtes. Et il nous fallait ce temps. Le temps pour moi, et dans mon monde, de grandir en actualisant dans ma chair une part de vos souffrances, afin de pouvoir les mener à la compassion, à la résolution. Je le sais aujourd'hui, rien n'eut pu se faire si, de mon côté, je n'avais accepté dans ma vie de subir moi-même vos violences.
Ma Fière, ma Guerrière ! Avec toi avec mes côtés, de faux paradis aux enfers vrais, ni Dieu ni Diable je craignais. Fantoches qu'ils étaient, avec toi avec mes côtés ! Toi et moi. Moi et toi. Mon copié-collé aux mondes inversés. Telles dans l'ombre l'une de l'autre, que nous ne savions où finissait l'une où commençait l'autre. Ô mon Amour mon contre-jour ! Mon histoire hors mémoire ! J'ai subi dans ma chair le sang de tes violences faites. J'en ai goûté l'amer de cette ultime défaite. Lorsqu'au fer rouge comme une bête. On t'a marquée toi ma Parfaite. On t'a parquée et tant maltraite. Que la mort en devenait fête. "Qu'on en finisse que tout s'arrête ! Je suis sur l'autel et je suis prête. Prenez mon souffle je suis offerte ! Que mon expir soit votre inspir !" Mon Indomptable, ma Délicate ! Je t'ai tant aimée, que j'ai porté tes blessures. Tu m'as tant aimée, que tu as guidé ma voilure. Tu m'as appris ta défiance pour me sauver la vie. Je t'ai donné ma confiance pour te rendre la vie. Pour toi j'ai reporté l'épée. Que pour moi tu avais dégainée. Et sur mon flanc de mer(e) morte, s'est cristallisé le sel de vos pleurs. Pour que sur leurs plaies de déjà mortes, s'oigne le baume de ma douceur. J'ai versé toutes vos larmes. Elles ont coulé comme le Nil vers son berceau. J'ai souffert par toutes vos armes. Elles m'ont broyée, pliée comme le roseau. Parce que j'avais fait le serment. Qu'un jour finissent vos tourments. Alors je t'ai prise dans mes bras. Puis je t'ai rentrée dans mon ventre. Pour te Porter une dernière fois. Que plus jamais n'aies froid en cet antre. De cet Amour sans borne, une nouvelle fois t'ai enfantée. T'ai rendu ta Couronne, rétablie en Majesté. Puis offerte au Nouveau Monde, ma pré-requise ma Seconde. Pour que tu Vives une dernière fois. Ta Vie à toi. Pour la première fois !
Cette coque comme un vaisseau, cette peau qui nous contenait toutes deux, s'est fendue d'un coup, nous a libérées, délivrées. Nos âmes se sont séparées, détricotées. Ce fut tout d'abord très douloureux. Longuement douloureux. Comme les prémices d'un enfantement aux contractions d'une nouvelle vie qui s'annonce. Il y eut ensuite énormément d'Amour. Mais il y en avait toujours eu. Il était déjà là lors de notre rencontre dans cette autre réalité, où cette Amašutum et moi nous faisions face l'une l'autre. Nous étions toutes deux des guerrières sur tous les plans, attribut essentiel qu'il nous fallait partager afin d'œuvrer ensemble. C'est dans cet espace hors du temps, bien avant mon incarnation, que nous avons appris à nous connaître mutuellement et à nous initier aux caractéristiques de nos mondes respectifs pour la mise en œuvre de ce chemin commun. Un Pacte est à l'origine de cette singulière expérimentation, que d'autres sur Terre vivent peut-être également même sans le savoir. Nous avons basculé dans cette autre réalité. Nous sommes dans une grande salle où plusieurs guerrières Amašutum se trouvent face à leur Reine. C'est à ce moment-là que ce Pacte, ce Sceau, lié à cette mission de rédemption (à laquelle d'autres êtres participent de différentes façons) a été conclu. Cette Amašutum et moi avons accompli la même mission, chacune sur deux mondes et deux dimensions à la fois par le biais de notre hybridation-miroir.
Ce qu'étonnamment je ne sais pas (comme peut-être de même pour elle), c'est ce qu'elle a vécu personnellement sur son monde avec mon âme hybridée à la sienne. Que lui ai-je apporté comme différence ? Qu'a-t-elle supporté en mon essence ? Sans doute nous était-il vital de sauvegarder chacune une certaine intimité sous peine de se perdre totalement en l'autre. De devenir fou. L'hybridation en miroir est une fusion d'âmes. Le choc de ces séparations cause un trou dans les corps subtils, une absence comme une béance. Emplie de vide. Un immense vide. Nous étions si intriquées l'une dans l'autre, qu'il faut maintenant réapprendre à vivre et à se vivre. Sans l'Autre. Mais qu'est donc ce Moi soudain si fragile et démuni ? Je ne sais plus qui je suis ni ce que je suis. Heureusement, je ne suis pas seule. Ou plutôt, je ne suis pas Moi. Pas QUE Moi ! La particularité des êtres dont l'hybridation d'âmes est multiple est cette évidence de vivre plusieurs en un seul. Un sentiment très particulier porté dès la naissance de n'avoir AUCUNE idée de l'unicité. Utiliser par exemple le "je" comme le "me" ou tout autre définition personnelle est pour nous un non-sens. Cette notion que nous ne contenons pas abolit les limites humaines, mais apporte son lot de difficultés. Nous devons sans cesse nous forcer à établir des limites en ce monde comme dans les autres, où avoir cette configuration d'ouverture est largement périlleux ! Il est clair que nous ferions le régal des psy et bien d'autres nous taxeront de fous. Mais quelle importance ? Bienheureux ceux qui pensent tout savoir et tout comprendre de cette pseudo réalité ! Il n'y a AUCUNE LIMITE aux propositions de cette Vie incroyable ! Nos Vies sont La Vie et, quoi que nous voudrions croire pour rassurer nos petits egos si craintifs, elles n'ont JAMAIS été personnelles. Nos Vies ne nous appartiennent pas ! Elles sont un Don perpétuel, offertes comme le parfum des Fleurs, car là est leur seul sens...
Que l'Amour Soit et qu'Il nous Porte !
- Détails
- Écrit par Loris
« Au lieu de fuir cette obscurité, ce mal, cette négation qui se jette sur lui, il attend, tranquille, que cette obscurité ait découvert sa leçon pour lui, ce mal, sa goutte de bien sous le venin, ce oui plus vaste qui attend l'heure. »
("La Genèse du surhomme", Satprem)
" Nous formons une race indépendante aux desseins multiples et variés. Nombreux sont ceux qui, parmi notre vaste lignée, rassemblent des familles belliqueuses en quête de pouvoir et de territoires. Nos routes militaires s'étendent dans l'ensemble de la Voie lactée connue, jusqu'aux limites des tunnels intemporels et de la ceinture galactique. Les orgies destructrices assoient notre domination ainsi que notre renommée depuis des temps immémoriaux. Notre violence légendaire est redoutée dans une vaste étendue d'Anriba (notre Galaxie). Aucun texte connu n'a pu répertorier notre histoire au complet tant elle est ponctuée de dévastations et d'amnésies liées aux destructions en tout genre dont nous sommes majoritairement responsables.
[...] Bien que traversée par des tensions multiples et déchirée en son sein, nous constituons une société intouchable. Les différentes familles de notre lignée ne partagent pas les mêmes convoitises ou plus simplement les façons d'obtenir le pouvoir et la sécurité depuis l'âge de Nimra. Un point commun se retrouve toutefois chez chacun d'entre nous : nous exerçons une domination dissimulée dans l'ensemble de nos conquêtes grâce à l'implantation de bases souterraines reliées entre elles à travers un réseau de communication fonctionnant avec l'énergie radiante et les ondes telluriques. [...] Sans vergogne, nous bafouons régulièrement les législations planificatrices pour assurer nos projets de conquête et les pillages au nom de notre survie. Nous sommes le fléau de cet Univers et des victimes de l'Ombre Ga'anzír. Dans les temps reculés, nos ancêtres et nous-mêmes vivions en paix. Nous sommes les Gina'abul. " ("Le livre de Nuréa", Anton Parks, Ed. Pahana Books 2014)
La loi est simple : il faut d’abord vivre l’expérience qui nous est proposée pour ensuite l’intégrer et la comprendre. Si la raison nous était donnée a priori, nous nous abîmerions en conjectures. Peut-être même, la peur s’insinuant, la rejetterions-nous, car elle est complètement étrangère à la vie du Moi. Elle ne relève pas de son ordre de perception, en tout cas le Moi étroit, le moitrinaire, l’aigu à angles obtus, le dogmatique. Insistons. La résolution d’un lien karmique n’est pas une exigence d’ordre intellectuel, moral, ni même psychique : le Moi se trouve ici dis-qua-li-fié ! Elle prend sa source directement dans le Soi et Son aptitude à faire résonner, à faire collaborer, deux ou plusieurs de Ses Propositions. C’est dire qu’elle est d’ordre ontologique liée à Sa, à notre, propre nature ; celle que l’on ignore ; celle qui prend place au-delà de l’horizon des évènements et qu’une (ou plusieurs) vie de domestication nous a appris à oublier. Une telle expérience implique l’exclusion de tous les déterminismes matérialistes, elle relève de la Vie de l’Esprit. On l’aborde donc en immersion, sans repères ni méthodes : nos connaissances sont ici caduques, nos certitudes obsolètes. Et l’on est perdu maintes fois dans ce scénario improbable à démêler l’intrigue inextricable qui nous unit à cet Autre, Proposition du Soi manifestée sur un autre plan de réalité, si lointain et pourtant si proche de nous. Tellement proche qu’il s’exhale de notre propre parcours de vie ces senteurs venues d’ailleurs. Souvenance indescriptible… des drames joués sur le théâtre de l’Âme.
L'IMPENSABLE ALLIANCE !
" Ici, il engloutit toute clarté : là-bas, il restitue toute lumière,
Ici, la vie broyée vagabonde dans sa ronde ordonnée ;
Là-bas, la vie retrouvée exulte dans une effusion colorée,
Au temps des cycles impérissables, au temps des cycles inconnaissables,
Le Trou Noir est la demeure de l’Étoile. "
(Loris)
Des deux côtés de la rive, nous avons dit tant de mots, fait tant de gestes qui ne nous appartenaient pas, mais que nous nous sommes appropriés. Comme une surimpression constante, persistante, sur notre trame d’existence, la vie de l’Autre affecte notre propre psychisme, nos propres pensées. Au point qu’il nous parut parfois partager la même existence : ses vues sont devenues nos vues, ses désordres nos désordres, et vice versa. Alors nous avons chaviré. Oui. Et nous sommes tombés. Oui. Plus d’une fois ! Aride épreuve. Mais le Soi vous porte toujours plus loin. Encore ! Aux limbes du dérèglement des sens. Il n’y a pas d’autre issue que d’apporter la Paix là où était la colère, la Joie là où était la peine, la suggestion d’une perspective nouvelle là où le Regard était brisé, ou bien basculer dans la démence... Contrairement aux quelques collaborations transdimensionnelles avec des Moi-parallèles présentées dans "Les Annales Akashiques s’ouvrent - Les Moi-parallèles", l’actualisation dans notre réalité du potentiel vibratoire porté par cette entité est ici plus ample, plus dense, en rapport direct avec l’enjeu d'une guérison profonde et du rétablissement d’un équilibre rompu. Malgré le poids - le poids tangible ! - que représentent ces intenses charges émotionnelles rapportées dans notre quotidien, malgré l’intensité du mal-être qu'elles peuvent générer, malgré les effondrements nerveux, les colères aveugles, l’agonie des sens, malgré tout : une telle expérimentation est une bénédiction, car elle participe d’un réajustement essentiel qui rétroagit dans plusieurs dimensions en affectant le passé (rétro-causalité), le présent et le futur. La guérison karmique permet non seulement de clore le cycle des répétitions, mais produit des réactions en chaîne et des ajustements qui se répercutent bien au-delà de notre dimension, et qu’il ne nous est pas possible de mesurer car ils dépassent notre entendement.
Si longtemps nous n’avons pu comprendre le sens de cette expérience, impossible à identifier ou nommer, c’est qu’il avait peu ou pas de précédents, en tout cas connus de nous. Essayant de rattacher l’intime présence de cet Autre et sa dimension d’existence dans ma vie à des phénomènes plus courants, nous avons d’abord hésité entre le Walk-in et la possession. Le premier consiste en un transfert d’âme dans un corps déjà occupé par une autre âme qui le lui cédera d'un commun accord (un beau récit de préparation et d’intégration d'une âme dans un autre corps : "Walk-in, la femme qui changea de corps", Anne Givaudan, éd. S.O.I.S"). Le second est un adombrement (ad-ombre-ment : littéralement "vers l’ombre") apparemment non consenti et de nature violente, puisque le possédé se retrouve sous l’emprise du possédant. Bien que l’incorporation du Guerrier, comme nous le nommâmes, présentait des traits communs avec ces deux phénomènes, elle n’y correspondait cependant pas pleinement. D’une part, parce qu’il n’y eut pas de transformation radicale de mon comportement et de ma personnalité : soit pas de substitution - ce qui est l'une des caractéristiques des Walk-in -, d’autre part, parce que si je fus bien sous emprise – et plutôt deux fois qu’une ! – cela ne se fit que dans le cadre d’un processus évolutif tendant à une transformation de la conscience de mon hôte. Il ne s’est pas agi ici de nourrir une entité prédatrice afin de satisfaire ses propres besoins, mais d’actualiser une partie de son expérience dans notre espace-temps afin d’apaiser un lien souffrant et d’offrir à un psychisme génétiquement bridé une perspective d’évolution. Tout se passait comme si mon acolyte prenait directement part à ma vie. Alors qu’était-ce ? Aujourd’hui, après douze années au cours desquelles les différents éléments de cette pièce ont été faits et défaits pour pouvoir autant que faire se peut la livrer de façon intelligible, nous pouvons décrire cette "collaboration" comme étant une hybridation d'âmes.
Ce phénomène particulier et méconnu induit le partage temporaire ou non de deux ou plusieurs âmes/consciences dans un même corps. Un nouvel occupant rejoint le résidant permanent, sans lui succéder, cohabitant ainsi dans le même véhicule le temps d’une interaction. Si cette configuration peut exister dès ou avant la naissance - Nita avait toujours été reliée à sa guerrière Amašutum, tant est si bien que le caractère de celle-ci avait déteint sur elle -, elle peut aussi s’opérer plus tardivement comme dans mon cas à l’âge de 30 ans. Autant qu’on puisse en juger, une autre différence plus profonde marquait nos deux formes d’hybridation : la réciprocité totale et paisible qui caractérisait le lien entre Nita et l’Amašutum. Cette hybridation-miroir se manifestait par la participation harmonieuse de chacune dans le quotidien de l'autre, certains aspects de la personnalité de Nita étant directement hérités de cette relation ("Stupeur et Tremblements !"). Une telle interaction m’était inconnue ! Malgré ma croyance dans le principe selon lequel rien dans l’Univers ne se résout autrement que dans ou par un échange, je peine aujourd’hui encore à percevoir les termes d’un arbitrage équilibré dans ce que fut notre relation. Peut-être parce qu’ils se situent ailleurs ? La longue blessure ouverte par cette cohabitation, qui serpente encore entre l’épouvante et la pitié, m’empêche-t-elle d’observer clairement ce que la persistance d’une impression d’unilatéralité recouvre ? Ou est-ce simplement l’expression d’un important décalage vibratoire ? Certainement les deux. Puisse cet écrit contribuer à ma propre pacification et à l’approfondissement de mon regard. Hôte temporaire d’un Apôtre de l’Ombre en quête de rédemption, j’ai le sentiment d’avoir porté un poids dans les pénibles initiations communes que nous résolûmes de vivre à deux. Un poids dans le chaos de la résolution de son lien avec l’Amašutum. Un poids lors des suggestions de ses sinistres croyances que je faisais miennes. Un poids lors de son arrivée...
L'ARRIVÉE DU GUERRIER
" Un jour je ne serai plus
Cette identité d’emprunt
L’aube a coulé dans mes veines
Une autre essence
Un sang sacré.
Issu d’un ailleurs inaccessible
Et pourtant si présent
Mes habits sont gris-bleus
Je porte trois doigts
Et parle une langue ignorée.
Est-ce toi ?
Moment Bouleversant
S’ouvrant sur un parterre d’étoiles
Je célèbre sa naissance
Dans la stupéfaction et la paix. "
(Loris le 23/04/2011)
La succession d’événements qui conduisit à m’associer à cette autre entité (que nous désignerons pour l’instant sous le terme de "Guerrier", car c’est sous cette forme qu’il se présenta) a déjà été relatée en détail dans l'article "A l'Ombre d'Apep". Nous en offrons ici une nouvelle lecture au regard de notre compréhension du phénomène d’hybridation d'âmes. Elle repose sur l’interprétation de certains aspects de cette période de préparation qui dura du printemps à la fin de l'été 2007. A cette époque, n'ayant rien expérimenté d’autre que la vie formelle, j'étais dans la complète ignorance de ce processus complexe d’éveil et d’intégration, dont l’origine devait être recherchée avant mon incarnation dans ce véhicule. Génétiquement obligé, ce temps du rappel et d’activation, aussi dense que déstabilisant, a informé ma conscience et mes corps en vue - au moins en partie - de cette incorporation. Cette brève période, vécue avec une intensité méconnue, permit à mon futur hôte et moi-même de nous appréhender sur d’autres plans de réalité. La compatibilité, pour ainsi dire, de nos consciences étant limitée en raison du différentiel vibratoire qui les caractérisait, cette mise en phase fut des plus pénibles. Si l’expansion de conscience qui eut lieu en ce printemps charria, dans l’euphorie joyeuse de son déploiement, maints enseignements lumineux, la période qui s’ouvrit en juillet fut plus austère. Inquiétante. Ces sentiments accompagnaient l’incorporation de celui qui se présenta au cours d’un rêve comme un chevalier sans tête. Il ne nous apparaîtra que plus tard. La lecture rétrospective de cette chronique, que nous consignions au fil des jours, révèle cependant que nous avions parfaitement identifié la transaction qui se déroulait : deux consciences s’imprégnaient l’une de l’autre et s’enroulaient l’une dans l’autre. Seule la clé d’interprétation nous manquait. Afin de saisir in vivo cette incorporation, ci-après quelques notes dont le sens est aujourd’hui limpide : mon (mes) corps et esprit étaient préparés en vue de cette hybridation...
22 août 2007 : "Je me suis encore réveillé à la même heure que les nuits précédentes. Ce qui s’est passé ensuite est tellement étonnant, que les mots me manquent pour décrire cette sensation ni agréable ni désagréable, simplement étrange. On coulait une pierre dans mon corps, c’était dense, lourd et tout à fait lisse. Tel un menhir, que l’on ferait pénétrer d’un coup dans un volume qui saurait l’accueillir sans imploser, cette masse occupa tout l’espace de mon (mes) corps, me comprimant. Aplati sur la paroi élastique de ma peau, qui n’en finissait pas de s’étendre, j’ai été expulsé de mon centre. Écrasé, j’étouffais. Etait-ce une nouvelle mort ? Puis, très distinctement, je ressentis une présence. Quelqu’un qui n’était pas moi, qui venait en moi en plus de moi, prenait place. Je me suis révolté d’un coup. Mon humanité, ou ce qu’il en restait, protesta un long moment." Le lendemain, cet Autre se présenta sous son meilleur jour : un Guerrier à la longue barbe revêtu d’une belle armure, mais porteur d’une vibration ancestrale totalement étrangère à la Terre. Les informations saisies la veille furent confirmées : nos consciences se mêlaient et les affres de ma préparation coïncidaient avec cette réception. 24 août 2007 : "Je ne peux plus distinguer nos énergies respectives. Une sorte d’entité nouvelle semble devoir jaillir de notre collaboration. Elle est appelée à se manifester. Je mute en entier. Je suis dans un état de conscience très particulier, mes sens saisissent des choses que je n'ai jamais saisies auparavant. Je vois ma bouche s’ouvrir mais je ne maîtrise plus rien. C’est lui qui commande mes cordes vocales, qui perçoit à travers mes yeux, qui dirige mon cerveau. Il parle à travers moi. Je me sens dépossédé de mon corps. Frappé d’anxiété, totalement absolument et irrémédiablement saisi par cet autre, je vitupère, j'air peur de ce qui arrive, j'ai peur de cette rencontre..."
Il prenait place, désormais bien présent dans notre espace-temps à travers ma conscience, labourée de fond en soc pour préparer sa venue. Foudroyé durant quarante jours, tout ce qui paraissait avoir existé n’était plus. Je me sentais telle une page vierge sur laquelle une nouvelle histoire allait s'écrire et cette histoire impliquait Nita et sa Guerrière Amašutum. Je l'informai à plusieurs reprises de l'importance de sa présence : "Tiens-toi prête, nous avons besoin de notre autre part incarnée. Nous marchons dans les mêmes pas. Sans toi, je ne peux rien, notre conscience doit l'assumer à deux." Hors de son consentement, hors du renouvellement dans cet ici-et-maintenant de sa/leur promesse, rien n’eût été possible. Rien ! En d’autres temps, en d’autres lieux, nous avions échafaudé ce plan à quatre et tous les protagonistes devaient être réunis. Ils le furent le 31 août après quelques jours d’attente fébrile et une nuit inénarrable : "La corporisation de cette entité en Loris eut lieu aux premières heures de la nuit du 31 août 2007. Lorsqu'il m'appela ce matin-là, j'entendis très distinctement deux souffles dans sa voix, qui n'était plus tout à fait la même d'ailleurs. Je notais clairement un deuxième souffle, plus profond, semblant venir de très loin et pourtant bien présent, qui s'exhalait à travers ses mots. Il n'était plus temps de se poser des questions ou d'avoir peur. Il était trop tard ! Nous avions tiré le vin, il fallait le boire !" (Nita)
Même si ce ne fut pas le sens de notre expérimentation, puisque celle-ci ne se situe ni dans le même contexte ni ne poursuit le même but (il s’agit ici d’un exemple d’incorporation d’une entité reptilienne en vue de son évolution vers un ordre de perception plus lumineux), ses symptômes et certaines de ses manifestations peuvent cependant rappeler des formes d’emprises plus connues dont sont victimes nombres de femmes, d'hommes et surtout d'enfants. Les plus sombres cérémonies de magie noire ou satanistes, voire des expérimentations dites scientifiques qui ne sont autres que des formes rituelles ancestrales consacrées à l’esprit maléfique (désigné sous mille noms suivant les cultures et époques : Enlil, Seth, Caïn, Baal, Satan etc.), tendent à de telles associations. L’un des buts, car ils sont multiples, de ces abominations est en effet de permettre à une entité prédatrice (un reptile souvent) issue des dimensions inférieures, voire de la quatrième dimension, de se saisir d’une forme humaine pour manifester à travers leur hôte leurs propres intentions dans notre dimension d’existence. En d’autres mots, ils en prennent le contrôle tout en étant insaisissables à nos yeux. Le jeu de ces démons et de ces rites de passage est bien connu depuis longtemps. Comme souvent, notre époque ne fait que redécouvrir des réalités disqualifiées par ceux-là même qui en sont à l’origine, au prétexte du matérialisme. Ajoutons que l’une des prières d’exorcisme de l’Église catholique, qui associe d’ailleurs Satan au Dragon (comprendre reptile, mais d’autres entités peuvent être concernées) comporte ce terme : "Non draco sit mihi dux" ("Que le dragon ne soit pas mon guide") ! Il faut entendre cette expression au sens propre. Comme l'atteste l'image ci-dessus de cette statue du Magdalen College à Oxford représentant un reptile possédant une femme (perversion de la femme = perversion de la lignée humaine), suivie d'un dessin du livre "Le plus grand secret" de David Icke sur la relation transdimensionnelle humain/reptile. Illustration particulièrement représentative de cette "guidance", que nous ne pouvons que confirmer pour l’avoir vécue dans la même forme, notamment dans la fusion des chakras inférieurs, que nous détaillons dans le chapitre "La Résolution du Lien".
LES INITIATIONS DU DRAGON
" Si l'Homme se rencontre lui-même dans sa profondeur du plus bas, du plus méchant,
et se trouvant face à face au Dragon qu'il est au fond de lui-même,
s'il est capable d'embrasser ce Dragon, de s'unir à lui,
c'est alors qu'éclate le divin, et c'est la résurrection ! "
(Annick de Souzenelle, Le symbolisme du corps humain, éd. Albin Michel)
Aussi spectaculaire que fut cette corporisation, mon Hôte sembla longtemps en dormance. Je ne saurais dire de ce qu’il advint de lui durant les cinq années suivantes, au cours desquelles je commençais lentement à me déposséder des références de la vie formelle. Cette période fut cependant marquée par une volonté de prise de pouvoir et un comportement agressif de ma part (que Nita ne cessa de pointer du doigt), source de conflits au sein de notre couple qui débuta précisément après cette incorporation. Mais je n'étais prêt ni à le croire ni à l’associer à sa présence. C’est en 2012, peu après notre départ dans les Pyrénées, au moment même où notre mandat d’incarnation et d’anciennes mémoires nous étaient dévoilés, que nous perçûmes cette inadmissible trace. Incompréhensible. Inacceptable. Celle-ci laissait entrevoir la piste improbable d’une filiation inattendue, que la rumeur conjurait de rejeter mais que la sagesse commandait d’accepter sans jugement, car en vérité nous ignorons tout de la mesure du jugement dans un ordre de réalité qui nous échappe. C'est ainsi que les Noirs Dragons me rappelèrent à la souvenance de mes origines au cours d’un éprouvant voyage ("Retour aux Origines..."). Le doute, le rejet, puis l’oubli (encore !) eurent raison de cette irruption dans ce monde monochrome. Mes corps, qui avaient résonné avec les lourdes pulsations de ces êtres, savaient pourtant devoir bientôt déployer l’information, le programme qu’ils avaient engrammé lors de cette pénible incursion. Ou plutôt qui avait été activé à cette occasion, car c’était bien l’Occupant de mon corps qui se manifestait et me rappelait ainsi à notre labeur partagé.
L’année 2013 constitua un tournant, celui de nos initiations communes. Elle marqua le début d’une relation beaucoup plus consciente et approfondie avec celui qui partageait l’espace de ma conscience et de mes corps, même si je tentais d'ignorer sa présence. Ce lien ne cessera dès lors de s’intensifier jusqu’à se matérialiser concrètement dans notre quotidien. Ici et maintenant, rien ne me préparait à cela. Rien ! A cette époque, nous vivions au rythme des nombreuses révélations et visions égypto-atlantéennes que nous recevions. C'est alors qu'une initiation (physiquement et psychiquement insupportable pour moi) au sein d'une Pyramide d’obsidienne nous fut "proposée" ("L’Initiation des deux Pyramides, de Maître Anubis à Maître Thot"). Si d’autres avaient rencontré ces mêmes difficultés au cours d’expériences similaires, elles demeuraient confidentielles. Nous n’avions aucun exemple auquel nous confronter. Qu’est-ce qui pouvait expliquer ces râles, cette saturation nerveuse, ces convulsions incontrôlables, ces soubresauts désordonnés qui rappelaient la transe des possédés ? L’évolution de la conscience ? Certainement pas ! Elle est comme le frémissement de l’herbe qui pousse. Des entités parasites venant brouiller les transmissions ? Peut-être. J’attribuais la raison de ces manifestations à une relation personnelle souffrante au corps, un déséquilibre qui rendait difficile l’interaction avec d’autres réalités. La vérité est que j'avais pris l’habitude de ces danses désarticulées. Or, c’était un fil d’Ariane qui, si j'avais pu/su le dérouler, m'aurait conduit à cette corporisation de 2007. Car ces symptômes, ces expressions troublées, avaient émaillé tout ou partie des communications que j'avais eues depuis cet instant en présence de l’invisible Occupant. Ou à cause de lui.
Août 2013. Quelque chose se prépare. "Je ressens le poids de plus en plus écrasant des états de conscience sombres. Happé par des pensées frénétiques, emporté ici, bousculé là, je chavire sous la furie de leur clameur. Je reconnais l’hymne des naufrages intérieurs. Son rythme m’emporte, souffle mes sentiments en lambeaux, puis me broie. Les corps éclatés, le cœur saignant, la raison abolie, je m’enfonce progressivement dans ce lieu qui ne connaît ni la nuit ni le jour. La mort, la violence, la douleur, la peur, la rancœur, la haine, la ruse et le mépris, cette utopie barbare contient tout cela et rien d’autre." Il est difficile d’imaginer qu’il existât de séjour plus néfaste, d’état d’âme plus morbide. Ce n’était pourtant que le frôlement impalpable d’un mystère plus profond, l’ébauche d’une apothéose du Maléfique. Il était là, le 23 au matin, au pied de la pyramide d’obsidienne. Se tenant debout à droite de l’ouverture, le Dragon Noir - dont la forme humanoïde s’était précisée - m’invitait à entrer. Témoin silencieux de notre rencontre et Grand Maître d'orchestre des mutations, Anubis était aussi présent. Au-delà des archétypes et des symboles, du psychologisme ou de la mystique, ma conscience m’engageait dans ce lieu pour une initiation commune. Avec mon Hôte. Peut-être aussi pour lui surtout. Mais cela bien sûr je l’ignorais. Il ne me restait plus qu’à consentir, à renouveler dans notre dimension d’existence un pacte scellé dans cet insondable ailleurs qui contraignait le présent. J’acceptai sans ciller.
J’entrai dans la Pyramide comme dans une longue litanie de souffrances, immédiatement acculé par les échos lugubres résonnant sur les parois invisibles de cette innommable demeure. Les minutes en ce lieu étaient fixées sur un autre temps, figées sur un déferlement d’abjections déposant sur mon âme les guirlandes tourbillonnantes de leurs blasphèmes. J’entends encore le sinistre craquement précipitant de nulle part ces cascades d’immondices, dont les glaires épaisses décomposaient ma raison. Je ressens encore l’assaut de ces désirs malsains, portés par un kaléidoscope de tableaux obscènes affligeant mes corps de leurs affronts sacrilèges. Plongé dans la fureur, je sombrai. Comment survivre à la morsure de la démence ? Démesure. Je résolus de tenir, malgré les suggestions perfides qui saturaient mes perceptions. Tenir. Malgré le tintamarre sardonique venant heurter mes tympans d’éructations convulsives puisées aux sources de l’orgueil. Tenir cinq, six, huit heures, jusqu’au moment où, abandonnant une lutte n'ayant de sens que pour les enragés, le personnage défait - et peut être pour cela - laisse place à Celui qui Sait. Inspiré d'une décision improbable, j’abandonnais une vaine résistance pour me laisser complètement pénétrer par cette noirceur de basalte, posséder par l’obscurité jusqu’au fond des cellules. Non. On n’affronte pas le Diable à sa manière. La conscience me le rappelle de sa voix : il faut s’unir aux ténèbres pour les sublimer dans la sincérité du cœur. Alors l’éclair traversa la nuit, consumant les monceaux d’horreurs qui s’abattirent dans une pluie de cendres, dont le murmure vaporeux réconforta mon esprit, mon corps et puis mon âme. Le silence absorba le fracas. J’étais sorti des tourments. Apaisé. Je pus alors observer au centre du cerveau cette frêle lueur qui rayonnait toujours, plus que jamais vivifiée par ces étranges épousailles...
"Le démon - remarquait Léon Bloy - est un usurier de démence. Quand il suggère une folie, c’est pour qu’on ne s’arrête plus d’être insensé et pour qu’on aille, s’il est possible, jusqu’aux dernières extrémités de la fureur." ("Le révélateur du globe", éd. Bouquins) Et de la Paix, ajouterions-nous, qui représente le revers lumineux de cette médaille. Les jours suivants, je constatai une expansion inédite de mes perceptions. Ce séjour infernal, où ma conscience m’avait invité à me confronter à ma propre Ombre à travers mon Hôte, m’avait enrichi d’une compréhension nouvelle de la réalité, bien plus large et intégrée qu’elle ne l'avait jamais été. Avais-je littéralement incarné l’enseignement qui m’avait été prodigué tout au long de ces années (mes corps subtils ainsi que mes chakras ont particulièrement été affectés par cette journée) ou était-ce simplement l’expression d’une souvenance, l’actualisation d’un savoir rapporté d’autres cieux, qui me permirent d'en sortir ? Je l’ignore. Tout comme j’ignorais qu’une partie de l’immense souffrance, qui s’exprima au cours de ces heures, était liée à la souffrance de mon Occupant face à lui-même, au partage de cette expérience avec cette Autre conscience dont je portais les failles et recevais les influx, les tensions, les résistances. Cette blessure, nous la portions à deux. Sa présence dans notre espace-temps, dans cette configuration particulière d’hybridation d'âmes, lui permettait ainsi d’avoir accès à un processus d’initiations et d’évolution qui, pour des raisons qui nous échappent encore, devait se produire de cette manière. Au reste, ce n’était pas notre première épreuve commune. Ce ne serait pas la dernière non plus. D’autres bien plus pénibles allaient suivre...
LES CHEMINS D'ERRANCE
L'Héritage des Dragons
(Sceau de la Commission Trilatérale, interface du Gouvernement Mondial)
Longtemps j’ai vécu à l’ombre portée de mon Hôte. Avant même son incorporation, ma relation au corps et à la Vie fut bâtie autour des exigences de notre future collaboration, ce qui suscita - dans l’ignorance du scénario - d’inévitables incompréhensions et frustrations égotiques. Cet écrit inachevé, que j’intitulais "Le Cavalier dans le désert", témoigne bien des difficultés de cette configuration ; il livre, dans le même temps, cette donnée capitale sur l’enjeu qui nous dépassait à ce moment-là. "Je n’ai jamais réellement habité mon corps, je n’ai jamais réellement habité la Vie. Je suis juste présent à cette réalité. Une manifestation perceptible de mon Être est certes accessible à vos/mes sens, mais elle n’est pas investie de mon intention de vivre en homme. Paradoxe ? Non. La manifestation est simplement la preuve de mon incarnation. L’essence de ce que j’expérimente sur Terre à l’aube du grand retournement est une forme d’interaction basée sur des schémas et des formes de perception étrangers à l'expérience ordinaire. Il s’agit d’un sensible dialogue entre deux ordres vibratoires d’inégales qualités, dont la teneur répond à l’impératif du mandat d’incarnation et à la constitution génétique. A l’horizon des événements, l’articulation entre l’instrument et la substance emprunte la configuration la plus adaptée à l’expérimentation envisagée. On lui attribue mille mots : décalage, inadaptation ou symbiose, tous issus d’une norme terrestre qui m'a contracté dans mon ignorance, parfois même broyé dans d’interminables soliloques nerveux. Ma substance se déploie dans d’autres directions et tisse une toile dont la figure est en contre-point de la vie formelle. C’est dans ce rapport au monde et au corps que réside la preuve du décalage. J’ai toujours été et je reste profondément détaché de ce monde. Mon essence est suspendue entre deux sphères de réalité et je n’ai franchement accès à aucune des deux. Combien de fois ai-je ressenti cette sensation d’être dans une bulle, n’effleurant même pas le monde ! Il coule tout autour de moi et je n'y puis rien changer..."
Ne me comprenant pas moi-même dans la singularité de mon incarnation, je ne pouvais accéder aux autres et à leurs formes d’expérimentation. Condamné à l’exil relationnel, tout ce qui semble évident à l’immense majorité a toujours constitué pour moi un inaccessible et désespéré rivage. Chaque tentative échouait, se heurtant à ce mur imperceptible mais terriblement efficace du décalage vibratoire. J’errais ainsi d’heure en heure, accroché au balancement de l’implacable machinerie de l’ego. Tac. Tic Tac... Sa logique binaire, m’emportant dans son rythme chaloupé, m’enfermait dans d’improbables quadratures, d’impossibles conjectures, à essayer de comprendre pourquoi avec une perception tout à fait erronée, car reposant sur des formes d’explications impropres à la saisir dans son entièreté. Jusqu'à ce que je rencontre Nita, porteuse de notre mandat. Mon Rivage et l'écueil de mon Ombre. La seule qui m'ait vu et attendu. Il aura fallu trente années pour pouvoir exprimer les lignes que vous lisez et comprendre que la Vie est un acte de foi. Ni plus ni moins. Il n’y a rien à en espérer. Rien. Je n’ai jamais eu de rêve. Je n’ai jamais porté d'espoir en cette Vie. Et les remèdes incertains qu’on lui apporte ne peuvent selon moi qu’empirer le mal. "C’est que l’héritage est lourd. De ceux qu’on accueille comme les dettes importantes : la Rédemption des Dragons..." Voilà l’enjeu ! Peu d’attention fut alors prêtée à cette phrase écrite en 2016. En totale osmose émotionnelle avec celui que je nommais mon "double négatif", je ne pouvais en mesurer la portée. Et nos références étaient minces. Nous ne disposions pas des données nécessaires à une telle compréhension. Encore fallait-il pouvoir humainement imaginer et accepter un tel mandat, au substrat si sombre !
Car de Qui parle-t-on ici ? On parle d’un Seigneur de la Mort. On parle de déséquilibres portés par des générations entières, qui se sont résolus sous d’autres horizons par des conflits les plus ignobles, par des ruses les plus viles, générant toujours plus de dettes karmiques. La rage aveugle, la folie destructrice et le goût du sang, que j’avais pu ressentir lors des initiations de mon Hôte, sont des expressions ataviques que l’on retrouve d’ailleurs chez maints humains. On parle de ceux qui, aujourd’hui encore et peut-être plus que jamais, au travers d’emprises transdimensionnelles, au travers de la savante exploitation des dettes karmiques, continuent de tirer les ficelles de ce monde en s’appuyant sur l’action d’individus et d’ethnies entières dévoués à leur cause, dans le mépris du genre humain considéré comme du "bétail". Des sacrifices sanglants des temps prébibliques à la bombe atomique, c’est toujours en leur nom qu’ont été célébrés ces holocaustes fumants. Là où est la ruse, le mensonge et la violence, l’emprise totalitaire, là sont les œuvres des Dragons. Toujours ! Le sang qu’ils ont fait couler est le fil rouge qui traverse toute notre histoire et c’est, au moins en partie, pour eux qu’il a été versé (nous aborderons ces aspects et l’explication spirituelle de leur action dans l'écrit à venir "Belial le CaniBaal"). Dans notre réalité d’existence et dans le contexte de ce cycle de 300.000 ans, leur race fut ainsi le véhicule et l’expression du principe involutif. Ce sont des destructeurs de Vies. Des destructeurs de Mondes. C’est là que réside leur héritage ! Mais voilà que certains êtres issus de ces lignées reptiliennes involutives ont décidé d'emprunter un autre chemin. Celui de l’évolution, qui ne peut-être, pour eux comme pour nous, qu’un retour vers la Loi de Vie, la Loi de l’UN, à travers une programmation se déroulant sur plusieurs espace-temps et dont la Terre constitue en quelque sorte le centre des opérations...
"Confusion will be my epitath"
" Aux limbes de ma mémoire affleure l’antique secret. Les effluves des lourdes pulsations franchissent les abysses du temps et de l’incompréhension pour rappeler la torpeur de ces grottes arides où nous fûmes générés. Esclaves parmi les esclaves, à l’ombre de la lumière. L’astre Noir se lève sur la terre brulée des Dragons laissant découvrir, dans la clarté de l’obscur, le regard d’airain du Maître régnant sans partage sur la horde de ses créatures. D’un geste, il met les masses dociles en mouvement. Dévouées à sa cause, elles partagent un but qu’il leur est étranger. Prédateurs sans bornes, ils agissent dans l’ordre de la division. " ("Les Méditations Sauriennes" - Loris 2016)
Si loin de moi. Si loin de mon Monde. Si loin des autres. Ne comprenant rien à cette existence. Tel l’handicapé de Faulkner saisi, en abruti, par la fureur et le bruit, j'erre d’impressions en sensations. La vérité d’hier n’étant plus celle du jour, les rouleaux de l’impermanence m’emportent sur leurs rivages inconfortables. De leur mouvement continu, ils effacent les chimères formées dans le sable, laissant place au néant et ses éternels postulats. Pourvu que ce trajet ne dure pas trop longtemps, que je puisse retourner à la nullité qui m’a engendré. Car je ne suis rien et désormais j’accepte d’habiter ce néant en tant que rien. Je n’ai jamais pu tourner le bouton des fréquences. J’étais simplement le poste de radio. Chaque fois que je plonge en moi, c’est le vide que j’embrasse. Un vide plein de rien. Habité par aucun désir. Rien à quoi m’accrocher sinon ce précipice, cette béance. Sans rêve, sans espoir et sans projet, mon esprit glisse sur chaque pensée emportée par le silence. J'accède ainsi à la deuxième partie de mon existence à peu près aussi confus que je l’étais à vingt ans, dans un monde au bord du collapsus définitif. Terrifiant ! Aussi loin que je me souvienne, à peu près tout m’a toujours indifféré. C’est un bloc de marbre posé dans mon salon. Incontournable. Je n’attends rien non plus de cette expérience, si ce n’est l’implacable routine qui me broie et finira par m’emporter dans les eaux de l’oubli. Après tous ces jours, je ressens l’intense besoin d’être en moi au plus proche de mon énergie, afin de voir clairement et d’agir le plus consciemment possible. Me retrouver ! Je l’oublie à force de vivre à deux...
"Les méditations sauriennes" achevèrent ce jeu de piste, témoignant directement des raisons de la présence vibratoire de cet être, que je mis tout d'abord au rang des autres collaborations transdimensionnelles que nous expérimentions. Ces quelques lignes, sur lesquelles j’ai longtemps médité et qui m’ont habité pendant des jours dès que je perçus leur vibration se former dans mon esprit, sont significatives. Le Maître des Dragons était sans aucun doute le représentant d'une grande famille reptilienne, dont le nom nous serait révélé quelques nuits après. Quant à cet astre qui se lève sur la terre aride des Dragons, il fait référence à Mulge, une planète disparue du système solaire dont la destruction a causé la formation de la ceinture d’astéroïdes entre Mars et Jupiter. Ce monde était, semble-t-il, anciennement occupé par une famille reptilienne amphibienne porteuse du Kiristos : les Abgal. Tel le "Nomo" des Dogons ou l'"Oannes" des Assyriens (entité amphibienne derrière laquelle se travestit peut-être Osiris), ces êtres issus de Sirius auraient été pour certains d’entre eux les instructeurs de l’humanité naissante (à savoir que les Dogons connaissaient l’existence et le positionnement de Sirius B bien avant sa découverte par la science formelle). La terre aride des Dragons, commandée par l’esprit de ruche, eut ainsi grâce à Mulge impulsant la fréquence de Vie portée par les Abgal l'opportunité d'emprunter un chemin évolutif. En tout cas pour certains de ses représentants. Cette seconde et fugace incursion dans "sa réalité", réalisée à travers le regard de mon Hôte, fut plus apaisée car j’étais prêt à accueillir avec une plus grande distance émotionnelle ce monde oublié de l’Amour et ses occupants.
C’est donc quelque temps après qu'une nuit un nom raisonna dans ma tête : Ušumgal, Ušumgal... Sans arrêt comme une litanie : Ušumgal, Ušumgal, Ušumgal... Nous savions qu’il s’agissait d’une lignée de mâles sauriens ou reptiloïdes, tels qu’Anton Parks a pu les décrire. Mais pourquoi ce nom nous était-il donné ? Je m’éveillais le lendemain toujours avec ce nom tournant en boucle dans mon esprit et, pire, la certitude d’être originaire de ce monde, de ce lieu, de ce néant. Nita, avec qui je partageai cette information, n’admit pas cette explication. Et elle avait raison, mais nous ne le comprendrons que plus tard au dénouement de ce mandat, où toutes les données reçues convergeraient enfin vers une explication compréhensible. Du mystérieux Guerrier au sombre Dragon, puis à l’Ušumgal et aux raisons extraordinaires de la présence de sa propre réalité dans notre dimension d’existence, c’est à la façon d’un suintement exaspérant que ces informations furent distillées. Leur message grandit patiemment dans les profondeurs inconscientes pour jaillir dans l’infalsifiable clarté débordant d’un tumulte, dont les vagues ondulations s’échouent encore aux confins de mon entendement, là où précisément l’infini pénètre le fini...
LA RÉSOLUTION DU LIEN
Tous ces filandres chaotiques s’agencèrent dans une trame cohérente au cours du printemps 2016, lorsque le Soi éclaira de sa lumière ce labyrinthe. La compréhension intime de cette relation (les mots viendront plus tard) me fut donnée au moment où celui que j’ai surnommé "mon double négatif" s’apprêtait à quitter la scène de notre théâtre, dans une sorte de dernier acte mémorable et tourmenté, concluant ainsi ce huis clos improbable aux confins de la conscience et du temps. J'étais hébété. L’enchantement brisé. Car la vérité de l’événement m’avait pénétré. Je savais désormais avoir porté la fréquence, la mémoire, la conscience d'un Ušumgal dans tous mes corps, lui offrant ainsi la possibilité d’accéder à notre espace-temps. Les larmes coulaient. Elles me libéraient d’années de cohabitation obligée, d'invraisemblables états d’être, de crises et de sombres transes à l’hystérie des sens qu’elle avait générés. Je me vidais de sa substance face à Nita et son Amašutum. Enfin déchaîné. J’ignorais à ce moment que, suivant les intentions du Soi, nous nous désengagions mutuellement, chacun de notre côté. Lui et moi étions quittes de cette antique promesse. La suite nous le confirmerait, tout comme elle ouvrirait doucement mon regard à la parfaite cohérence de ce parcours tortueux. Neuf années ensemble ! De l’incorporation du Guerrier à la manifestation de l’Ušumgal - car il prit forme de multiples façons au long de cette période aussi tumultueuse que riante - notre association impliqua des ajustements à maints niveaux. Le Ciel allait finalement nous instruire de son dessein, impossible à ignorer, à travers quantité de signes et d’informations.
Parallèlement, et inévitablement, Nita résolvait le lien qui l’unissait à son Amašutum. Nos acolytes quittaient notre dimension d’existence. Pour eux comme pour nous, ce jeu de miroir prenait fin. Nous ne participerions plus de leur relation. Nous n’éprouverions plus leurs douloureuses blessures. Tant d’affrontements se sont déroulés à travers et par devers nous dans ces projections croisées issues d’une autre réalité ! Notre quotidien servant de décor et de mesure à ces éruptions spontanées de colère, expressions vivaces de ces vieilles histoires ressassées au présent car irrésolues dans leur passé, qu’il nous fallut épurer. Encore ! Usés, saturés, abusés même (pour ma part à force d’être associé à ces vibrations étrangères que je ne pouvais ni contenir ni appréhender complètement), nous voguions à la dérive de ces courants invisibles. Mais pouvait-il en être autrement ? Notre mouvement dépendait de leur mouvement et mes postures de ses besoins. Nous vivions au temps de leurs propres cycles. Sous l’emprise de l’Ušumgal, imprégné de sa présence, possédé par ses intentions, j’ai tant de fois fait chavirer le navire déjà cahotant. Trompé. Tandis que Nita, collaborant avec l’Amašutum, veillait par leur rectitude sur le(s) Monstre(s). Le(s) Monstre(s) oui ! Elle gardait le cap. Malgré tout. Toujours. C’était son rôle. Elle qui porte l’empreinte des Sages Femmes a pu vaciller, mais n’a jamais fléchi. Sans elle, rien n’eut été possible. Rien ! Quant à moi, comment ai-je pu garder raison ? Pris entre deux feux : à la lisière des injonctions de l'Amašutum et des déséquilibres de l’Ušumgal. Avez-vous jamais ressenti la rage aveugle ? Une colère si profonde, si haineuse, qui connait d’autant moins de limites que celui qui la porte est un ignorant borné ayant toujours vécu à l’abri de la Lumière. Avez-vous jamais connu ce sentiment qui donne l’illusion d’une puissance radicale et qui porte le désir d’anéantissement ? Voilà ce que j’ai vu à travers ses yeux, ressenti dans mon ventre à travers son ventre : l’absence de Lumière. Vous comprenez ? Non. Il ne s’agit ici que de mots et nous sommes encore loin du compte...
Pour y goûter, il faudrait pouvoir pénétrer la psychologie du crocodile, déchiffrer le sens d’une limitation génétique que l’on ignore, comprendre une expression du Vivant qui n’est apte à reconnaître qu’un aspect de la réalité. Ne rien ressentir. Ce sont ces sentiments - ou plutôt leur absence - et ces déséquilibres qui s'exprimaient lors de nos confrontations avec l’Amašutum et Nita. Le bourreau d’alors (l’Ušumgal), devenant à travers ma médiation la victime d’aujourd’hui, pouvait ainsi toucher du doigt les conséquences de ses actes et, certainement, apprendre une autre posture dans la relation au féminin. Car c’est bien de cela dont il était question : l’appréhension non conflictuelle de la polarité féminine de l’Être (chapitre à venir "Le Chant du Cygne"). En osmose complète avec mon acolyte, je faisais immanquablement mien chaque mot que Nita (et à travers elle, celle(s) qu’elle(s) représentait) exprimait au cours de ces scènes douloureuses. Ils me causèrent une souffrance inexprimable en raison de la force psychique qui y était associée : la vibration infalsifiable des Faiseuses de Vie. Je vécus chacune de ses/leurs paroles comme un coup d’épée tranchant le fond de mon âme (et c’est bien le but me direz-vous !). M’effondrant ou réagissant plus que de mesure à des évènements qui, pris en eux-mêmes, n’avaient qu’une médiocre importance, j’exhalais parfois une sordide colère ou exprimais à d’autres un désespoir sans limites. J’étais sous le joug. Le moindre désagrément, la moindre incompréhension engendrait une tension cosmique, dans laquelle mon associé puisait toute l’information nécessaire à son évolution sur sa propre ligne temporelle. C’était lui qui les suscitait. Et c'était moi qui les corporisais. Encore et encore, jusqu'à épuisement ces boucles furent tournées, jusqu’au jour où, porté par l’élan du Soi, j’exprimais enfin ici et maintenant mon refus de continuer ce jeu !
C'est à la suite d’une énième confrontation avec Nita/l’Amašutum - qui me fit sombrer dans un état de profonde confusion durant plusieurs heures -, que je pus enfin saisir mon acolyte dans la réalité de sa forme et observer l’intimité de notre lien. Alors que mon esprit ployait sous l’épaisse obscurité de pensées glacées symptomatiques des habiles suggestions de mon hôte et de ses états d’être, je vis son corps visqueux et noir chevillé à mon propre corps. Il prenait racine dans les trois chakras inférieurs (le chakra Racine au coccyx, le chakra Sacré au-dessous du nombril et le chakra du Plexus Solaire au-dessus du nombril), ceux-ci semblant tellement liés qu’ils paraissaient avoir fusionnés, tout comme nos jambes du reste. Cela ne dura qu’un instant dans un interstice de temps, un milliardième de secondes ! Mais il était là et bien là dans cette pulsation d’atome. Je l’aperçus intégré à mes corps, telle une ombre encollée à mon dos. Il m’accompagnait de près ! Se voyant ainsi totalement démasqué, il se révéla en fureur dans l’une des épreuves les plus difficiles que j’ai pu vivre avec l’expérience de la pyramide noire. Leur schéma était identique, mais à un degré d’intensité plus important. Cette fois en effet - et c'était une constante depuis quelques mois - tout le corps se trouvait engagé dans ce processus. J’essuyai mille assauts de l’Ombre. Sans répit. Cahoté par la vague sombre. Emporté sur des rivages périlleux. Je réussis néanmoins à trouver un peu de calme mais non la paix au bout de quatre heures, réfugié dans cet abysse d’eau rassurant où mon être avait fini par me conduire (certainement dû à mon affiliation à la Lignée de l'Eau : "La Grande Reconnexion"). Silence. Je n’arrivais plus à penser quoi que ce soit ni à poser mon intention sur quoi que ce soit. J’étais défait. Je me souviens seulement de cette immense torpeur. Il avait atteint les limites de mes capacités psychiques...
Oui, il était bien là dans notre réalité. Partageant le même espace dans une cohabitation inconfortable. Pour l’avoir vécu par ailleurs et nombre de fois, nous savons que la conscience est une instance discontinue, la continuité étant l’œuvre (ou l'illusion donnée) du mental qui contribue ainsi à donner forme à notre perception de la réalité. Or, c’est précisément dans ces fractions imperceptibles, ces interstices ou brèches/coupures de notre conscience (en relation, dans ma représentation, avec les pulsations atomiques et subatomiques qui en constituent l’expression) que prennent place des événements comme la connexion au Soi, aux Moi-parallèles ou à des entités situées dans d’autres dimensions. Avant ce printemps 2016 et cette découverte, il m’avait semblé que notre relation, bien que plus prégnante, n'était que l'une des collaborations transdimensionnelles que nous vivions. Sauf que ces collaborations ne passaient pas par l’incorporation. La vibration que je portais n’étant ni aimante ni transparente, nous l’avions alors attribuée aux effets de la prédation interdimensionnelle. Dans l'ignorance de ce type d'association, il est effectivement difficile de distinguer l’hybridation d'âmes de la prédation. Ces deux phénomènes dissemblables, puisqu’ils peuvent exister indépendamment l’un de l’autre, se conjuguaient chez moi en raison de l’origine de mon acolyte et certainement aussi de ses intentions. Malgré tout, le calme revenu, je me demandais si je n’avais pas été confondu dans cette logorrhée d’images et de bruits. Après un tel accès de rage, je doutais non pas de ce que j’avais perçu mais du sens même de cette présence.
Nous n'eûmes pas longtemps à attendre une confirmation de ce "mauvais voisin". J’entrepris les jours suivants un travail de désengagement des chakras afin de me libérer de ce que je pensais être un prédateur interdimensionnel. Il apparut subrepticement à chaque fois, la partie basse de son corps plaqué au mien, nos jambes et bassins pratiquement toujours confondus. Sa présence fut encore confirmée dans notre dimension de conscience par une série de synchronicités. La première concernait un colis que j’attendais, adressé "par erreur" à Malvezie ("mauvais voisin" : nom donné en souvenir d’un hobereau local qui faisait régner la terreur !) avant de m'être livré endommagé. La suivante fut une rencontre - en chair et en os celle-là - avec un inconnu me confirmant le futur départ de mon acolyte. Je rencontrai cet homme, grand, noir et élégant (puissant et sombre), à un arrêt de bus (lieu de départ) que je ne prends pratiquement jamais. Engageant la conversation, il m’explique qu’il se trouve là exceptionnellement car il vient de changer de véhicule. Or la batterie (l'énergie) de son ancien véhicule n'y était pas adaptée, elle manquait de puissance (tout comme l’appareil que je reçus quelques jours plus tard d'ailleurs !). Au fil de la discussion, je me rends compte que cette personne a au détail près exactement le même parcours que moi ! Engagé à faire une thèse en Droit, plus précisément en Droit public, il connaissait les mêmes difficultés d'intégration où il enseignait et travaillait quelques heures par semaine dans un cabinet d'avocats spécialisé dans le Droit des étrangers. Bref, mon double négatif m’adressait clairement un message : nous étions en instance de dissociation ; il appréhendait un autre véhicule, mais pour l’instant, de mon côté comme du sien, un lien énergétique persistait qui rendait impossible le mouvement. Ce lien, c’est Nita et celles qui l’accompagnent qui le trancheront quelques jours plus tard (chapitre à venir "L'Oeuf de l'Espérance Pourpre"). C’est à elles qu’il revenait en effet de certifier cette libération, car c’est sous la houlette des Mères divines que ce scénario avait été construit et conduit depuis le tout début...
L'ENVOL DE LA LIGNÉE !
" Allez ! Allez luisants Poissons
Mes frères d’Eau
Par-delà les étoiles
Voguer sur les courants invisibles
Que vous seuls connûtes
Annoncez la bonne nouvelle !
Osiris ! Osiris !
Mon frère Ea
L’univers a cueilli la promesse de tes larmes
Ceux qui sont nés de ta chair ont triomphé des Dragons
Le cycle d’Orion est achevé
Tout est accompli !
Désormais
Aux confins des espaces et des temps
Nous baignerons sous ces cieux immobiles
Ensemble, dans la clarté de l’Eau
Pour contempler la splendeur du Soleil
Allez ! Allez luisants Poissons ! "
(Loris)
Nous avons goûté aux Eaux de l’Oubli pour éprouver les affres de la distance. Isolés des amples réalités que nous connûmes et de leur vibrante Lumière. Là où l’évidence de l’Amour alimentait toutes nos postures, nourrissait toutes nos intentions. Projetés dans cet écrin à l’époustouflante beauté, la Terre, une myriade de formes de Vie nous accompagna pour distraire notre solitude. Représentantes fidèles du bestiaire galactique, ces figures familières nous entourèrent comme autant de métaphores de nos anciennes vêtures, comme autant de souvenances des Êtres d’outre-espace que nous côtoyâmes si près. Voilà l’Oiseau ! Voilà le Serpent et le Poisson ! La Vie coule en eux dans l’immobilité de sa perfection simple. A ceux qui se sont abîmés dans cette forme d’expérimentation étriquée de la conscience humaine, le foisonnement du Vivant, la splendeur de ce décor édénique, constituent le mince reflet de l’inaccessible Etoile. Une frêle brisure dans un mur épais pour nous rappeler le Sublime d’où nous sommes tous issus. Il fallut bien sûr une raison impérieuse pour que l’on s’enfermât ainsi dans ce donjon de silence d’où aucun cri ne s’échappe jamais, condamnés à errer sur ces voies désolées de la vie unidimensionnelle, à tourner et retourner sur les mêmes chemins intransigeants à travers ces cycles que maintes sagesses racontent. Quoi qu’on en dise, personne n’y échappe. Personne n’est libre face au contexte de son incarnation, car c’est notre intention même - nous sommes des consciences projetées - qui la détermine. Notre création commune c’est ce monde et c’est un exil, une Terre d’exil que nous nous sommes donnée en partage, car il n’existe pas de réalité extérieure qui soit étrangère à notre réalité intérieure. Alors, de génération en génération, nous avons irrémédiablement suivi ces voies obligées des dettes de sang, des sacrifices. Le blasphème a souillé chaque monceau de terre, le mensonge a corrompu les esprits et précipité la Grâce dans l’abîme, pour que l’œuvre des Etoiles s’accomplisse sous le signe des Démons. Oui ! Afin d’assurer leur transformation, l’involution fut une instance de régénération.
La Rumeur nous enseigne que la Terre est importante pour la Galaxie, pour l’Univers même. Que ce monde est un lieu d'apprentissage où des entités, issues de mille origines galactiques différentes et revêtues d'une tunique humaine, peuvent se côtoyer et partager leur expérience. Il constituerait, pour cet ensemble de races formant l’humanité, une instance d’évolution destinée au dépassement des conflits émotionnels et à l’intégration pacifiée de la force involutive. L’expérience que nous venons de relater nous conduit à ajouter un argument aux précédents : la proposition de vie terrestre dépend d’un programme de rédemption destiné à corriger les puissants déséquilibres provoqués par nos Frères des Etoiles dans leur propre exploration de la réalité. Ceux d’entre eux qui n’ont pas renoncé à arpenter les voies de la polarité involutive s’y sont perdus. Infiniment. Reproduisant de génération en génération les contradictions de leurs divisions, ils ont fini par adhérer au seul culte que leur vanité pût tolérer : le culte du Moi au service de soi, détaché du Tout (l’esprit de notre temps en est manifestement marqué). Bien que les conflits qui traversent l’humanité en donnent un bon aperçu, on ne peut qu’imaginer les conséquences de ce positionnement étendu à des cultures et des civilisations entières sur des périodes de temps inimaginables. On les connaît sous les termes de pouvoir, domination, division, destruction, patriarcat etc. Rares sont les civilisations humaines à avoir échappé à ces schémas. Rares sont les conflits qui n’ont pas eu de rapport avec ces exigences. Pourriez-vous citer une seule civilisation de Paix, un seul royaume des Egaux ? Le fond du problème du mal (mâle ?) est donc d’ordre structurel. Il se déploie sur des trames transdimensionnelles, dont la plupart restent inaccessibles à notre entendement, et il a peu à voir avec la nature humaine en vérité.
La vie humaine est un huis clos cathartique, une ascèse expiatoire destinée au rachat de nos travers et à ceux de nos Frères. C’est là sa Noblesse. La brièveté de notre existence, l’espace confiné de nos perceptions, la focalisation sur la dimension émotionnelle, permettraient ainsi d’accélérer des processus d’intégration et de confrontation karmiques qui sinon s’étaleraient sur des cycles plus longs. Nul n’a bien sûr besoin de les vivre comme nous, qui jetons cette bouteille à la mer. L’expérience humaine individuelle et collective en constitue le témoignage évident dans ses difficultés, ses travers, ses brisures et parfois ses actes d’une beauté inespérée. Si les voies de l’abjection et de l’abomination existent, c’est qu’elles ont un sens qui ne saurait se résoudre dans le constat de la nature plus ou moins médiocre, avilie et bridée de ceux qui en sont les représentants, car ils sont ce que nous fûmes et sans doute ce que nous sommes encore sous d’autres cieux. Tout se tient dans cette improbable danse de l’Ombre et de la Lumière. C’est peut-être là l’enseignement le plus profond que je dois à mon acolyte Ušumgal. Notre lien sans amour était bâti au-delà de l’Amour, ou suivant une expression de l’Amour qui est occultée à ceux dont le regard est noyé dans la subjectivité. Qu’en sait-on au fond ? Nous sommes incapables d’accéder à ce point de vue, car nous sommes nous-mêmes situés dans un espace-temps configuré de telle façon que, chaque fois que nous observons, c’est nous même que nous voyons. Une contemplation de notre propre mesure. Comment comprendre dès lors que la résolution de ce gigantesque scénario karmique puisse apporter sa contribution, sur leur propre ligne temporelle, à la pacification des Lignées mâles et femelles depuis longtemps antagonistes ? Seule peut le permettre une approche plus ample de notre existence devant un complexe dynamique d’interactions entre de multiples réalités, ouvrant la voie à d’autres formes de perceptions et d’expérimentations du réel, car tous nos personnages ne sont au fond que des points de focalisation de ces différents flux. Comment comprendre enfin que cette résolution puisse constituer l’un des ferments d’une Lignée d’Êtres conçus autour de ces nouvelles données, afin que ces prophètes du lointain engendrent des voies inédites pour leur propre Peuple ? Le Créateur fut enfermé dans sa créature (l'humain) pour éprouver l’effet de ses actes. Le Maître d’antan devint esclave de cette forme chétive pour se libérer de ses propres sujétions. L’involution participe bien de l’évolution. C'est ainsi, qu'à travers tous les protagonistes de notre histoire, nous préparions l’Envol de la Lignée Nouvelle...
« Tandis que les nuages vaporeux s’étirent dans les mauves et les bleus
Et que le voile de la brume blanchit la rosée
Orion éclaire d’une frêle lumière de cet horizon inconnu
Les traits délicats d'un Être couleur pourpre.
Semblable aux siens, issu d’ailleurs
L’Enfant de la Réconciliation est né
Et les Etoiles rient ce matin
Tandis que les nuages vaporeux s’égaient dans les mauves et les bleus. »
(Loris)